C'est officiellement l'hiver aujourd'hui, mais surtout.. Noël approche!

 

Ok, je le reconnais aisément, l'hiver n'est pas ma saison favorite, sauf qu'il y a très bientôt Noël!

Et là, mon bonheur est complet..

Fête qui annonce l'espérance -on en a tant besoin en ces temps troublés-, la joie, les retrouvailles familiales dans la joie si simple de partager ensemble ce moment précieux..

Mon sapin est prêt, la crèche également, les cadeaux sont emballés, mes enfants commencent à arriver, mon pain d'épices cuit et embaume la maison.. que du bonheur!

Pour tout vous dire, je vous souhaite autant de bonheur et d'espérance à vous tous, et passez de joyeuses fêtes de Noël!

Au secours, décembre est déjà là!

 

Mon agenda craque, Noël approche.. pas de panique, je tente de rester zen.

Je positive: après avoir tenté et réussi mon pain d'épices (miam),  ça y est, j'ai confectionné les fameux "bredele" ou gâteaux de l'Avent et déjà commencé à en distribuer. Il faut juste que je tente d'en sauvegarder quelques uns jusqu'à Noël, au risque de devoir en refaire.

Dans la foulée, ne me demandez pas pourquoi, je suis tombée en arrêt dans mon magasin bio sur un lot d'oranges amères, et j'ai craqué.. Erreur fatale, j'avais oublié la difficulté et le temps nécessaire à la chose.. Il me faudra bien 4 ans pour oublier pourquoi je n'en fais pas davantage.

J'ai donc l'impression d'avoir passé une semaine dans une cuisine qui, certes, embaumait, mais ne me laissait plus le temps de faire autre chose.. les repas quotidiens par exemple!

Si le sapin n'est pas encore installé,  nous avons commencé doucement à décorer la maison.

Mais pourquoi suis-je autant débordée?

Je n'ai officiellement que deux activités récurrentes hebdomadaires: 

- une heure de gym "douce" le lundi (un peu difficile en ce moment, le gymnase n'étant plus chauffé qu'à 15° (économies d'énergie de la municipalité), on bouge le plus possible pour se réchauffer, il faut vraiment se motiver pour y aller!

-une après-midi de randonnée le mardi, quand il ne pleut pas, soit une semaine sur deux en ce moment, et les paysages sont superbes en ce moment!

Avouons que nous profitons encore un peu de la météo pour tester nos vélos et faire des balades, nous rendre chez des amis à Montpellier, mais les températures commencent à sérieusement rafraîchir.. pour preuve, nous apprécions de plus en plus les plats d'hiver, boeuf-carottes, potée, choucroute et potages..  c'est un signe qui ne trompe pas: l'hiver est arrivé.

Et puis, et puis.. il y a toutes les sollicitations auxquelles je ne sais pas dire non:

-Une proposition du théâtre pour assister à une répétition?

 Bien sûr que j'y vais!

- Un stage d'improvisation un week-end?

 Mais tiens, et pourquoi pas? 

 Conclusion, je me suis bien amusée, mais l'impro, ce n'est pas pour moi, je n'ai pas grand chose à dire ni à faire, mais au moins, j'ai testé!

Plus sérieusement, nous avons également assisté à une des  Masterclasses de Philippe Jaroussky.. toujours aussi passionnantes à suivre, pour découvrir les techniques de chant délivrées par le Maître à des élèves déjà très doués, dont on  suit la progression au fur et à mesure de la leçon, c'est réellement époustouflant.

Autre sortie au théâtre la semaine dernière:

Un seul en scène de Thierry Lhermitte d'après Simon Wiesenthal qui prend aux tripes et vous interpelle longtemps.. nous en discutons encore: peut-on tout pardonner? La question reste ouverte ..

Et pour conclure sur une note plus gaie, comme il se passe toujours quelque chose à Montpellier, nous avons également visité l'exposition "Lewis Trondheim fait des histoires" au Domaine départemental de Pierresvives (site que nous avons découvert pour l'occasion) .

Ce dessinateur du célèbre Lapinot et autres personnages de BD très apprécié dans ma famille, vit dans notre ville, et arrive à nous arracher des fous-rire irrépressibles, ça fait du bien en ce moment.

Pour info, il est un des membres fondateurs de la revue "l'Association, de l'OuBaPo (Ouvroir de Bande dessinée Potentielle).. donc, à découvrir absolument, surtout quand il y a une expo!

