jeudi 30 octobre 2014

Il n'est jamais trop tard pour apprendre!





Il m'aura fallu attendre d'avoir 56 ans pour faire une découverte fondamentale:
lorsqu'on est malade, accepter de se reposer, ça aide à guérir!

Après avoir vu  lundi dernier un médecin pour soigner ma !!!§§§££ crève qui durait depuis une semaine, avoir avalé le super cocktail antibios/cortisone et ventoline pour soigner une méga bronchite asthmatiforme (ouf!), j'ai reconnu me sentir un peu flagada.

Et là, scoop, vu l'état totalement ramollo qui était le mien, tant physique que mental, je me suis octroyé pour la première fois de ma vie, le droit de rester sous la couette, tenter de dormir et me reposer..


Extraordinaire, ça marche!!!
je suis donc restée deux jours entiers chez moi, sans tenter de m'activer ni faire des tas de trucs.. et je me sens nettement mieux..
Je suis passé d'un état vocal totalement aphone pendant 3 jours, à  celui de Carla Bruni.. je n'en suis pas encore à Mireille Matthieu, mais je sens que ça peut venir!
Il en aura fallu du temps pour que j'accepte l'idée de me re-po-ser sans culpabiliser..
Je crois que j'ai encore des découvertes à faire..


lundi 27 octobre 2014

Allo maman, bobo!

Tous les ans, à cette époque, il m'arrive la même chose, à savoir: "la bonne grosse crève".
J'aimerais bien connaître celui qui a inventé cette expression débile.

Donc, me voici depuis ce week end dans cet état là:

Pour rappel, j'avais déjà vu mon toubib favori la semaine dernière pour une sinusite.. celle -ci est guérie, mais les microbes ont voulu profiter de leur présence chez moi pour aller visiter mes adorables petites bronches, alors que mon médecin est parti en vacances..
Après avoir tout tenté, inhalations, citron chaud au miel et au thym, pastilles et pschitt à la propolis ..
J'ai contacté via mon mari ce matin SOS médecin... parce qu'en plus de tousser, moucher et passer mes nuits à chercher une bouffée d'oxygène, j'ai complètement perdu la voix!
Ciboulette est aphone.

Me revoici donc de retour de la pharmacie avec mes poisons favoris: cortisone, antibios, ventoline.
D'ici 48h, je devrais avoir retrouvé un semblant de forme.

Moi qui devais partir ce matin en Dordogne pour les 80 ans de ma maman à moi.. j'ai du tout annuler, on n'offre pas ses microbes super puissants...on les pulvérise d'abord, quand on est bien élevée.
Et je le suis.
Snif.
Snif tant nasal que moral.
Parce que  dans la famille, si on est bien éduqué, on a aussi un grain de fantaisie: pour ses 80 ans, ma maman s'est offert: une virée en montgolfière!
Ca, c'est la grande classe!

Et là, je vous sens déjà imaginer que toutes mes histoires de bronchite, en fait, c'était pour éviter de mettre ma fameuse minerve!

NON! J'ai bien acheté l'objet en question, toutefois moins terrifiant que celui qui m'avait été prescrit:
Sauf que...j'ai fait une découverte majeure: c'est quasiment mission impossible de porter cet engin quand on éternue, (entre autre, par exemple, on se cogne les dents)!!
Mes cervicales sont donc priées d'attendre sagement que j'ai soigné ma crève avant de se manifester, non, mais!

Allez, zou, je vais avaler mes médocs.. miam...

jeudi 23 octobre 2014

Je refuse d'être une femme-girafe.


Je croyais avoir suffisamment donné cet été en matière d'attelles, strapping divers et variés, et que je pouvais dormir sur mes deux oreilles.

