jeudi 27 novembre 2014

Noël approche, et j'ai la tête dans les étoiles!

Je viens de réaliser que dans maintenant moins d'un mois, Noël sera déjà passé!

Je me suis donc empressée hier soir de faire ma lettre au Père Noël, de la lui envoyer par mail, je constate qu'il l'a imprimée.


Je pense en effet avoir été très sage, et être récompensée de toutes mes gamelles de l'année, si possible pas avec des attelles ou autre plâtre, j'ai donné, merci!

Pour me sentir dans l'ambiance, j'ai  confectionné hier des petites meringues, pour faire joli et décorer les desserts:

Bon, le problème étant que je n'aime toujours pas le sucre, donc pas les meringues non plus.
J'ai au moins le plaisir de pâtisser sans prendre de kilos..(quoique, ces derniers temps, j'ai repris 2 kilos.. ).

Mais l'essentiel est que, depuis hier, j'ai la tête dans les étoiles!


Pas seulement à cause de l'approche de Noël, mais parce que je suis allée voir le dernier film de Christopher Nolan, Interstellar:


Deux heures quarante de voyage dans l'espace qu'on ne voit pas passer, un peu de mystère, des images éblouissantes, bourrées de références ( ici Marcel Duchamp?)
 de poésie (un Dali?),


 des paysages sublimes (et là, un tableau de Hopper?),


clin d'oeil à Hokusai (la vague!!), Kubrick ( 2001), un vrai scénario et des acteurs au top..


Du vrai cinéma comme on aime..
Je n'ai toujours pas atterri et suis encore là-haut...


Chuuut.. ne pas me déranger....

lundi 24 novembre 2014

Un week end culturel et culinaire.

L'un ne va pas sans l'autre chez moi..
Donc, hier, grand soleil, températures agréables, pas question de rester enfermée.

Après mon tour au marché, être allée écouter mon mari jouer de l'orgue au culte (bravo, bravissimo!), nous voilà partis directement tous les deux à Beaubourg pour aller voir l'exposition consacrée à Marcel Duchamp.


Marcel Duchamp, toute notre jeunesse! L'irrévérence, la drôlerie, les jeux de mots..
Surprise agréable: il n'y a pas la queue, et l'expo est accessible, nul besoin de se contorsionner pour apercevoir un bout de toile..

Oui, mais voilà, soit c'est nous, soit c'est l'artiste, mais la cause a pris un méchant coup de vieux..
Phénomène en son temps, il semble qu'il ait fait des émules qui soient allés plus loin, et du coup, nous parlent davantage..
J'ai réalisé que l'intérêt que je portais à Duchamp avait changé et relevait davantage d'un phénomène dans l'histoire de l'art que ses oeuvres elles-mêmes..
Je ne sais pas si je suis très claire, là.

D'ailleurs, la prochaine expo à Beaubourg sera consacrée à.. Jeff Koons..


Pour en revenir à un sujet plus terre à terre, venons en à mes dernières tentatives culinaires.
Youpi! j'ai enfin réussi à faire des petits choux qui ne s'effondrent pas et peuvent être garnis de chocolat..


Sauf que,avec ma recette, suivie les yeux fermés, je me suis retrouvée avec une soixantaine de choux à farcir!


Pour deux, avouez que cela faisait beaucoup...
Il y a donc eu distribution générale de choux au chocolat dans mon immeuble le soir!
Aucun rapport avec Marcel Duchamp, je vous l'accorde.
Quoique.. un ready made de ma cuisine envahie de choux au chocolat.. c'aurait pu être une oeuvre d'art!

jeudi 20 novembre 2014

Les hasards du calendrier..


 

Aujourd'hui, nous sommes le 20 novembre, et, au cas où vous ne l'auriez pas remarqué en écoutant la radio, ou  en sortant de chez vous, ni au bureau.. c'est le jour du "beaujolais nouveau".


Personnellement, j'ai un peu de mal avec cette boisson que je ne trouve pas terrible, et qui ne mérite pas selon moi,  un tel ramdam, mais bon, tous les goûts sont dans la nature.
J'ai réussi ce matin à en éviter la dégustation sans vexer quiconque, au marché, sur le trottoir devant la pizzéria,  puis la boutique de mon boucher (par contre, sa terrine de sanglier était super)..  c'est décidé, je ne sors plus!

