mardi 29 avril 2014

Les conseils de lecture de Ciboulette.

Comme le temps est toujours aussi maussade et froid, je bouquine.
Je m'évade.

Deux bouquins m'ont marquée parmi ceux que j'ai lus dernièrement, je vous les recommande donc, partageuse que je suis.

Le premier va vous emmener vers des territoires vierges, une grande épopée, un.. western!
Je vous en soumets le pitch:
"Western des origines, véritable épopée fondatrice, tantôt lyrique, dramatique ou burlesque, Faillir être flingué est d'abord une vibrante célébration des frontières mouvantes de l imaginaire.
Un souffle parcourt l'espace inhospitalier des prairies vierges du Far-West, aux abords d'une ville naissante vers laquelle toutes les pistes convergent. C'est celui d'Eau-qui-court-sur-la plaine, une jeune Indienne dont tout le clan a été décimé, et qui, depuis, déploie ses talents de guérisseuse aussi bien au bénéfice des Blancs que des Indiens.
Elle rencontrera les frères Brad et Jeff traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot brinquebalant tiré par deux boeufs opiniâtres ; Gifford qui manque de mourir de la variole et qu'elle sauve in extremis ; Elie poursuivi par Bird Boisverd dont il a dérobé la monture, Arcadia, la musicienne itinérante, qui s'est fait voler son archet par la bande de Quibble. Et tant d autres personnages, dont les destins singuliers, tels les fils entretissés d'une même pelote multicolore, composent une fresque sauvage où le mythe de l'Ouest américain, revisité avec audace et brio, s'offre comme un espace de partage encore poreux, ouvert à tous les trafics, à tous les transits, à toutes les itinérances
".

C'est un livre choral, drôle, truculent, saupoudré d'une pointe de chamanisme, de mystères, de cavalcades de chevaux, de batailles rangées, de duels.. un vrai western qui se dévore avec plaisir, passées les premiers pages qui mettent en scène chacun des personnages, avant qu'ils ne se croisent, se rencontrent, se battent, se volent, s'entraident avant de finir par se retrouver pour construire leur ville de pionniers.
Un vrai film à lire! Un vrai bonheur de mioche, incluant animaux, indiens, chinois, cow-boys, bandits, saloon et grands espaces!

Autre livre, autre style:

"Présenté comme autobiographique, ce roman décrit l’enfance douloureuse d’un garçon qui se sent étranger à sa famille inculte et vulgaire, son village picard homophobe et raciste, son milieu violent. L’amour, s’il y en a un peu, se fait discret et maladroit. L’auteur raconte les années de souffre-douleur au collège, où deux garçons de son âge lui crachent à la figure et le malmènent. Puis une adolescence à boire des bières à l’arrêt d’un bus qui ne passe jamais, ou pour les emmener vers un chômage certain. Et enfin, la lettre qu’il reçoit, main tendue de l’école qui va le propulser dans un milieu radicalement opposé. Du moins en apparence".

J'avoue avoir été au départ, réticente à lire ce livre, tant le battage médiatique qui avait entouré sa sortie m'avait agacée.
Interrogeant donc mon libraire sur ce qu'il en avait pensé, il me l'a d'office mis dans les mains, sans rien dire, et comme je lui fais confiance, je l'ai lu.

Mazette, la claque!
Un livre choc, dense, d'une rare violence, tant physique que morale et sociale qu'il nous est donné de lire sur la France de 2014, celle de la misère d'aujourd'hui.
C'est cru, violent, parfois insoutenable, condensé sur 210 pages.. depuis "la terre" de Zola, rien ne semble avoir changé, si ce n'est la présence de la télévision toujours allumée.

Un conseil, si vous avez le cafard en ce moment, commencez par le premier livre, mais gardez le second en mémoire!

vendredi 25 avril 2014

J'en suis baba..

Je continue mes aventures culinaires, j'ai encore tant à découvrir!

Hier, je me suis lancée dans la confection de mon premier baba au rhum, et pour une première tentative, je n'en suis pas peu fière, même s'il n'atteignait pas encore celui dégusté chez Cyril Lignac!

Mais visez un peu comme c'est beau, mine de rien, un baba:

Et c'est moi qui l'ai fait..
Il faut dire que vu le temps pourri qu'il fait dehors, je me réfugie dans ma cuisine: il y fait chaud, et ça sent bon.. puisque je fais des confitures de fraises, na!

jeudi 24 avril 2014

"Pumps and circonstances" pour le dernier livre de Sylvie Germain



Faire partie d'un jury de lecture est parfois une épreuve.
Jusqu'alors, j'avais eu du plaisir à lire les livres proposés, avec des nuances, bien sûr, mais j'avais gardé celui qui m'inquiétait le plus pour la fin, "les petites scènes capitales" de Sylvie Germain.

