mercredi 27 février 2013

Adieu et merci M. Hessel.

Ciboulette toute désemparée..
Je reconnais qu'aujourd'hui, je subis un double choc dont j'ai du mal à me remettre.

En effet, ce matin, j'apprends la disparition de Stéphane Hessel.
Rien que son histoire personnelle m'avait fascinée.
"Diplomate, ambassadeur, résistant, écrivain et militant politique.
Né allemand, arrivé en France à l’âge de 8 ans. Naturalisé français en 1937, normalien, il rejoint les forces françaises libres en 1941 à Londres. Résistant, arrêté et déporté à Buchenwald, puis à Dora, il ne doit la vie qu’à une substitution d’identité avec un prisonnier mort du typhus et à son évasion.
Il entre au Quai d’Orsay en 1945, et fait une partie de sa carrière diplomatique auprès des Nations unies (dont le siège est, à l'époque, installé en France, à Paris, au Palais de Chaillot), où il assiste comme témoin privilégié à la constitution de la charte des droits de l’homme et du citoyen".
Avoir vécu tout cela, mine de rien, c'est impressionnant!

Quoi qu'on puisse penser du personnage, c'est une voix, un rire, un oeil qui pétille, un visage embelli par ses rides, son sourire et surtout un message pétri d'amour et d'humanisme qui vient de nous abandonner.

Qui maintenant osera nous crier: "Indignez-vous!?
Ce petit livre qui a fait le tour du monde m'aura aidée à m'accrocher à mes colères contre la bêtise, les injustices, à ne pas les trouver vaines mais justifiées et surtout, m'aura donné un formidable espoir en la nature humaine et la force que l'on peut déployer lorsqu'on est ensemble.
Qui osera encore nous dire "soyez heureux, le bonheur est contagieux"?

Merci de nous avoir réveillé, de nous avoir redonné confiance en nous-mêmes, envie d'être acteur de notre vie et solidaire de celle des autres, de nous avoir sorti de notre torpeur de consommateur et spectateur passif de notre existence!
Ne nous restera -t-il plus à entendre maintenant que le message "achetez le dernier gadget trucmuche et vous serez heureux, sinon, vous ne serez qu'un pauvre naze"...
Qui osera encore dire:"« Je considère qu’il ne faut pas vivre trop vieux, mais avec plaisir tant qu’on a les moyens de s’exprimer. La mort est pour moi un grand projet. »


Autre départ ce jour qui me frappe par sa coincidence: la renonciation du Pape.

Là aussi, quoi qu'on puisse penser de Benoit XVI, du catholicisme, du christianisme et des religions en général, au-delà des à priori, il s'agit également d'une voix qui nous parlait du sens de notre vie, qui portait un message d'amour et d'espérance, nous demandait de nous engager vers notre prochain et qui décide volontairement ici de se retirer du monde.
J'admire le geste, l'humilité qu'il faut pour oser se défaire de sa charge et reconnaître sa faiblesse.. ce n'est pas donné à tout le monde.

Il n'empêche que je me sens toute chose.
Deux personnes qui osaient nous parler de spiritualité, d'amour du prochain, de solidarité et d'engagement qui se taisent le même jour..
J'ai comme un manque.
Me sens bizarre..

mardi 26 février 2013

Mon repas d'anniversaire..

Je n'allais pas vous laisser en plan après vous avoir raconté mes mésaventures pour la préparation du repas d'anniversaire de mon mari qui avait lieu dimanche dernier!

J'avais donc préparé un repas alsacien.

Ce qui veut donc dire, décor de table assorti:

Vous admirerez la nappe brodée, les verres.. et surtout le fameux plat en terre que j'ai cherché pendant 3 jours.

Voici donc, le clou du menu, le fameux baeckoeffe avec son couvercle:


Et hop, après une nuit de marinade et 3h30 de mijotage au four.. on le soulève d'un geste majestueux pendant que d'autres débouchent la bouteille de pinot gris:

Vous avez de la chance, cette fois-ci, j'ai réussi à prendre quelques photos des plats avant que tout soit vidé.
Pas pour le plateau de fromage, mais pour le dessert, si, ouf.