Je persiste à me demander qui décide des dates de toutes ces célébrations, et s'il y a quelqu'un qui s'amuse à les faire se succéder dans un ordre surprenant.

En effet, si aujourd'hui c'est le jour du beaujolais, hier c'était... la "journée mondiale des toilettes"!
Si, si, je vous assure, soutenue Bill Gates, l'ONU..
Je vous laisse apprécier le logo, tout en finesse.
Par contre, c'est très sérieux, je vous cite le message pour cette année, du Secrétaire général de l'ONU himself:
« Nous avons l’obligation morale de mettre un terme à la défécation à l’air libre et le devoir de protéger les femmes et les filles contre le risque d’agression et de viol découlant de l’absence d’installations sanitaires. »




  Si je veux bien reconnaître l'urgence et la réalité du problème, il faudrait par contre éviter cette succession de journées qui n'ont aucun rapport les uns avec les autres!




lundi 17 novembre 2014

J'aime pas le mois de novembre.


C'est dit, tous les ans à la même époque, j'ai envie de me rouler en boule sous ma couette et de commencer mon hibernation.

Bref, ce mois de l'année me rend morose.

C'est vrai, quoi, il fait gris, il pleut, beurk, ça ne donne pas envie de sortir pour faire quoi que ce soit.


En novembre, tout est fait pour vous donner le cafard: le jour des morts, la Toussaint, le 11 novembre et ses commémorations...

La seule chose que l'on pourrait trouver rigolo, ce sont les citrouilles, m'enfin, bof,à part en faire une fois un potage, on ne va pas en refaire tous les jours,( surtout que ce n'est pas si terrible comme légume, pas vraiment de goût, difficile à couper.).


La seule perspective supportable, c'est.. d'attendre tranquillement le mois de décembre.
Cà, c'est un mois chouette, puisque durant ce mois, on prépare Noël!!

Donc je me mets en mode "pause", et tente de travailler mon piano.. allez, rêvons un peu, Ciboulette en action:

jeudi 13 novembre 2014

Explosion de siphon.

On ne se méfie jamais assez des siphons.

Qu'ils soient culinaires pour faire une p'tite mousse ou des verrines:





Ou simples éléments de plomberie comme ceux qui équipent nos lavabos:


Les deux ont une tendance naturelle à exploser au pire moment, et soit à repeindre la cuisine ( je l'ai déjà expérimenté à la mousse de framboise), soit à inonder la salle d'eau.

Tout ça pour vous dire que j'ai consciencieusement épongé samedi dernier, un siphon ayant décidé de faire des siennes lors de l'essorage de ma machine à laver...

Bon maintenant, je sais qu'il s'agissait de ce machin-là, mais sur le coup j'ai surtout sorti seaux et serpillières!

Après quoi, j'explique mon désarroi à mon époux, lequel, ni une, ni deux, démonte l'engin... qui lui reste dans la main.. complètement effrité le machin, une vraie coquille d'oeuf!

Qu'à cela ne tienne, le magasin de bricolage n'est pas loin, le remplacement d'un siphon n'est quand même pas sorcier, que diable.
Ben si.
Même si le vendeur a trouvé le "siphon universel" qui va chez tout le monde.
Sauf chez nous.

On est samedi, pas de plombier à l'horizon, pire encore, il va y avoir le pont du 11 novembre mardi... que croyez vous qu'il arriva?
Mon plombier est passé mercredi (hier) soir remplacer la chose en sifflotant, et surtout déboucher le tuyau d'évacuation..



Ca y est, j'ai pu faire à nouveau fonctionner mon lave-linge... sans éponger partout, ouf.
Me voilà certes délestée d'une somme rondelette, mais la visite d'un plombier est une des rares qui réjouisse autant le coeur et suscite un sourire béat chez la personne qu'il daigne visiter!

Me voici donc emplie de fraternité envers mon prochain, ce qui tombe bien,  car aujourd'hui, c'est..la..