Pour me rassurer, j'avais lu une grande partie des critiques de ce livre, toutes plus dithyrambiques les unes que les autres, de l'Huma à l'Express, de Bernard Pivot à bien d'autres.

Sylvie Germain, j'avais adoré un de ses premiers livres, "l'enfant méduse', en 1991, dont le style, l'audace et le ton m'avait fascinée.
Puis, de livre en livre, j'avais laissé tomber, lassée par le style me paraissant de plus en plus ampoulé (je vieillissais sans doute) et les histoires de plus en plus évanescentes.. ne servant que de prétexte à l'écriture.

Donc, j'ai lu le bouquin en question.

Et franchement, j'ose l'avouer, je n'aime pas du tout, mais alors pas du tout!!
Ca se veut sensuel, émouvant, élégant, élaboré.. et cela me semble un ramassis de jolies phrases, bien tournées, où le nombre d'adjectifs et de synonymes remplacent le style.
Un exemple, pour décrire un arbre, cela donne ceci:
"Son écorce est brunâtre, sillonnée de crevasses et rugueuse au toucher. Les feuilles plates et trapues, sont infusées de lumières, saturées de jaune franc; certaines sont tachetées de rouge-orangé, à peine. Au moindre souffle de vent, le feuillage frémit et répand une formidable sonnaille de jaune, un cliquetis d'or , de soufre, de paille et de safran. Barbara est saisie d'une allégresse aussi plein et aussi nue, aussi pure que cette trémulation de lumière."

Le pompon pour moi étant cette phrase à rallonge que je suggère à un examinateur sadique de donner comme explication de texte à un pauvre candidat au bac:

" Et Paul dans son rêve s'est éveillé, il s'est levé au-dedans de lui-même, il a su qu'il rêvait et que ce rêve était une traversée en profondeur, qu'il était convoqué dans une trouée de sa conscience, aux confins de la lucidité et de l'extravagance, de l'onirisme et de la clairvoyance. Il a regardé couler la phrase scandée de virgules et de points comme autant d'herbes, de branches et de racines livrées au courant. Scansion légère qui ne retient pas les mots, leur impose juste quelques ondulations, un discret ralentissement"
Et il y en a des pages et des pages...

Du coup, pour me laver la tête, je suis allée au ciné... voir "qu'est ce qu'on a fait au Bon Dieu"..et je n'ai pas honte de dire que j'y ai ri!

mardi 22 avril 2014

Tristan et Isolde.. ou Eros et Thanatos.

Toute à la satisfaction de ma journée de Pâques, je n'ai pas eu le temps de vous raconter ma soirée de jeudi dernier avec mon mari à l'opéra Bastille, pour assister à la représentation de "Tristan et Isolde" de Richard Wagner.

Après la Tétralogie du Ring l'an dernier, nous avons replongé dans l'univers de ce compositeur avec le même bonheur.
Sous la direction de Philippe Jordan, cet opéra réunit le metteur en scène Peter Sellars et le vidéaste Bill Viola.
C'est donc une représentation assez exceptionnelle à laquelle nous avons assisté.
Tout d'abord,  parce que Philip Jordan, le chef d'orchestre, est absolument prodigieux.


Il est qui plus est positionné largement au-dessus de l'orchestre, ce qui permet au public de suivre sa direction, et de mieux appréhender les subtilités de la composition musicale. Un vrai bonheur.

La mise en scène de Peter Sellars est pour le moins l'une des plus sobre jamais vue..
Choeurs installés au fond de la salle, personnages tout de noir vêtus, sur fond noir, se mouvant à peine.. mais il faut dire que les 3 actes de l'opéra durent chacun 1h20, heureusement entrecoupés d'entractes, puisque les 2 personnages principaux sont perpétuellement en scène!
En pratique, cela signifie qu'on entre dans l'opéra à 18h, et qu'on en ressort à 23h20.





Outre l'orchestre, les voix, et la musique, le véritable choc de ce spectacle tient à la création vidéo de Bill Viola, qui rythme la musique, interprète le texte dans ce que cet artiste a ressenti de l'oeuvre.

Et là, ça en décoiffe certains. Personnellement, j'ai vraiment apprécié, passée la première surprise de voir des images qui à priori n'avaient aucun lien avec le texte,  mais en exhalaient le sens universel de l'amour et de la mort.


