jeudi 26 février 2015

Avis de retraite!

Retraite: voici quelques définitions qu'en donne le Larousse:


  • Action de se retirer de la vie active, d'abandonner ses fonctions ; état de quelqu'un qui a cessé ses activités professionnelles : Prendre sa retraite.
  • Lieu où quelqu'un se retire pour vivre dans le calme.
  • Première explication, hier, 25 février, c'était l'anniversaire de mon père et de mon mari.
    Or, ce dernier a atteint l'âge auquel il peut prétendre à prendre sa fameuse retraite en octobre ou décembre...
    Personnellement, je commence à nous rêver comme ces deux-là:

    Nous envisageons d'ailleurs de quitter la grisaille parisienne.. rien que le choix du style de vie occupe nos conversations de petit-déjeuner:  maison ou appartement? et nos soirées: sites immobiliers sur le net, bilans..
    Cela correspond à la seconde définition, quoique "vivre dans le calme" ne soit pas vraiment dans notre style: nous avons déjà plein d'occupations en vue!

    Dimanche, nous fêterons donc son anniversaire en famille, ce sera "choucroute party" et dessert surprise!



    Tout pourrait donc être calme et tranquille,  mais la vie réserve des surprises, pas toujours agréables.
    En effet, un de mes beaux-frères, qui vit à l'autre bout du monde (San Francisco),est à l'hôpital, où il vient de subir une transplantation des 2 poumons!
    Si, si, c'est possible.. 12heures d'opération quand même..
    Miracle de la technologie, tant médicale, pour mon beau-frère, que spatio-temporelle, pour tous, grâce à un site dédié qui mérite tous les éloges:
    Ma soeur a pu nous communiquer, sans passer et recevoir des tonnes de coups de fil, en temps réel,  de l'hôpital les avancées de l'intervention, les suites opératoires, et nous pouvons lui envoyer des messages, photos et commentaires en retour!

    J'avoue que cette situation a quand même mobilisé pas mal de mon énergie..
    Donc, après toutes ces émotions, je pense que nous avons tous droit à une retraite selon une dernière définition du Larousse:
    "Éloignement où l'on se tient des préoccupations profanes pendant quelques jours pour se recueillir ; lieu où se déroulent ces exercices."

    Pour me changer les idées, et puisque la vie continue,  je suis allée hier soir à mon cours du Louvre qui portait sur.. les talons (de chaussures) dans l'histoire..
    450 années d'écart, mais les mêmes critiques sont adressées tant aux dames du XVIIème qu'à lady Gaga!
    (photo de Mariano Vivanco)

    Allez, une dernière pour sourire:  le regard de la reine d'Angleterre sur les chaussures de la femme du président turc!

    Promis, juré, non je ne porterai pas ces chaussures!!!

    vendredi 20 février 2015

    Le 2 février, c'était le fameux jour de la marmotte!

     Et voilà, tous les ans je laisse passer ce fameux jour de la marmotte..
    Voici donc, en retard, les prévisions données par nos copines et diffusées le 2 février par Ici Radio Canada:

    "Shubenacadie Sam a vu son ombre lundi matin, ce qui laisse présager encore six semaines d'hiver. Même chose pour Punxsutawney Phil, en Pennsylvanie. Mais, en Ontario, Wiarton Willie n'a pas vu son ombre lorsqu'il est sorti de son terrier, ce qui pourrait signifier que le printemps arrivera tôt dans cette province! 
     Selon le folklore populaire, si la marmotte ne voit pas son ombre, c'est que l'hiver se termine. Mais à voir ce qu'Environnement Canada prédit comme météo au cours des prochains jours, on pourrait croire que la marmotte s'est terrée dans son trou dès qu'elle a senti le froid intense lundi matin, à Shubenacadie, en Nouvelle-Écosse."

    Pour le moment, nos marmottes ne se sont pas trompées.. en ce qui concerne Canada et Etats-Unis..

    Je ne m'interroge plus sur l'éventuelle influence du climat sur l'effondrement de mon biscuit de Savoie tenté ce jour, j'en suis sûre!




    jeudi 19 février 2015

    Il y a comme cela des jours..

    ..où il ne se passe pas d'évènements grandioses ou extraordinaires à raconter.
    Je ne pense pas que mon repassage, mon marché et mes courses vous passionnent!