Allez, promis, j'espère vous donner de mes nouvelles avant Noël!

Les nouveaux défis de Ciboulette.

 Ne me demandez pas pourquoi, on m'a fait récemment de nouvelles propositions que je n'ai pu refuser.

Me voilà embarquée dans des expériences totalement inédites.

A papoter à tort et à travers au cours de nos randos, je me suis lancée un beau jour à expliquer à un de mes compagnons, l'importance et la charnière que représentaient St Louis et son siècle dans l'histoire de France. 

Nous devions parler de la ville d'Aigues Mortes, proche de nous, sinon, je ne vois pas pourquoi je me serais lancée dans un pareil discours.

C'est alors que mon ami s'arrêta pour me proposer d'en faire le sujet d'une conférence..

A sa demande, je lui envoyai donc plus tard un bref topo de ce que je pourrais bien proposer, et hop, ni une ni deux, voilà que mon sujet est accepté par la commission ad hoc, et qu'il me faut maintenant sérieusement potasser mon sujet, oups!

Heureusement, cette conférence n'est programmée que pour l'an prochain.. Il faut quand même que je commence à réviser mon sujet, en trouver le plan, ainsi que des illustrations..

Du boulot en perspective!

                            

Seconde surprise, l'association du théâtre ci-dessus dont je suis membre, nous propose, à mon mari et moi, de participer à une lecture sur table, en présence de l'auteur, d'une pièce qui est envisagée de monter un de ces quatre, et on avait pensé à nous pour interpréter un petit couple sur un quai de gare..

Alors, je reconnais, l'expérience était fascinante: interpréter un texte qu'on découvre en le lisant, devant l'auteur et d'autres candidats -de vrais acteurs amateurs investis dans le théâtre-, écouter le même texte dit d'une façon différente.. cela m'a beaucoup plu!

Ne rêvez pas, je ne sais si la pièce va réellement se monter, ni quand, et surtout, je doute que nous soyons retenus, mais j'ai adoré participer à cette lecture découverte, une première pour moi!

Sinon, je tente toujours de maîtriser mon nouveau vélo à assistance électrique.

Il est vraiment exceptionnel, mais il faut que j'acquière de nouveaux réflexes pour ne pas me casser la figure.

Exemple, pour éviter que le vélo ne parte trop vite (et sans moi) lorsque je suis arrivée en haut d'une côte et qu'il faut la redescendre, la règle que je dois mémoriser:

Ne pas oublier de baisser le niveau d'assistance mis pour grimper à l'arrivée d'une montée: au premier coup de pédale, le vélo dévale la pente à toute allure..

Vous l'aurez constaté, je fais encore des découvertes, et j'ai la tête pleine de projets!

Pour conclure, mon dernier coup de coeur littéraire que je tiens absolument à partager:

Sincèrement, ce livre est complètement addictif, je n'ai pas décroché pendant 48 heures de ce "roman", décrivant d'une plume classique époustouflante, la montée au pouvoir et la manière de s'y maintenir d'un certain Vladimir Poutine.

Je ne pensais pas être fascinée à ce point par ce sujet, mais cette réflexion sur le pouvoir, au vu de notre actualité, le tout, je le répète, dans un style magistral, m'a franchement bouleversée.

Pour vous convaincre que ce livre est absolument à découvrir, sachez que je ne suis pas la seule à l'avoir trouvé extraordinaire, il vient d'obtenir le prix de l'Académie française, et figure en bonne place pour le Goncourt qui sera décerné jeudi..

Bonne lecture à vous, chanceux qui allez le découvrir!

Ciboulette débordée, mais en VAE!

 Et le voilà, tout beau, tout neuf, mon nouveau vélo à assistance électrique!

Je le reconnais, l'idée d'en acquérir un me trottait dans la tête depuis un bon moment déjà.. les superlatifs des copains détenteurs de ce type d'engin, mes articulations qui commencent à rouiller, la pénurie d'essence.. 

Toutefois,  l'achat de ce type de vélo ne se serait pas concrétisé aussi vite si nous n'avions pas eu l'idée d'aller faire un tour à la foire internationale de Montpellier.

Une foire internationale, je n'y avais jamais été, donc, lorsque mon époux a suggéré que nous y fassions un tour, j'ai pensé qu'il était temps de combler ce manque.

Malgré l'affiche, je n'y ai rien trouvé en rapport avec le celtique, mais nous y avons passé une bonne partie de la journée.