Et bien, non!
Le sort s'acharne sur moi.
Cette fois, pas de chute dans un escalier, pas de choc contre une valise..
 Une bête douleur à l'épaule qui se diffuse dans le bras..(Je passe d'une extrémité à l'autre, je l'avoue).
J'en parle fin septembre à mon médecin lors d'une banale visite de routine, il pense à un nerf coincé, radio des cervicales.. et là, le verdict tombe, en termes réservés aux seuls initiés:
"Uncodiscarthrose C5-C6 avec rétrécissement du trou de conjugaison à droite".

 Dans le tas de syllabes imprononçables (essayez de dire le diagnostic à voix haute!), je reconnais bien "arthrose", un clic sur Google et une claque au moral: me voilà devenue une atrithitique bouchée!!
De quoi s'enfoncer encore plus: lire les traitements préconisés..

J'ai donc sagement refermé le tout en serrant les dents. On verrait bien plus tard!

Plus tard, c'était mardi dernier. Au réveil, la sinusite du siècle, celle qui vous fait perdre une journée de votre existence en vous scotchant sous la couette dans le noir..
Le lendemain, je me traîne chez mon toubib, prenant au passage les fameuses radios..
Si je suis bien ressortie de la consultation avec de quoi soigner cette xxx§§§§***! de crève, figurait également sur l'ordonnance un collier de contention cervical rigide à porter pendant 3 mois.
 C'est censé soulager mes vertèbres du poids de ma tête, et décoincer mon brave nerf coincé.

Cékoi ce collier? Visez un peu à quoi cela ressemble:
Arghhhh!!
Et bien là, je dis non. Veux pas.
D'abord la pharmacie n'en avait pas et ne savait pas où le commander (ouf).
Et puis j'ai déjà une petite tête, certes bien pleine, mais pas si lourde que çà quand même!!
Quand j'ai vu la chose, j'ai de suite pensé aux femmes-girafes, puis à Eric von Stroheim,

voire à Métropolis..

C'est non, je ne mettrai pas un machin pareil. Veux pas me transformer en Robocop féminin.

Ma sinusite commençant à s'estomper, j'ai heureusement trouvé de quoi me consoler:
Le dernier livre de Valentine Goby, tout petit, 64 pages, intitulé, je ne vous mens pas, " Baumes",

Elle y décrit son enfance à Grasse, terre des parfums,  les odeurs que son père ramenait de la parfumerie où il travaillait.. livre de souvenirs que j'ai quasiment humé, malgré mon nez bouché et qui m'a mis du baume au coeur.

Et enfin, la bulle de champagne, légère, pétillante qui ne cherche qu'à vous faire plaisir:
Le dernier Woody Allen, qui se situe sur la Côte d'Azur, la mer, la lumière, le soleil, des acteurs fabuleux,une intrigue futile et plaisante... que du bonheur!
Yahoo!!!

jeudi 16 octobre 2014

Chronique du racisme ordinaire: le poisson bleu.

Aujourd'hui, c'est jeudi, donc, à mon programme: cours de gym et marché.

Comme j'aime toujours farfouiller sur le net pour trouver des idées de recettes culinaires et que je suis abonnée à plusieurs blogs, j'étais tombée raide devant une recette simplissime d'anchois marinés.


Les anchois marinés, j'adore, sur une tranche de pain grillé, un pur délice..mais il est très difficile d'en trouver des frais dans le commerce, pas en conserve, et quand il y en a, ils sont hors de prix.

Donc, toute à mon idée de préparer et déguster ces anchois, me voilà devant l'étal de mon poissonnier ce matin.
Il est beau, il est frais son poisson, mais je ne vois pas d'anchois.
Je papote un moment, il me demande ce que je veux ce matin, et je lui réponds, naïve que je suis, que je souhaite des anchois.
La réponse tombe comme un couperet: "moi, je ne fais pas de poisson bleu".

Je vous avoue qu'à ce moment, j'ai eu.. un blanc.
Cékoi un poisson bleu?

La discussion qui s'en suivra aurait pu figurer  dans un sketch de Raymond Devos.
Je lui exprime ma perplexité, lui dit que je vois bien du saumons rosé, du thon rouge, du cabillaud et de la lotte blanc, mais du poisson bleu, j'en vois pas.
Normal, il n'en a pas.
Ben oui, j'aurais pu y penser.