 J'ai bien regardé, les siphons ne sont pas concernés.
Donc, je l'avoue: j'aime pas les siphons!


lundi 10 novembre 2014

Attention: chef d'oeuvre à lire sous réserve de présentation d'un certificat médical!

Mieux vaut être prévenu, le livre ci-dessous est un chef d'oeuvre, mais on n'en ressort pas indemne.


 Résumé de la quatrième de couverture:" des siècles après la fin de l'Homme Rouge, des morts-vivants, des princesses et des corbeaux s'obstinent à poursuivre le rêve soviétique."

 C'est court, pour un bouquin de 617 pages, et pourtant, ça m'a donné envie jeudi dernier dans ma librairie, je suis partie avec et l'ai dévoré ce week-end.
L'ayant fini vers 1 heure du matin, je n'en ai pas dormi de la nuit.
Peu de livres m'auront fait un tel choc!

J'ai trouvé sur le net un résumé un peu plus conséquent à vous soumettre:
"Taïga sombre et immense, steppes infinies… La scène se passe d’abord après l’irradiation complète de la Sibérie et l’écroulement de la Deuxième Union soviétique, puis des siècles plus tard. La région, dévastée par des accidents nucléaires, est à jamais inhabitable. Entourés de paysages grandioses, des soldats fantômes, des morts vivants et d’inquiétantes princesses s’obstinent à poursuivre le rêve soviétique. Désormais le centre du monde a un nom, Terminus radieux, un kolkhoze dont la pile atomique s’est enfoncée sous terre. Solovieï, le président du village, met ses pouvoirs surnaturels au service de son rêve de toute-puissance : vie et mort, amour éternel, renaissance. Assisté par l’immortelle Mémé Oudgoul, il règne en maître sur le destin des hommes et des femmes qui ont atterri là. Non loin du kolkhoze passe une voie ferrée où circule un unique convoi, toujours le même. Prisonniers et militaires cherchent en vain le camp où leur errance prendra fin. Mais, là encore, Solovieï ordonne l’histoire. Il leur faudra attendre des milliers d’années pour que s’éteigne sa présence dans leur cauchemar."

J'admire déjà le rédacteur de cette synthèse qui détache les faits de ce roman fourmillant.
Mais, l'intérêt et la fascination que suscitent ce livre ne résident pas dans le seul récit.

L'auteur vous plonge dans  un univers où l'espace-temps n'existe plus, les siècles s'étirent pour les personnages principaux, qui ne savent plus s'ils sont morts ou vivants ..ils marchent, de plus en plus fatigués, dépenaillés,se croisent,  se perdent dans l'immensité du paysage, dans leurs souvenirs, réels ou fantasmés, telles des marionnettes d'un cauchemar éveillé.
Tout est rythmé par les incantations chamaniques d'un personnage tout-puissant, incantations absolument incompréhensibles mais d'une poésie hantée et magique qui s'adresse directement à un lieu secret de notre esprit..

Tout ici est contradictoire et déconcertant: les morts ne le sont pas tant que ça, les vivants sont peut-être morts et ne le savent pas, soldats et prisonniers d'un même train filant vers un "camp" rêvé où la vie aura enfin un sens, qui échangent leurs rôles, le chaman immortel se transforme en corbeau qui survole les terres irradiées et finit par se lasser lui aussi de son éternité, le froid glacial cohabite avec le feu des piles atomiques en fusion..

On plonge dans ce livre sans se douter de ce qui nous attend.
Peu à peu, comme envoûtés, on doit lâcher nous aussi nos repères spatio-temporels, stylistiques, logiques, on se retrouve à errer dans ce roman fascinant, à se révolter également parfois comme les personnages (ah, non quand même, c'est trop, je ne comprend plus rien!), et à déguster les délires poéticos-délirants qui nous sont imposés..
Quand le livre se termine, on se retrouve hébétés.. avant de réaliser que nous  avons, en fait accepté d' être  les marionnettes hypnotisées  de l'auteur!

Heureusement, le soleil brille ce matin...
J'ai un peu l'air d'un zombie, mais je viens de secouer ma poussière radio-active sous la douche, j'ai encore des cheveux, hop, la vie est belle!


jeudi 6 novembre 2014

Retour à l'école.

Youpi!