Un vendredi matin, à l'ouverture pas grand monde, nous étions forcément la proie de tous les camelots faisant chacun preuve d'un bagout à faire pâlir d'envie le moindre apprenti de l' impro.

Toujours amusants, ces stands où ne nous sommes pas arrêté, dont:

les fameux voyants;

la bière locale bien nommée:

le stand de bonbons, nous sommes devenus raisonnables, nous l'avons snobé.

Mais à part cela, quelle débauche de produits en tout genre: accessoires de cuisine, autocuiseurs, moustiquaires, sacs à dos révolutionnaires, outils de jardins, perceuses, mobilier de jardin.. nous avons fini par nous échapper pour arriver au stand de vélos électriques.

 Là, nous avons finalement craqué!

 Après de nombreux essais, rabais, promesse de subvention de la Métropole, ça y est, je pédale maintenant sans complexes devant la moindre côte!

Il faut encore que je maîtrise entièrement la bête, acquière l'ensemble des réflexes avant de démarrer.

Et reçoive les 500 € de l'agglomération montpelliéraine..

Entretemps, une nouvelle sortie au théâtre de Lattes pour assister à du Feydeau, un stage d'écriture théâtrale pour mon mari, une sollicitation du théâtre pour que nous participions à la lecture d'une pièce,  ouf, n'en jetez plus, vivement la retraite!

Pour conclure, une virée à Narbonne dont je vous propose quelques vues, sous la grisaille, certes, mais culturellement superbe.

Enfin, un dernier conseil de lecture, si vous avez fini le merveilleux livre de Valentine Goby dont je vous ai déjà suggéré l'ouvrage "l'île haute", la dernière et surprenante dystopie de Laurent Gaudé "Chien 51", je vous recommande vivement le dernier ouvrage d'Olivier Truc:

Une plongée ébouriffante dans ce pays étonnant des années après les attentats et affaires politiques liées à la vente de sous-marins français..

Le pitch pour vous mettre en haleine: " en 2002, à la sortie d’un hôtel à Karachi, un attentat à la bombe a coûté la vie à 14 personnes, dont 11 ingénieurs français travaillant à la mise au point d’un sous-marin acheté par le gouvernement pakistanais. Toutes les victimes venaient de la base navale de Cherbourg.
Vingt ans après, un jeune journaliste localier proche de l’un des ingénieurs rescapés de l’attentat décide de mener une véritable investigation sur les coupables. Une enquête menée par les Français a certes révélé les probables pots-de-vin ayant servi au financement de la campagne de Balladur, mais tout s’est arrêté là. Les victimes ont été abandonnées.
Le journaliste trouve à Karachi de l’aide auprès d’une jeune lieutenante pakistanaise et d’un homme droit, fidèle aux valeurs du travail bien fait et de la loyauté. Mais il progresse dans une jungle de mensonges politiques avant de s’apercevoir que la vérité de Karachi ne se trouve pas dans les journaux mais peut-être dans les poèmes que tous récitent.
Des personnages attachants et une enquête rigoureuse nous plongent dans les mystères de la ville de Karachi, mais nous dévoilent aussi les luttes de pouvoir régionales et syndicales en France. Un thriller remarquable, furieusement décoiffant, au rythme addictif."

Activités automnales..

 Je commence à m'installer tranquillement dans cette période automnale.

Nous avons de la chance, le soleil nous offre encore quelques belles journées ensoleillées, propices aux premières randonnées, visez un peu l'ambiance de notre virée d'hier près de Pignan, autour de l'abbaye de Vignogoul (ça sent pas bon le sud ces noms là?)

Sur les étals de marché, je me régale de cèpes, de raisins, et commence doucement en cuisine mes préparations pour l'hiver:

Les feuilles de verveine cueillies dans mon jardin macèrent pour ma liqueur de Noël, j'ai ramassé quelques olives sur mon olivier, elles sont en phase de "désamérisation" (trempage dans l'eau changée quotidiennement pendant un mois) avant leur mise en saumure, et j'ai commencé à préparer un petit pot de mélasse de grenade.. j'attends que la saison batte son plein pour en faire davantage.

Culturellement, la saison bat son plein!

Première sortie, une surprise,  le magasin de musique où nous avions acheté notre piano il y a 7ans, nous a convié à une découverte pianistique, à savoir un concert sur 2 pianos, un de confection italienne "Fazioli", maison très récente mais qui semble devenir le must des pianistes, et un de confection plus classique, allemand, le Bechstein.