    Les vacances scolaires sont arrivées, peu de monde dans les magasins ou dans les rues, d'ailleurs, il ne fait pas un temps à avoir envie de sortir se balader, même si de temps en temps le soleil daigne montrer le bout d'un rayon.
    J'en  profite alors pour m'occuper de mes plantes sur mon balcon et faire la coupe de mon bonsaï .

    Mes tentatives culinaires sont surprenantes: voilà qu'un de mes  gâteaux au chocolat reste cuit au milieu (mi-cuit?), et que mes macarons sont mous..
     Je n'avais pas du mettre la bonne tenue pour pâtisser!

    Allez savoir pourquoi, ma première tentative de gâteau de Savoie, inspirée par une vidéo de Mercotte, fut une pure réussite..

     Merci Mercotte!


    Donc, je bouquine, cuisine,  travaille mon piano, et vais au cinéma voir des films rigolos.
    Sauf, que là, pour le coup, vacances obligent, même le matin il y a du monde, j'avais perdu l'habitude!
    Deux films visionnés, un fort sympa:


    "Florence et Vincent Leroy ont tout réussi. Leurs métiers, leur mariage, leurs enfants. Et aujourd’hui, c’est leur divorce qu’ils veulent réussir. Les ex-époux modèles se déclarent la guerre : et ils vont tout faire pour NE PAS avoir la garde des enfants." .
    Amusant,drôle et méchant, mais aurait pu être encore plus féroce!

    Par contre, une médaille d'or pour celui que je viens de voir:

    "KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé."
    Une parodie de James Bond à la Tarentino, so british, avec Colin Firth toujours aussi gentleman, et Samuel L. Jackson en méchant zézéyant..
    Un savant mélange de James Bond,  Kill Bill, Chapeau melon et bottes de cuir.. détonnant.
    Du délire à l'état pur, ça fait du bien!


    vendredi 13 février 2015

    Tout, tout, tout, je sais tout sur le bibi!

    Si vous l'aviez oublié, je vous rappelle que je suis toujours les cours de l'Ecole du Louvre portant cette année sur "scandales et transgressions vestimentaires".

    Mercredi dernier, le thème de la leçon était: "les excès des coiffures du XVème siècle aux années 1920".
    Je ne vous ai pas parlé des cours précédents, bien que très intéressants, et vous vous demandez certainement pourquoi donc je tiens absolument à signaler celui portant sur les coiffures, surtout quand on connaît ma p'tite tête qui m'interdit le port d'un chapeau toujours trop grand, et ma coupe courte, seule acceptable pour mes cheveux de bébé!
    Ceci doit expliquer cela, sans compter que j'ai découvert un univers très rigolo.
    Je tiens à rassurer de suite mon prof qui ne met aucune documentation sur son site et interdit les photos dans son cours, j'ai tout recherché sur le net.

    Donc, tout le monde connaît, grâce aux contes et gravures de nos livres d'histoire au collège, les fameuse coiffures "en hennin",

    ou celles dites "à cornes":
    Ce que j'ignorais totalement, c'est que celles-ci étaient violemment critiquées, leur hauteur empêchant de passer les portes, " l' Eglise décrétant leur port comme un péché,  le terme lui-même de "hennin" étant une insulte signifiant corne de sanglier, et qui dit corne, dit mauvaise vie, diable, d'où sorcellerie..
    Avouez que vous n'avez jamais pensé à cela en feuilletant vos livres scolaires ou en vous extasiant sur les enluminures de "la cité des dames" de Christine de Pisan...

    Sautons d'époque pour passer aux extravagances de la cour de Louis XIV à Louis XVI..
    Là, il y a vraiment de quoi faire, entre les gravures de mode, et les caricaturistes!
    Voyez un peu cette coiffure "à la Belle Poule", dont le nom ne correspond pas à la personne qui la porte, mais à celui de la frégate ayant remporté une victoire contre les anglais!


    Ridicule, me direz-vous.. oui, mais regardez un peu une création de Philip Treacy, en 1995, coiffeur officiel des têtes couronnées anglaises et autres:

    Ben.. pas beaucoup d'évolution, non? mal de crâne en moins, sans doute..

    J'avoue que la reconstitution d'un camp de bataille sur un chapeau fait sourire:
    Les caricaturistes s'en sont d'ailleurs à l'époque donné à coeur joie, et n'hésitez pas à chercher sur Google celles d'un anglais nommé Matthew Darly, fou-rire garanti!