J'avais donc fait un cake au citron accompagné de poires au caramel et de crème glacée..miam..
Je suis très fière de moi:


Appétissant, n'est il pas?
Nous étions tous réunis par un dimanche glacial et neigeux, (mon fils par intermittence à cause de son boulot), il y avait les cadeaux, les rire, le bonheur d'être ensemble..
Bref, un chouette anniversaire!


vendredi 22 février 2013

Quelques découvertes..

Je reconnais avoir été relativement silencieuse ces derniers temps, la faute à une bonne grosse bronchite (pourquoi d'ailleurs dit-on toujours "bonne"?) qui a commencé samedi dernier, premier jour de ciel bleu, et commence à se terminer aujourd'hui, alors qu' il fait à nouveau gris et que quelques flocons sont même tombés ce matin.
J'ai passé la semaine où il y avait du soleil en partie sous ma couette et j'ai séché tous mes cours.
Mais pour la peine, vous avez deux posts le même jour!


Entretemps, j'ai certes cherché ma fameuse terrine, mais, entre deux crises d'éternuements et quintes de toux,j'ai réussi à sortir pour m'aérer un peu et me changer les idées.

Je suis donc allée me réfugier dans un ciné, voir le film "Wadjda" film d'une réalisatrice d'Arabie saoudite!

Comme je ne saurais pas mieux dire, je vous cite une critique du Monde:
"Wadjda est une comédie teintée d'amertume, qui raconte le choc entre une petite fille rebelle, sur le point de devenir femme, et un ordre établi qui n'a pas prévu d'autre place pour elle que celle d'épouse et mère.

Si l'on en sort un peu étourdi, c'est qu'on vient d'être submergé par un flot d'informations, d'intuitions auquel on n'était pas préparé. Encore moins à ce que cette vision de la vie quotidienne d'une famille de Riyad se présente sous cette forme charmante, séduisante.

On découvre Wadjda à l'école dans un groupe de fillettes vêtues de longues robes noires, la tête découverte. Elles sont chaussées de souliers vernis, sauf Wadjda, qui est en baskets. Elle se heurte une première fois à l'institutrice. Sur le chemin entre l'école et la maison, son regard est attiré par une bicyclette, dont l'usage est interdit aux filles. Les efforts désespérés de la fillette pour en faire l'acquisition sont mis en scène avec un humour tranquille dans lequel on peut sans doute discerner une ironie rageuse.
Pour réunir l'argent nécessaire à l'achat du vélo, Wadjda décide ainsi de participer à un concours de récitation et de commentaire du Coran, qu'elle prépare avec un sérieux déconcertant.

Parallèlement, on découvre la vie quotidienne de la mère de l'enfant, qui affronte tant bien que mal l'annonce du second mariage de son époux. On voit aussi, en arrière-plan, une campagne électorale locale, la vie quotidienne des boutiquiers, des employés de la capitale saoudienne.".
Sincèrement, j'ai été enchantée par ce film d'une rare délicatesse et d'un réalisme saisissant.

Enfin, hier soir, un moment de pur bonheur.
Nous avions décidé, mes filles et moi de fêter entre nous l'enterrement de vie de jeune fille de mon aînée -qui s'est mariée le 30 juin dernier..
Pas pu le faire avant le mariage, elle est prof et était de correction de copies, d'oral et de jury de bac..
Avaient suivi les vacances.. puis le plus difficile: trouver une date qui convienne!
La date, c'était hier soir, le lieu, hammam-spa.. sublime dans Paris que je vous recommande (en plus, je vous l'assure, le hammam débouche le nez)!
Nous étions donc au..O'Kari..

Si on lit leur publicité on croit rêver:
"O’Kari est un hammam authentique qui allie la beauté d’un lieu à des techniques ancestrales remises au goût du jour pour des femmes urbaines et contemporaines. Ce hammam-spa à l’ambiance intemporelle, dont l’atmosphère puise sa richesse dans les thermes grecs, romains et orientaux est exclusivement réservé aux femmes et ne reçoit que sur rendez-vous.

Dans de magnifiques caves voûtées d’un hôtel particulier du XVIIIème siècle, à quelques pas du quartier Etienne Marcel et Montorgueil, O’Kari a créé un lieu de détente et de relaxation dans lequel les soins, le bien être et la beauté se rejoignent."

Et bien, sérieusement, pour une fois, le descriptif correspond à la réalité!
Un lieu magique, propre, où l'on se sent chouchouté, où l'on vous gomme, masse, shampooine sur des tables de pierre chaude..