 Deux pianistes, Vittorio Forte (italien, qui, jouait sur le piano allemand), et David Bismuth,(français, qui jouait sur le Fazioli).

Les deux artistes nous ont régalé en interprétant chacun leur tour des compositions de la même époque, Couperin, Bach fils, Mozart, Rachmaninov et Gershwin.. un petit moment confidentiel, plein de grâce, que j'ai dégusté comme il se devait..

Changement de style dimanche dernier, où nous sommes allés écouter le fameux opéra Aida de Verdi, au Corum de Montpellier.

Divine surprise là aussi, orchestre et chanteurs au top (excepté un abominable canard d'un des trompettiste), et mise en scène tout à fait originale et cohérente.

A savoir, l'orchestre sur la scène, les choeurs au fond, les chanteurs tout devant décor minimaliste (une table, un escabeau..) et un drap servant d'écran diffusant des images des ruines d'Alep.. et la magie opère, l'émotion était là, que du bonheur!

Hier soir, enfin.. théâtre!

Première au théâtre Jacque Coeur de notre bonne ville de Lattes, "les Comédies", d'après Molière.

Conçu et mis en scène par Julien Guill avec sa troupe, ce spectacle d'une heure, reprend quelques scènes des comédies de Molière: George Dandin, le médecin malgré lui, les précieuses ridicules, jouées "à la table", avec le public installé sur scène lui aussi, permettant échanges, communication et plaisir partagé.

En voici la présentation faite par "le Midi Libre":

"Vous les aviez loupés, ils reviennent au théâtre Jacques-Cœur. Les comédiens de la Compagnie Provisoire ont été plébiscités par le public, le théâtre vous les propose à nouveau. "On dirait que Molière serait un auteur, acteur, metteur en scène et chef de troupe contemporain…

Alors que la troupe de Molière est en tournée, trois de ses jeunes interprètes retraversent les premières farces et les comédies en un acte de leur illustre mentor. Ils plongent alors sans filet, débordants d’enthousiasme, dans la farce et la critique. Une critique acerbe et violente que Molière porte sur les comportements de ses contemporains. 

Croquant les codes régissant les castes, il dénonce l’effroyable pouvoir de l’hypocrisie. Attention le public est sur la scène!"

Et on recommence la semaine prochaine!!!

Jours tranquilles à Lattes.

 

La canicule s'est enfin enfuie avec grand fracas: orages, pluies diluviennes, bourrasques de vent et invasion de moustiques.

Les températures sont à nouveau plus clémentes, les nuits fraîches nous permettent de dormir, les petits matins nous semblent même un peu frisquets, on dirait que l'automne pointe le bout de son nez.

La nature, grillée par le soleil reverdit peu à peu, les feuilles des tilleuls et platanes commencent à tomber, et sur les marchés, cèpes, poires, raisins et grenades refont leur apparition..

Bref, je respire. L'excitation de l'été retombe, nos rencontres musicales familiales se sont merveilleusement bien déroulées, et nous avons su gérer la trentaine de participants, record jamais égalé à ce jour.

Mes derniers hôtes de l'été sont repartis hier.

Maintenant que le tourbillon des visites, hébergements, repas est retombé, j'ai l'impression d'être un soufflé en train de se dégonfler!

Tout est remis en place, rangé, nettoyé, les photos classées dans mon ordinateur, des souvenirs plein la tête, et la vie reprend son cours.

Bientôt la reprise des randonnées, du théâtre, des concerts..

Par contre, pause sur les cours de piano: je souhaite cette année me consacrer à perfectionner les morceaux que j'aime et que j'ai étudiés -et en partie oubliés- pour me concentrer sur un répertoire choisi, propre et présentable que je puisse jouer à tout moment en me faisant plaisir, sans "dévorer" mon temps à zapper d'un nouveau morceau à un autre. Serait-ce le début de la sagesse?

Il faut bien le reconnaître, j'ai pris un an de plus, et soufflé mes £µ bougies en ce début septembre..

La vie reprend donc son cours, le Covid nous a permis de nous retrouver, les fêtes de Lattes ont pu se tenir cet été, avec leurs courses camarguaises, leurs défilés de chevaux, taureaux, et on a l'impression qu'une parenthèse s'est enfin close et que l'on peut à nouveau revivre presque "comme avant", et c'est bon.