    Ma préférée, celle-ci, montrant le caractère peu pratique de la coiffure :



    Relativisons un peu, croyez vous que ce bibi soit plus pratique aujourd'hui pour monter en voiture?


    Certes, plus de risque ici de brûler son chapeau en cognant un chandelier...
    Les fleurs et ornements de nos belles du temps passé qui nous font sourire, sont toujours d'actualité, et fort à la mode:


    Pas de sexisme, les messieurs sont aussi ridiculisés...(pour info, ceux-ci étaient surnommés "les macaronis" en Angleterre..).

    Enfin, je ne peux m'empêcher de vous parler des fameux "cabriolets", qui pourtant semblaient très sages et qu'on aperçoit parfois sur les photos de nos arrières grands-mères:


    Pas de pitié là non plus pour ces bibis! Ils dissimulent trop le visage et permettent donc tous les excès, visez un peu:



     


    Dans le même temps, la morale critiquait violemment aussi le port du manteau à capuche trop large qui pouvait cacher une grossesse, voire les produits de rapines..
    Sans vouloir entrer dans la polémique, le fait de porter des vêtements trop amples et de dissimuler son visage est toujours d'actualité..

    Donc, je le reconnais grâce à ce cours, les "chapeliers toqués" ont toujours existé.. et sont toujours adulés!
     Je suis vraiment contente de ne pouvoir porter de chapeau...















    jeudi 12 février 2015

    Un énorme coup de coeur!

    Dur, dur, quand on finit un bouquin de Laurent Gaudé, comme je l'ai fait la semaine dernière, de se replonger dans un autre livre.

    Crainte d'être déçue, je me replonge dans un brave polar, puis me décide à commencer un des ouvrages qui fait partie de la sélection du jury des lecteurs, dont je vais d'ailleurs ce soir officialiser ma candidature.

    Et là, le choc, un livre magnifique, celui-ci:


    Le résumé:
    "Rencontrer une fille tatouée au Japon ; sauver la vie d’un homme sur un paquebot en mer du Nord ; nager avec les dauphins aux Bahamas ; faire l’amour à Moscou ; travailler à Dubaï ; chasser les lions en Tanzanie ; s’offrir une escapade amoureuse à Rome ; croiser des pirates dans le Golfe d’Aden ; tenter sa chance au casino en Slovénie ; se perdre dans la jungle de Thaïlande ; faire du stop jusqu’en Floride.
    Le seul lien entre les personnages est l’événement vers lequel tous les regards convergent en mars 2011 : le tsunami au Japon, feuilleton médiatique donnant à tous le sentiment et l’illusion de partager le même monde.
    Mais si tout se fond dans la vitesse de cette globalisation où nous sommes enchaînés les uns aux autres, si chacun peut partir très loin, il reste d’abord rivé à lui-même et à ses propres histoires, dans l’anonymat."

     Je ne trouverai pas mieux à vous dire que la critique de Marine Landrot, (Télérama, 27 août 2014)

    "Ça se passe en Israël, en Russie, à Dubai... le jour de 2011 où le Japon a tremblé. Une suite de récits incarnés, portés par la même onde de choc.

    L'auteur revient aujourd'hui avec un roman sphérique, un roman globe, traversé d'histoires au laser qui fendent la croûte terrestre pour rejaillir de l'autre côté de la planète. La terre tremble, ce 11 mars 2011, et, tout autour du monde, chacun sent sa tectonique intérieure à l'oeuvre.
    Laurent Mauvignier capte les secousses mentales d'une série de personnes apparemment prises au hasard, ce jour-là, au Japon, en Israël, en Russie, à Dubaï, en Tanzanie ou en Floride. De petites vignettes photographiques en noir et blanc, grandes comme des timbres-poste pour affranchissement grande vitesse, séparent les récits, ou plutôt les unissent, car le passage d'une histoire à l'autre se fait avec une impressionnante fluidité.
      Qu'ont en commun cet employé philippin d'un grand hôtel de Dubaï, conscient que « les hommes simples ne sont pas là pour éclairer le monde de leur lumière mais seulement pour le servir », et ce retraité flingué sous les yeux de sa femme par des pirates des temps modernes dans le golfe d'Aden ? Qu'est-ce qui rassemble ce futur papa russe, tenté par une aventure homosexuelle le jour de l'accouchement de sa femme, et ce vieux passager d'une croisière, amnésique et abusif, prenant sa fille pour une infirmière alors qu'elle ferait bien de soigner sa vie de femme ?
    Tout et rien, et c'est ce grand écart qui intéresse Laurent Mauvignier, ce doute permanent sur les relations de cause à effet, cette absence de certitudes malgré les similitudes flagrantes, les recoupements, les hasards troublants.."