On en ressort toute légère et pleine de bonne humeur.
Petit moment de chaleur et de douceur, très bon à prendre dans cet hiver qui n'en finit pas!


La geste du Baeckeoffe..

Certains, comme les chevaliers de la Table ronde, partaient à la quête du Graal..

Pour ma part, j'ai passé une bonne partie de la semaine à la quête de mon plat à Baeckeoffe!

Explication: dimanche, nous fêtons l'anniversaire de mon mari, et au vu des températures glaciales qui continuent à nous faire frissonner, j'avais prévu de faire un Baeckeoffe.
Pour ceux qui l'ignoreraient, n'étant pas habitués des spécialités alsaciennes, il s'agit d'un plat complet avec des pommes de terre , des carottes , des oignons , du poireau , diverses sortes de viandes que l'on fait mariner 24h dans du vin blanc d'Alsace évidemment ... pas compliqué à faire , juste un peu long à préparer et surtout il nécéssite une cuisson très longue au four (3h30) , dans une terrine bien particulière et très jolie:


Comme vous pouvez l'imaginer, ce plat est assez imposant, et on peut difficilement le perdre.
Moi si.
Il y en a qui perdent des bagues, des petites cuillères ou des boules à thé, moi, c'est un énorme plat qui ne passe pas inaperçu.

J'ai donc passé 3 jours à retourner ma cuisine (pourtant pas si grande), mes placards et à chercher dans tous les recoins possibles et inimaginables sans succès.

En désespoir de cause, je suis descendue vite fait à la cave, sans rien trouver.
Mais j'avoue être un peu claustrophobe, donc avoir juste jeté un oeil sur les cartons..

Ce midi, je prends mon courage à 2 mains et y redescends, et là, tout au fond, derrière des piles de cartons.. j'en trouve un marqué "cuisine".. où j'y ai trouvé enfin mon plat bien emballé!

Alléluia, je vais pouvoir assurer mon déjeuner d'anniversaire!

Je n'ai plus qu'à le remplir...pour faire cesser le fou-rire général de ma famille lorsque je leur ai appris que j'avais perdu la chose en question!

dimanche 17 février 2013

Le soleil est de retour!

La couleur d'aujourd'hui: le jaune!
Jaune comme le soleil qui a enfin décidé de montrer qu'il existait encore sur un fond de ciel bleu parfait.

Jaune comme le fabuleux bouquet de mimosa qui illumine mon salon!

Bref, si je n'avais pas un bon gros rhume, ce serait parfait.
Pourquoi diable faut-il que j'attrape la crève quand il commence à faire beau?
C'est pô juste!

Heureusement qu'avant cela, j'ai réussi à aller au ciné voir le film "Flight", de Robert Zemeckis, avec Denzel Washington.

Je vous le déconseille fortement si vous devez prendre l'avion sous peu, mais c'est un film fascinant..
Ce pilote d'avion, complètement bourré et shooté à la coke qui réussit à poser son avion dans des conditions matérielles et climatiques inconcevables, est-il un héros ou un dangereux alcoolique?
Comment lui se perçoit-il, comment la compagnie tente-t-elle de cacher son problème, comment les problèmes techniques avérés vont-ils ou non servir sa cause..
On ne voit pas passer les 2h 18 du film!

Sinon, amis gastronomes, j'avoue avoir osé sortir vendredi soir, toujours prête à tous les dangers: je vous rappelle qu'une astéroïde allait frôler la terre, et que je n'avais même pas pris de parapluie!
Mais je n'allais pas, pour si peu, annuler un de mes fameux "dîner-copines".

J'ai donc fait la découverte d'un restaurant fabuleux, où je vous invite fortement à aller, un régal pour les yeux et les papilles, un accueil des plus chaleureux grâce à Matthieu, qui a pris la relève de ses parents pour la gestion ce restau et n'hésite pas à s'asseoir avec vous pour vous conseiller, taper la discute, dans un décor sublime.. il s'agit de Loubnane, un restau libanais rue Galande dans le Vème.


Pour vous faire saliver, un photo de leurs fameux "mezzes":

Sans oublier le dessert extraordinaire qu'est le Mouhallabiyeh (Crème à base de lait, parfumée à la fleur d'oranger et saupoudrée de pistaches).