La vie reprend, et c'est également le retour au cinéma!

Voici donc un florilège de quelques films vus cet été pour échapper à la chaleur:

- le fameux "Nope" de Jordan Peele, dont j'avais apprécié le premier film "Get out".

J'avoue être sortie un peu désemparée de la projection, ayant la fâcheuse impression d'être passée à côté, bref, de n'avoir pas compris grand chose, mais m'étant régalée du visuel, les images étant superbes. Après avoir lu les critiques et explications de ce film, j'ai mieux compris son intérêt, bref, à revoir lors d'un prochain passage à la télé.

La canicule nous a également poussé à nous rafraîchir dans les salles obscures pour aller voir le hit de l'été "Top Gun Maverick".. bien fichu, mais je cherche encore quel besoin a poussé le réalisateur à faire le remake du premier? Bon moment cependant, au frais, et sans prise de tête, avec de bien belles images..

Autre style ce matin, "Kompromat", de Jérôme Salle, dont j'attendais beaucoup, puisque le scénariste n'est autre que mon auteur chouchou Caryl Ferey!

Je vous en livre le synopsis: "Russie, 2017. Mathieu Roussel est arrêté et incarcéré sous les yeux de sa fille. Expatrié français, il est victime d'un « kompromat », de faux documents compromettants utilisés par les services secrets russes pour nuire à un ennemi de l'Etat. Menacé d'une peine de prison à vie, il ne lui reste qu'une option : s'évader, et rejoindre la France par ses propres moyens.."

Une intrigue bien ficelée, un scénario bien léché, une interprétation magistrale, je n'ai pas été déçue, par contre, j'ai eu un peu frisquet, la clim du ciné étant à fond, et les personnages principaux évoluant dans la neige!

Et enfin, le nanar absolu , durée une heure (ouf!), assez long pour s'ennuyer, mais pas assez pour prendre le frais:

Une seule idée paresseusement étirée tout le long du film.. mais qu'est-ce qui a pris à ces acteurs d'accepter de jouer dans ce film????

Nous arrivons également à la rentrée littéraire, et je me régale...

Après avoir savouré le dernier livre de Valentine Goby "l'île haute"

Me voilà plongée dans le dernier ouvrage de Laurent Gaudé: 

Ne l'ayant pas encore fini, je vous ferai ma critique lecture dans un prochain post!

Confitures, coulis et canicule.

 Je vais bientôt manifester: les conditions de travail en cuisine sont actuellement insoutenables!

Je réclame donc que la saison des tomates et des abricots soit officiellement décalée à l'automne, ou au printemps, voilà.

Cet été est particulièrement chaud, je ne suis pas la seule à m'en être aperçue.

Nous fermons portes et volets dans la journée pour tenter de garder - un peu- la pseudo fraîcheur de la nuit, la piscine, bien qu'affichant sa température de 31 degrés, nous semble fraîche.. vous dire que la seule idée d'allumer la cuisinière ou le four est une incongruité totale.

Et voilà que le marché regorge de fruits gorgés de soleil et de sucre, les abricots sont dodus, charnus et mûrs à point, la saison s'achève.. c'est le moment d'en faire des confitures pour l'hiver.

Pleine d'enthousiasme, dimanche matin je remplis mon panier de ces fruits, les prépare, sort ma grande casserole, le sucre.. commençant à suer un bon coup, je regarde le thermomètre dans ma cuisine: 39 degrés!

La seule idée de commencer la cuisson me liquéfie sur place.

Résultat: j' ai bien soigneusement macérer sucre et fruits dans ma bassine, et j'ai fait ma confiture à minuit passé.. en paréo.

J'ai donc attendu quelques jours pour m'attaquer au coulis de tomates.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je décidai d'être prudente, et cette fois, me levai très tôt le matin pour le confectionner. 

Sauf que, sincèrement, faire du coulis de tomates avant son petit déjeuner.. ce n'est guère engageant, et on cuit avant que le soleil ne chauffe trop.

Je vais donc continuer à me gaver de salades en tout genre, melons et pastèque, avant de rallumer ma cuisinière.

Heureusement, il y se passe actuellement cet évènement dans la région:

 et nous en profitons allègrement, partant à la découverte de jeunes interprètes et compositeurs contemporains, que du bonheur!

La canicule qui nous tient cloîtrés en journée me permet de travailler comme jamais mon piano..

Finalement, la saison est sympa.