    Empruntez ce livre, achetez-le, louez-le, volez-le... mais surtout, lisez-le!
    Il éclaire notre monde où les frontières semblent se rapprocher mais où les hommes ont de plus en plus de mal à exister, à se connaître, à communiquer.. le tout remarquablement bien écrit, d'une plume légère et poétique pour des  faits graves..

    Que du bonheur, je vous dis!!

    jeudi 5 février 2015

    un petit moment de bonheur..

    bernstein

    Pour une bouffée de bonne humeur, je vous conseille de cliquer sur le lien ci-dessus..
    Pas d'effets secondaires, mais un grand sourire garanti..

    La littérature toujours fidèle à mes côtés!

    En 2015, Ronchon 1er se surpasse.
    Ne vous inquiétez pas, il y a bien un rapport avec la littérature.. non, pas avec la BD.


    Voilà un moment que je n'avais pas eu à faire avec mon charmant voisin du rez de chaussée.
    Rien  ne change depuis les 17 années qu'il a emménagé.
    Des procès, de nombreuses expertises sonores, tentatives de médiation. je ne voyais pas ce qu'il pourrait trouver de nouveau.


    Pauvre naïve que je suis!
    Ronchon 1er me prévient hier midi que des experts de la mairie vont passer dans l'immeuble.
    Effectivement, 2 messieurs charmants demandent à me parler, me présentent leur carte, et m'expliquent qu'ils font partie du" service  environnement, développement durable" et sont "techniciens hygiène" de la ville...
    A ce titre, ils interviennent à la demande de mon voisin, pour qui le bruit de l'immeuble en général, et de ma porte en particulier est une gêne, que dis-je, une nuisance sonore, et ils viennent vérifier, voire me proposer conseils et médiation.

    Plus adorable que moi, il n'y eût jamais.
    Tout en leur rappelant que tentative de médiation il y eût, mais, sans succès, suite au refus de l'intéressé..
    Du coup, Ronchon 1er commence à se justifier et m'accuse de tous les maux qui l'accablent.
    Il a des ennuis à son travail parce qu'il est réveillé toutes les nuits, et donc, soit arrive en retard, soit n'est pas capable de bosser  correctement.. la faute à qui????

    Les braves techniciens de la mairie, un peu ébahis après cette diatribe, lui font remarquer qu' il avait pourtant  déposé une demande pour élever... des poules (!!!!!) dans son jardin, et que ces bestioles là, elles, faisaient vraiment du raffut!
    Un poulailler dans mon immeuble.. au moins, je n'aurais pas perdu mon après-midi en découvrant que si, si, il avait bien envisagé d'en installer un, "puisqu'il y a bien des ruches dans la ville".. (??)


    J'ai donc appris qu'un coup de chiffon imbibé de Pliz, ou autre marque, atténuerait le "clang" de ma porte, et eu confirmation que non, rien ne m'oblige à la changer, c'est une porte qui fait un bruit.. de porte.
    (par contre les poulaillers sont bien interdits).

    En temps normal, j'aurais été plus qu'agacée par cet acharnement récurrent, mais, je venais de finir le dernier livre de Laurent Gaudé, un de mes auteurs favoris:



    "En ce matin de janvier, la jeune Lucine arrive de Jacmel à Port-au-Prince pour y annoncer un décès. ..Hébergée dans une ancienne maison close, elle fait la connaissance d’un groupe d’amis qui se réunit chaque semaine pour de longues parties de dominos. Dans la cour sous les arbres, dans la douceur du temps tranquille, quelque chose frémit qui pourrait être le bonheur, qui donne l’envie d’aimer et d’accomplir sa vie. Mais, le lendemain, la terre qui tremble redistribue les cartes de toute existence…
    Pour rendre hommage à Haïti, l’île des hommes libres, Danser les ombres tisse un lien entre le passé et l’instant, les ombres et les vivants, les corps et les âmes. D’une plume tendre et fervente, Laurent Gaudé trace au milieu des décombres une cartographie de la fraternité, qui seule peut sauver les hommes de la peur et les morts de l’oubli.
    "