Et pour le décor, si vous n'êtes pas claustrophobes, réservez dans les caves voûtées du XIIIème:

Si vous êtes déçus de ce restau, je m'engage à manger mon chapeau!

lundi 11 février 2013

Vous étiez prévenus!

Je vous avais averti dans mon dernier post: en cette saison, j'hiberne!
Il fait trop gris, froid et moche pour que je fasse autre chose que mes activités habituelles,et encore, je dois fortement me motiver pour me bouger.

Donc, je vais bravement à mes cours de gym, piano, Louvre.. mais j'ai du mal à sortir le bout de mon nez.
Je n'ai même pas réussi ce week-end à aller voir le film de Spielberg "Lincoln".
C'est vous dire...

Sinon, heureusement que c'est la saison des.. oranges amères que l'on trouve sur les marchés!
Que faire avec me direz-vous?
De la marmelade!
2 jours de préparation, macération, pré-cuisson, cuisson et mise en pots..

C'est sublime pour les yeux et les papilles, du soleil en bocal, et la maison en est toute parfumée.

De quoi vous réconcilier avec cette morne saison.

Parce qu'en outre, les gens ne font rien qu'à me contrarier.

Un exemple: mon voisin ronchon du rez de chaussée vient de refuser la conciliation proposée par le médiateur avec les habitants de l'immeuble, au motif que "nous continuons à faire du tapage nocturne quotidien".
Les bras m'en tombent..la syntaxe aussi.
En résumé, quand je ferme mes volets, c'est du tapage nocturne, quand il hurle avec sa femme et qu'on le lui signale, on s'immisce dans sa vie privée..


Autre exemple: depuis septembre, j'ai mal à ma cheville gauche.
Non, ce n'est pas celle qui m'a valu 4 semaines de plâtre l'an dernier, c'était la droite, je pratique l'alternance.
Heureusement que je ne suis pas un mille-pattes.
Quoique, pour le piano, ce serait fort pratique.

Donc, après quelques radios où l'on m'affirmait qu'il n'y avait rien, et après en avoir malheureusement parlé lors d'un déjeuner familial, j'ai eu droit à la vengeance terrifiante de mes jeunes: à chaque appel téléphonique, mail ou autre, ils me demandaient si j'avais pris rendez-vous chez mon médecin et quand est-ce que je deviendrai raisonnable.
Un vrai harcèlement, une revanche sans pitié pour leurs années d'enfance où je les trainais chez le toubib pour les faire vacciner.

De guerre lasse, (et ayant toujours mal) j'ai donc vu mon généraliste.
Lequel s'est écrié au vu des radios que je devais impérativement voir un spécialiste, car non, il n'y avait pas rien, j'avais juste une séquelle d'un ancien arrachement osseux qui ne s'était pas bien ressoudé.

Flûte alors!
Une fois que je commence, je continue mon périple, vais voir le spécialiste, très rigolo au demeurant.. lequel, après une séance de torture de la cheville, me prescrit...des semelles orthopédiques!
Naaaaaannn.. veux paaas..
Pour me soulager dit-il.
Bon, pourquoi pas..j'accepte le coup de vieux.
J'espère au moins en avoir des marrantes, style schtroumph:

Je pense en avoir fini, mais non! Il continue en me prescrivant une IRM (au cas où la douleur persisterait) je vous le donne en mille, pour " douleur exquise du scaphoïde".
Là, mon imagination est partie en vrille, j'ai pensé aux "cadavres exquis", à un bouquin "douleur exquise", j'ai trouvé un humour fou à ce spécialiste, je me suis sentie gonfler de joie..
jusqu'à ce que je trouve le lendemain le terme médical dans le dico:
"douleur vive et nettement localisée".
D'emblée, le soufflé est retombé. Plof.
Demain matin, je vais voir le podologue..
J'ai décrété que les semelles allaient me soulager et que je n'aurai plus mal. Na.
C'est moi qui décide!

Quand je vous dis que je suis mieux au chaud chez moi à faire la marmotte!
J"apprends d'ailleurs en ce moment que le pape vient d'annoncer sa démission.. je ne suis donc pas la seule à être atteinte par la morosité ambiante!

mardi 5 février 2013

C'est décidé, j'entre en hibernation!

Mon gène marmotte s'est réveillé depuis ce week-end, moralité, je passe mon temps à bailler.

