mardi 22 février 2022

Ciboulette retourne en classe.

 

Nos week-ends se suivent et ne se ressemblent pas, mais sont toujours bien occupés!

Le 13 février, nous avons enfin pu organiser, et sans aide aucune de la météo (c'était le seul jour tout gris de février) un week-end "anniversaires", où nous avons fêté ceux de mon père (90 ans) et de mon mari (non, je ne vous donnerai pas son âge, na) et réussi à tous nous retrouver autour de la tablée pour un magnifique moment familial - y compris ma soeur, venue tout spécialement de San Francisco-.


Inutile de vous préciser que ce fut un évènement fabuleux, rempli d'émotion, d'amour, de chaleur humaine, de chants et de musique!



Week-end dernier, retour en classe, le vendredi soir, et première leçon, avec la Master classe donnée par  Philippe Jaroussky à la salle Molière de l'Opéra-comédie de Montpellier.

Nous découvrons avec surprise tout d'abord cette salle.. dont nous ignorions l'existence..


La leçon durera 3 heures, durant lesquelles Philippe Jaroussky prodiguera successivement ses conseils à 3 sopranos et un ténor. Même si, rassurez-vous, nous n'envisageons pas de faire carrière dans la profession, cela fut passionnant que d'appréhender toutes les difficultés et subtilités de cet art, et les moyens pour faire passer "la musique avant toutes choses".

Je vous fait profiter d'un compte-rendu de l'évènement, bien meilleur que le mien, publié sur le site Olyrix:

"Philippe Jaroussky est un habitué de cet exercice particulier qu’est la master classe : entre concert et cours, en face-à-face avec l’étudiant et en dialogue avec le public, qu’il questionne sur le résultat des conseils prodigués. Il les présente, de manière pragmatique, comme des solutions à tenter, à la fois générales et spécifiques aux problèmes rencontrés par chaque candidat.  

L’apport de la master classe se veut concret, tangible et double : l’élève intègre en temps réel d’infimes changements mais qui changent tout : le public en perçoit les effets immédiats. Les deux principes essentiels sur lesquels le maestro opère, depuis la singularité de chaque soliste, sont la justesse de la posture et le contrôle du débit d’air, qui permettent d’aplanir les difficultés et de mettre les notes à leur juste place. À cette fin, le professeur écoute et regarde l’élève avec une attention pénétrante, en s’oubliant quasiment pour entrer dans sa fabrique musicale. Il déploie tout une panoplie de gestes physiques, une pantomime à la fois amusante et opérante, qui fait mouche sur l’élève et sur l’auditoire : mordre dans une pomme en mettant son poing au niveau de la mâchoire supérieure, tenir haut les bras en équerre de part et d’autre de la tête, se pencher jusqu’au sol et se relever en faisant jaillir le sternum, mimer le déplacement du son vers l’arrière-gorge tout en pointant le plancher depuis un index souverain,... Aller chercher telle note dans le grave ou dans l’aigu, sans déperdition inutile d’énergie, de souffle et d’homogénéité relève d’un principe général, que l’interprète Jaroussky a pu appliquer à lui-même. Il révèle en outre un talent d’imitateur irrésistible (et toujours bienveillant), pour le plus grand plaisir du public et l’intérêt du chanteur qui prend ainsi conscience des tics inutiles qui viennent lester son art. Il ne donne quasiment jamais d’exemple véritablement chanté : l’élève ne doit pas imiter le maître, mais se questionner sur ses ressentis physiques, notamment lors des passages difficiles. L’enjeu n’est pas non plus ici de présenter une contextualisation documentée des œuvres, mais de travailler le corps et la voix, du parlé au chanté, du note à note au phrasé, de l’exécution à l’interprétation."





Vous l'aurez compris, j'ai savouré cette soirée!

 Un stage de théâtre, donné au théâtre Jacques Coeur de notre bonne ville de Lattes, sous la houlette bienveillante d'Olivier  Leymarie du cours Cochet Delavène nous attendait pour le week-end.