    Dès que Laurent Gaudé sort un livre, je me précipite, avec toujours la même crainte d'être déçue: il n'est pas possible qu'un écrivain arrive à chaque fois à me faire vibrer, m'emplir de poésie, d'une phrase, me faire toucher la beauté et la fragilité de la vie, bref, me parle et me bouleverse..
    Et ce dernier bouquin remplit encore une fois merveilleusement sa mission..
    L'auteur déclare: " j’ai écrit Danser les ombres, surtout, pour faire ressortir la beauté de ceux qui luttent, même petitement, même dérisoirement, ceux qui s’arcboutent pour rester debout, ceux qui continuent à croire à la fraternité et à la possibilité de l’amour.  ”

     Au diable les mesquineries de Ronchon 1er à mon encontre,  la littérature est à mes côtés!
    Pour fêter cela, je me suis à nouveau inscrite comme membre du jury du "Prix Libraires en Seine"...




    mardi 3 février 2015

    Trois films, sinon rien!

    Vous me connaissez, ces débuts d'année hivernaux ne  valent rien pour mon moral qui joue au yo-yo.

    La semaine dernière, tout allait bien, on fêtait les 25 ans de mon fiston en famille.. petite parenthèse enchantée, qui s'est transformée en très mauvais film, voire en sinistre navet.


    Le résumé: mon fils a quitté la région parisienne, ses amis, son boulot début décembre pour suivre l'amour de sa vie à Tours..  vendredi dernier,  sa copine lui annonce que tout est fini et qu'il doit la quitter.
    Pour rappel, elle participait dimanche chez nous à sa fête avec cadeaux..


    Dimanche, donc, mon mari a pris sa monture, notre fameuse Honda Jazz, et est allé récupérer le fiston et ses affaires..
    Bref, scénario pourri, auquel personne n'a rien compris.

    Du coup, pour me changer les idées, je me paye des toiles, excellentes celles-là!
    La première:
    Avec Benedict Cumberbatch et Keira Knightley, on se régale!
    je vous en livre le synopsis:
    "Durant la seconde guerre mondiale, Alan Turing et son équipe de décodeurs aident les alliés à craquer les codes de la machine Enigma,, dans une véritable course contre la montre. Le groupe de mathématiciens, de linguistes, de champions d'échecs et d'agents secrets bénéficie de l'appui du Premier ministre Winston Churchill qui leur fournit toutes les ressources nécessaires.
    Le film est une fiction centrée autour des moments clés de la vie de Turing, de sa triste adolescence à la fin de sa vie, condamné pour homosexualité."
    Tension, course contre le temps, les préjugés, décors, costumes, et surtout, acteurs tout est parfait!!
     Ce film est un grand film, qui a enrichi de plus ma culture perso en me faisant connaître ce mathématicien de génie..
    Par contre,  je ne sais pas si les scientifiques avérés trouveront le film à la hauteur des découvertes de ce personnages, mais pour les incultes comme moi, ce fut un excellent moment!

    Autre, film, vu ce matin, autres style:


     Dommage qu'on parle assez peu de ce film allemand, il vous tient en haleine pendant une heure trente!
    Allez, zou, le résumé:
    "En juin 1945, Lene Winter aide son amie Nelly Lenz à revenir à la vie. Celle-ci, survivante des camps, a perdu toute sa famille. Défigurée, elle se fait reconstruire le visage et ne ressemble plus tout à fait à ce qu'elle était. Passionnément amoureuse de son mari Johnny, un pianiste, cette ancienne chanteuse part à sa recherche et le retrouve dans un cabaret. Il ne la reconnaît pas mais trouve néanmoins qu'elle ressemble à sa femme qu'il croit morte. Il lui propose un étrange marché : Nelly, qui se fait appeler Esther, doit se faire passer pour la "défunte". Il pourra ainsi récupérer son argent... "
    Ce film est envoutant, et fait appel à notre mémoire cinématographique ( Les yeux sans visages, Vertigo, Pygmalion), et rempli d'émotion..Tous les appels, gestes, que fait cette femme pour se faire reconnaître de son mari et qu'il ne perçoit pas, tout entier à tenter de la faire ressembler.. à qui elle est!

    En conclusion, les scénarios des films au cinéma sont nettement mieux construits que ceux de la vraie vie, et on y pleure parfois, mais pour de faux!