Comme je ne veux pas mourir idiote, je cherche à comprendre.
Il paraît que c 'est à la couleur de la peau que ça se voit.
Je suis de plus en plus dans le flou.. entre un saumon et un cabillaud, je ne vois pas beaucoup de différence, par contre, avec le rouget, je veux bien.

Mon poissonnier est patient, il me donne l'explication: le poisson bleu, c'est maquereau, sardine et anchois.
Ouf, je me sens moins bête.



L'univers du poisson bleu s'ouvrant à moi, je veux parfaire mes nouvelles connaissances: pourquoi n' en a-t-il pas ? Surpêche, pas la saison???

Et là, d'un regard noble et impérial, il m'énonce qu'il ne vend pas ce type de poisson, parce qu'il ne touche pas le même type de clientèle...

Les nageoires, enfin, les bras, m'en sont tombés... et j'ai enfin compris: le poisson bleu, c'est pour les pauvres.. les sans -dents, quoi!


La fin de l'histoire: je suis allée un peu plus loin, j'ai trouvé mes anchois, les ai préparé.. et miam, à moi les tapas, et à bas l'ostracisme du poisson bleu et de ses consommateurs!










mercredi 15 octobre 2014

Mon p'tit tour à Tours.

Le week-end dernier, j'étais en famille à Tours.


C'était à vrai dire, la première fois de ma vie que je mettais les pieds dans cette ville.
Et je n y'ai officiellement aucune famille.
Mais qu'allais-je donc y faire?

Tout simplement apporter quelques affaires à mon fiston, qui a loué là-bas un appartement avec son amie et compte bientôt s'y installer.
Nous étions donc tous conviés à visiter leur petit nid!
Ce qui veut dire que nous sommes arrivés en force, six, pour déjeuner : mon mari, mes deux filles, mon gendre.. et mon fils, bien entendu.
Avec son amie et son père qui avait passé la semaine pour finir leurs travaux d'installation, nous étions donc 8 autour d'un bourguignon de toute merveille...(je n'ai pas compté les chats et autres animaux).

L'appartement, donc,super sympa, grand et bien aménagé.. le type d'endroit où l'on se demande pourquoi on reste en région parisienne..alors que la vie paraît si douce là-bas..

Par contre, surprise, dimanche dernier, c'était l'arrivée de la course "Paris-Tours", que nous avons pu admirer sur le balcon, en prenant notre café!
Je vous copie donc le titre de l'Equipe du lendemain: "Wallays frustre Voeckler".



Bon, j'avoue ne pas être spécialiste des courses cyclistes, mais c'était rigolo.
Et j'ai chaleureusement félicité la copine de mon fils pour avoir si bien organisé notre séjour!
Elle a mis la barre très haut pour une première visite..

mardi 14 octobre 2014

Culture et confiture.

Ca y est, c'est l'automne, et donc, la pleine saison.. des figues!
Personnellement, je les adore.
Outre les souvenirs de mon enfance méditerranéenne qu'elles évoquent, (ah, l'immense figuier dans le jardin, croulant sous les figues que nous allions disputer aux guêpes!), je salive rien qu'à les voir...
C'est inimaginable tout ce que l'on peut faire avec: pochées, rôties, au four, et surtout, en confiture..
Avec des épices, de la cannelle, de la cardamone, pour accompagner une foie gras...tout est bon pour en manger.
( J'ai d'ailleurs une terrine de foies de volaille qui cuit en ce moment, recette fournie par ma chiro... ça embaume chez moi!)



Et donc, vendredi dernier, avec un ami, nous sommes allés en ramasser à côté de ma rue (et oui, il y a des figuiers en région parisienne), pour en faire ensemble quelques 24 pots, à consommer bien sûr, mais aussi distribuer autour de nous..