Prendre la parole en public, maîtriser sa gestuelle, sa diction, articuler, et surtout, s'engager dans un texte, se faire entendre et susciter l'intérêt des auditeurs.. toute une technique que nous aurons tenté d' apprivoiser, en s'appuyant chacun sur une fable de La Fontaine..


Non, sur cette photo, nous ne faisons pas la sieste, nous travaillons!

Super ambiance de groupe, motivation, partage, fous-rire, trac.. et plaisir suprême d'avoir appréhendé, du bout des doigts,  l'art de la prise de parole.



Je vous garantis que dire la plus courte et une des plus célèbres fables, "la cigale et la fourmi", n'est pas du tout chose aisée ..

Nous avons tellement apprécié ce stage, que nous nous sommes tous inscrits pour une nouvelle session le premier week-end de mars!

Et cerise sur le gâteau, peut-être à cette date, n'aurons nous plus l'obligation de porter ce satané masque!



jeudi 3 février 2022

C'est le retour de la marmotte!

 



Je termine enfin ma longue période d'hibernation et reprends ce blog.

L'année 2021 n'ayant rien de franchement burlesque, j'ai préféré me murer dans le mutisme plutôt que ronchonner à longueur de temps contre ce satané Covid et les mesures gouvernementales prises pour nous en sauvegarder.

A ce jour, je suis triplement vaccinée, ai un stock conséquent de masques, de gel hydroalcoolique, d'auto-tests, et n'ai heureusement toujours rien attrapé. Pas sûre que mentalement je n'ai pas été atteinte..




J'ai par contre en 2021 régulièrement fréquenté les hôpitaux de ma région pour différentes interventions chirurgicales visant à rénover le fonctionnement mécanique de certains de mes organes.

Après une dernière opération ce janvier pour me débarrasser d'un volumineux kyste au poignet (et récidivant, le traître!), je n'ai plus que quelques séances de rééducation à subir afin de pouvoir retrouver une vie normale.. et rejouer du piano, chouette!

A ce jour, je pense en avoir terminé avec la révision générale de la soixantaine.


La vie reprend doucement son cours, et sous le soleil.

Je peux à nouveau sortir et retrouver mes copains de randonnée.

Nous profitons de cette fenêtre entrouverte pour  faire de nouvelles visites, telle celle du musée d'art moderne (le MOCO), et de l'ancienne faculté de médecine de Montpellier:


Enfin, nous avons pu mener à son terme un projet de déplacement à Paris, retrouver mes jeunes et fêter l'anniversaire de mon fiston, tous ensemble, au restaurant, et par une journée ensoleillée, si, si!

Il faut dire, que si nous avions tenté de fêter Noël en famille, le Covid nous a rattrapé et que certains n'avaient pu nous rejoindre.. snif.

Nous en avons profité pour aller voir l'exposition Baudelaire à la BNF, et celle sur la collection Morozov à la fondation Louis Vuitton (une pure merveille)..


Nous avons donc un calendrier d'activités qui se charge à nouveau, quel bonheur!

Au programme: une Masterclass du contre-ténor Philippe Jaroussky, actuellement en résidence à Montpellier, et un stage de théâtre de deux jours animé par les cours Cochet-Delavène sur un week-end, thème: les fables de la Fontaine!

Mon cerveau ratatiné par les confinements va être de nouveau irrigué ..

Mais revenons-en au sujet de ce post que vous attendez tous: le fameux jour de la marmotte!



Punxsutawney Phil a vu son ombre mercredi, ce qui signifie que si vous croyez en la capacité d'une marmotte à prédire le temps, nous sommes dans six semaines d'hiver supplémentaires.

Bien que Phil n'ait pas de diplôme en météorologie, chaque année, le 2 février, les États-Unis se connectent pour sa prédiction.La légende raconte que si Phil voit son ombre, il y aura encore six semaines d'hiver et s'il ne le fait pas, le printemps arrivera plus tôt. En 2021, la marmotte a vu son ombre, appelant à six semaines de froid supplémentaires.

Bon courage, et à bientôt..