Hier, les cours de l'école du Louvre ont recommencé, j'ai donc repris le métro pour m'installer sagement  avec mon cahier tout neuf dans l'amphi rénové de cette vénérable institution.


Grand moment, j'ai enfin senti mes neurones qui s'agitaient à nouveau.. ça me fait du bien.

Thème du cours suivi cette année:
Histoire de la mode et du costume: scandales et transgressions vestimentaires du XVIème à nos jours"

Je l'avoue, sujet grandiose, drôle et passionnant!
Comparer les talons de dames vénitiennes à ceux de Lady Gaga (aucune différence), déterminer ce qui choque, heurte, qui, quand et pourquoi.. vaste sujet, agrémenté de tableaux, photos..
Me sens mieux tout soudain.

Pour chatouiller mes neurones qui avaient vraiment besoin d'excitation après la méga bronchite que j'ai eue, mon libraire m'a également fourni le nécessaire, à savoir:

«Le destin de l'homme n'est pas facile. On vit, on meurt, puis on se change en démon.»
Je vous copie la 4ème de couverture (ne serait-ce que pour ne pas avoir à écrire le nom de l'auteur):
"Lire Andrus Kivirähk, c’est à chaque fois se donner la certitude que l’on va entrer dans un monde extraordinaire. L’Homme qui savait la langue des serpents (Prix de l'Imaginaire 2014 du roman étranger) nous avait habitués à l’idée qu'il était possible d’épouser des ours, d’avoir pour meilleur ami une vipère royale ou encore de voler dans les airs à l’aide d’ossements humains. Les Groseilles de novembre démontre un peu plus les talents de conteur de l’écrivain. Nous voilà cette fois-ci immergés dans la vie quotidienne d’un village où tout pourrait sembler normal et où, très vite, plus rien ne l’est. Les seigneurs sont dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques paissent sur les rivages, le diable tient ses comptes et, partout, chaque jour, les jeux de l’amour et du désir tirent les ficelles de la vie. À la fois hilarant et cruel, farce moyenâgeuse et chronique fantastique, Les Groseilles de novembre est considéré en Estonie comme le meilleur roman d’Andrus Kivirähk."
Je l'ai commencé.. un délicieux délire.. que du bonheur, un pur enchantement en ces temps tristouilles. faut dire que j'avais été enthousiasmée par son précédent bouquin..

Enfin, pour titiller mon odorat ayant retrouvé ses capacités,  j'ai cuisiné ce matin des écorces d'agrumes confites.. un pur bonheur!

Etape séchage, avant enrobage de sucre...
Miam!

dimanche 2 novembre 2014

Ronchon 1er pète un cable!

Ronchon 1er, vous le connaissez maintenant, c'est mon voisin du rez de chaussée de mon immeuble.
Il a emménagé il y a 16 ans de cela et depuis, ne cesse de ronchonner contre le bruit que nous faisons tous exprès pour le réveiller..
Inutile de lui signaler que depuis ce temps, il aurait pu faire des travaux d'isolation phonique, son gros dodo ne serait plus perturbé et nous serions tous tranquilles, l'a pas assez de sous et c'est à nous de respecter ses siestes et couchers nocturnes (à 21h30).

La semaine dernière, il a encore réussi à nous surprendre:
..il a écrit  directement au stylo bille sur les murs du hall d'entrée (alors qu'il y a un panneau d'affichage..) ses horaires de réveil nocturne en nous demandant de bien vouloir nous dénoncer!!!
Si, si, je vous le jure, il peut le faire..

Là, j'avoue, ce fut la goutte d'eau qui a fait déborder le vase..
Un dépôt de plainte en bonne et due forme, et un voisin qui est allé le sommer de lessiver les murs.. ce qui fut fait, par sa femme.

Donc, résumons: non, ce n'est pas un vieux célibataire, il a 47 ans, 3 enfants, il n'est pas au chômage, sa femme non plus...
Il ne correspond à aucun des stéréotypes connus dans ce genre de cas...

Ronchon 1er est unique, et il est à nous!!!
A moi, les mânes de Michel Audiard..Tant de citations de ce réalisateur me viennent à l'esprit..

Mais que va-t-il donc encore bien nous inventer??
A suivre...