Il faut dire que le temps est toujours aussi maussade avec un petit vent frisquet fort désagréable.
Si je regarde le calendrier, samedi 2 février, c'était le fameux groundhog day.
je vous en rappelle le principe: "Selon la tradition, ce jour-là, on doit observer l'entrée du terrier d'une marmotte. Si elle émerge et ne voit pas son ombre parce que le temps est nuageux, l'hiver finira bientôt. Par contre, si elle voit son ombre parce que le temps est lumineux et clair, elle sera effrayée et se réfugiera de nouveau dans son trou, et l'hiver continuera pendant six semaines supplémentaires."

Je ne me souviens plus quel temps il faisait samedi, mais pour ma part, je ne sors pas de mon terrier!

De plus, depuis hier, dès que je mets le nez hors de chez moi, il ne m'arrive que des choses étranges.

Un exemple, hier, en sortant de mon cours de gym, je vais prendre un café avec une copine.
Jusque là, rien que de très banal.
Sauf que cette fois, alors que nous étions tranquillement assises à papoter, un des hommes debout au comptoir bascule tout d'un coup droit en arrière, cogne sa tête sur le sol à mes pieds et reste sans mouvement.
Affolement général, je m'agenouille auprès de lui, lui parle, lui demande de rester allongé, on appelle les pompiers, il veut se relever..
Bref, tout cela un peu traumatisant, pour lui d'abord certes, mais pour moi aussi.

Quelques heures après, je m'en sors faire une course, marche tranquillement sur le trottoir, croise un monsieur, la cinquantaine, bien mis (et non, ni noir, ni maghrébin ni extra-terrestre), qui me regarde fixement, je cherche si je le connais, et là, il me fait un superbe doigt d'honneur sous mon nez!
Devant mon air ahuri, il se met à brailler "pourquoi je le regarde comme cela, c'est quand même mieux que de piquer le sac d'une petite vieille"!

Je cherche encore le rapport et le pourquoi de la chose!

Moralité, on est bien mieux chez soi.

Surtout que je suis plongée dans une série danoise, polar à suspense et rebondissements "the killing" , et que j'ai encore mes chansons à travailler, tant au piano que vocalement..
Pour info, j'enregistre d'ailleurs fin juin mes compositions.
Ne rêvez pas, non, je ne m'inscris pas à la "Star Ac" ou à "the voice" ni ne compte vendre de CD pour arrondir ma retraite.

Allez, je vous quitte pour retourner dans ma tanière,ne pas déranger SVP..



dimanche 3 février 2013

Weia! Waga! Wagalaweia!

Allez, je suis sûre que vous avez reconnu les premières paroles de L'Or du Rhin, (Das Rheingold), prologue en 4 scènes à la tétralogie "Der Ring des Nibelungen" (l'anneau des Nibelungen) de Richard WAGNER, que je suis allée voir vendredi soir à l'opéra Bastille.


Mes aïeux, quel bonheur!
2h30 de pur plaisir, tant musical grâce à Philippe Jordan à la direction d'orchestre, les interprètes fabuleux,un décor saisissant de simplicité et de beauté et une mise en scène ébouriffante qui respecte l'esprit du texte et l'actualise: les dettes non recouvrables, la puissance de la mondialisation, la soif de pouvoir.. tout cela est fort actuel! l’Or du Rhin nous montre l’impitoyable combat des dieux et des nains pour la maîtrise de l’or et du monde..ça ne vous rappelle rien?


Des applaudissement à la pelle, un succès incontestable.. et toujours autant de public pour ce type de représentations..qui a dit que plus personne ne s'intéressait à la culture?

J'en suis sortie sur un petit nuage.. dont je ne suis toujours pas descendue, et prête pour le marathon des opéras suivants. Le 3 mars: La Walkyrie!

Sinon, week-end grisaillou comme de saison, mais avec le retour de mon mari rentré de son périple d'une semaine à Montréal, je suis toute contente. Et oui, je suis encore une incorrigible midinette..chuuuut!

Houba, houba,(j'avoue faire dans les onomatopées ce soir)

Le Prix du Meilleur album au festival de la BD d'Angoulême est allé au 2e tome de "Quai d'Orsay" .. dont je suis fan.

Si je cherche bien, un seul bémol.. l'équipe de France de rugby a perdu son premier match contre l'Italie..
Mais ce n'est pas cela qui va me gâcher mon week-end, na!