Mais les nourritures terrestres vont toujours chez moi avec les nourritures spirituelles!

j'ai donc vu 2 films ces derniers temps, des qui font l'actualité, à savoir:
Et:

Tous les deux sont encensés par les critiques..certes, mais si j'ai adoré "Gone girl", une superbe intrigue qui vous titille les neurones et vous manipule autant que le sont les personnages du film, vous scotche sans temps mort sur votre fauteuil, autant je me suis ennuyée comme un rat mort au second: "Mommy"... que c'était long, mais que c'était long..pour.. bof?
Tous les goûts sont dans la nature.
Il y en a bien qui n'aiment pas les figues..


Mes auteurs chouchous sont également de retour, je ne sais plus où donner de la tête en ce moment!
Je viens de finir le dernier Elizabeth George, qui se déroule en Toscane (en revenant de Florence, ce polar s'imposait):

Je suis plongée dans "le détroit du loup" du génialissime Olivier Truc  (dont j'avais adoré "le dernier lapon"):

Sur ma table de nuit m'attendent Déon Meyer et son Kobra, en Afrique du Sud,


ainsi que Leonardo Padura, fantastique écrivain cubain, qui s'attache à nous raconter les trajectoires de Trotski et de Ramon Mercader, entre la révolution russe, la guerre d'Espagne, la crise de Cuba et le Mexique dans cet ouvrage:

Comme vous le constaterez, je suis plutôt éclectique dans mes voyages autour de ma chambre...
Et toujours aussi friande de lectures que de cuisine...

mercredi 8 octobre 2014

Aventures florentines.


Florence est une ville magique en toute saison.
Comme je vous en ai déjà beaucoup parlé, je ne vous montrerai pas aujourd'hui de photos classiques, mais plutôt des inédits qui m'ont fait sourire, et que vous ne trouverez pas dans les guides.

Par exemple, au coin d'une rue, ces personnages qui escaladent les murs:



ou ces panneaux rigolos que j'apprécie tout particulièrement:




 ces décorations sauvages (pauvre Dante):



ou ces manifestes muraux, faux billets de banque recouvrant, tels des ex-votos,  la façade de l'église sainte Ursule en chantier, et dont je n'ai toujours pas compris l'objet:


Bon, sinon, à Florence, début octobre, que se passe-t-il?

Si, si, vous avez bien compris: la fête de la bière, avec serveurs en tenue bavaroise, de la bière, des saucisses.. mais également du chianti et des pâtes, nous sommes en Italie, tout de même.

Enfin, je vous annonçais en titre des aventures, celle-ci est de taille:
à Florence, Ciboulette était recherchée par Interpol!!
En cherchant le site de la météo, j'ai eu la surprise de voir mon Iphone bloqué par ce message:



Quand, peu de temps après, des contrôleurs sont montés dans le bus dans lequel je me trouvais, j'avoue avoir été prise d'un certain malaise...

Vous l'aurez constaté, j'ai pu sans encombre prendre l'avion pour rentrer à Paris.
ET scoop: je ne suis ni tombée, ni cassé quelque chose cette fois!






lundi 6 octobre 2014

Que la lumière soit!

De retour de mon petit séjour florentin, sous le soleil, et après m'être rassasiée de visites, de glaces, de pâtes, de tableaux, et je le prouve:



 Me voici de retour en région parisienne.

Si vous vous rappelez mon précédent post, la vue que j'avais de ma fenêtre n'était pas celle sur l'Arno, mais sur une forêt vierge:




Et là, miracle, ce matin, en ouvrant mes volets, je vois ceci!



Avouez que  si le ciel est moins bleu qu'à Florence, mon horizon quotidien s'est considérablement éclairci..
Alléluia, il aura fallu 3 années pour que le syndic fasse procéder à cet élagage, mais au moins, la différence se voit et s'apprécie.. et tout ceci s'est fait pendant que je me baladais au soleil..
Moralité, je devrais partir plus souvent en voyage!