lundi 9 avril 2012

C'est l'histoire d'un éléphant qui se croyait papillon



Me voici de retour après ce week-end pascal!
Chouette moment passé en famille, chouette déjeuner (ai tenté le gigot de 7h.. une pure merveille, miam).
Tout le monde heureux de se retrouver..avons de plus fêté l'anniversaire d'une de mes filles, d'où distribution de cadeaux.. cela fait chaud au coeur.

La veille, j'étais allée voir un super film qui n'a guère fait l'objet d'une large diffusion dans les salles:"38 témoins" de Lucas Belvaux.


Certes, dans ce film, pas d'effets spéciaux, pas de cascades, pas d'explosions ni de bimbos, peu de dialogues, pas d'exotisme.. mais on en sort absolument bouleversé.
Interprété par Yvan Attal, version moderne d'Antigone, l'histoire se passe au Havre.
Une jeune fille a été tuée à 3h du matin, personne n'a rien vu, rien entendu, tout le monde dormait. Personne ne connaissait la jeune fille. Un seul ne peut supporter de garder caché le fait qu'il a entendu les hurlements, et si lui a entendu.. tous les autres aussi. Culpabilité, justice, médias.. toutes les questions sont posées.
Alors oui, ce film est lent, les images du port du Havre magnifiques.. et nous nous sentons interpelés chacun par la question: qu'aurions-nous fait?

Pour en revenir à l'intitulé de mon post, je vais donc vous raconter mon aventure de ce jour, lundi de Pâques, férié, tranquillou. Avec mon époux, nous avons décidé d'aller nous faire masser dans un salon chinois que nous connaissons.
Je vous en rappelle le principe, vous vous allongez, une matrone vous masse des pieds à la tête avec force pincements, claques, et vous demande où vous avez mal.
Vous le lui indiquez, elle appuie dessus, en vous demandant "là, mal?", vous couinez, et là elle malaxe tant qu'elle peut.
A la fin, vous jurez que vous n'avez absolument plus mal, et pour rire, elle appuie un coup pour vérifier que vous ne mentez pas (ben si!, ouille:!).


A la sortie, pourtant, curieusement, vous vous sentez léger comme un papillon, la vie est belle, plus de bobos, rien, la perfection, même s'il pleuvine, vous vous sentez d'humeur badine et légère.


Donc, rentrée chez moi toute guillerette, je décide d'aller faire une petite course de rien du tout.
A ce stade, une précision s'impose: j'habite au milieu d'une rue en pente.Où que je veuille aller, je dois monter ou descendre.
Ma ville étant riche, a décidé un beau jour de mettre du marbre sur les trottoirs.
Je rappelle, il pleuvine, le sol est en pente et mouillé, je me sens comme un papillon, que croyez-vous qu'il arriva?

La gamelle du siècle. Une sublime entorse que j'ai bandée après l'avoir tartouillée de gel anti-inflammatoire. Faut dire qu'un lundi de Pâques, je ne risque pas de trouver un toubib, et puis disons le, j'ai l'habitude et tout l'attirail pour ce genre de bobos!

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