Bon, étant placée dans les premiers rangs,  j'avoue en  être sortie avec un sacré torticolis, devant lever la tête pour lire les sous-titres, se tourner pour chercher les choeurs,  baisser les yeux pour regarder le chef d'orchestre, et les relever pour suivre le mouvement des films..

Ouille, mais quelle expérience..j'en ai encore des frissons!

Comme je suis une piètre commentatrice, j'ai trouvé une critique tellement fouillée et bien rédigée par dans " res musica" que je vous la soumet, si vous avez le temps et le courage de  lire l'article jusqu'au bout, vous comprendrez mon enthousiasme.. et mon torticolis!  :
le rituel Tristan de Sellars à Paris





dimanche 20 avril 2014

Joyeuses Pâques à tous!

J'espère que vous aurez tous passé de très bonnes fêtes de Pâques!

Pour nous, ce fut somptueux.
Ce matin, tout d' abord, lever très tôt pour aller assister à une célébration sur le parvis de la Défense réunissant catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans.. à 7 h30.

Faisait pas vraiment chaud, foule un peu moins nombreuse que les fois précédentes (vacances?), mais des chants, de la joie..

Ensuite, déjeuner familial chez moi.. j'avais mis le p'tits plats dans les grands.. nous étions 8, une bonne tablée très sympa;

Apéro.. je vous montre:






les entrées de la mer (huile d'olive, fruits de la passion, citron):


les entrées de légumes:





et l'entrée à l'assiette: asperges, oeuf mimosa, coeur d'artichauts, tuiles au parmesan, tomates séchées, chips de bacon et toujours huile d'olive et fleur de sel!):

Pour le plat: carré d'agneau en croûte d'herbes et purée à la vanille:



Mais le dessert, admirez ce que j'ai fait de mes blanches mains:



Et visez un peu l'intérieur!!



Cémoikiléfé!!!!

Comme je n'étais pas très sûre du résultat, j'avais préparé des lapins au cas où..




Conclusion: un dimanche de Pâques familial, plein d'émotions spirituelles.. et culinaires!




mercredi 16 avril 2014

Merci à mes aides culinaires..

Comme vous le savez, j'adore cuisiner: choisir mes légumes, mes viandes ou poissons, préparer confitures, entremets et gâteaux..

Si je suis tombée dedans, c'est tout d'abord grâce à mon mentor, j'ai nommé Alain Ducasse, dont j'ai suivi quelques cours à son école,  école de cuisine Alain Ducasse, cours offerts à ma demande par mes anciens collègues de boulot lors de mon départ en retraite.

Puis par mon mari, mes enfants, mes amis..
Et là, j'ai plongé dans un univers fascinant, où l'on découvrait le plaisir de préparer de sublimes plats de saison, avec un couteau, un économe, et une cocotte!

Mais je ne me suis pas arrêtée là, une fois le virus attrapé, c'est pour la vie!
Je m'aperçois maintenant que je ne vous ai pas tout dit..
Je vous envoie des photos de mes p'tits plats, sans vous en communiquer les recettes..par pure flemme,un peu trop pénible à copier, et surtout, parce que ça ne se fait pas.
J'ai donc décidé de vous communiquer mes aides culinaires favoris.. trouvées sur internet!


Hommage toujours à mon mentor, avec l'appli  en bonne place sur mon Ipad:

"Ducasse: Mon Grand Livre de Cuisine"




Ensuite, sur internet "cuisiner avec chef Simon" http://chefsimon.lemonde.fr/ que vous retrouvez sur le site du journal "le monde" en ligne.
Non seulement vous avez des recettes de ce chef, des vidéos, mais aussi une compilation de sites et blogs sur le thème évoqué(légumes, agneau, chocolat..).

Ce qui m'amène à dire un grand merci à mes copines virtuelles préférées!

Tout d'abord: la table lorraine d'Amélie 
Des recettes à la pelle, des explications claires, des superbes photos et une gentillesse naturelle.



"Un déjeuner de soleil", recettes franco-italiennes absolument sublimes!

Vient ensuite une petite merveille:.la Cuisine gourmande de Carmencita


Et enfin, une référence :  la cuisine de Mercotte, 

Vous pouvez vous lancer, il y a plein d'idées de plats à réaliser,  personne pour vous regarder si vous vous trompez.. et ce sera toujours très bon!

A bientôt!

mardi 15 avril 2014

Un super restau testé samedi soir.

Samedi dernier, nous avons enfin réussi à tous nous réunir pour fêter les 28 ans de ma seconde fille.
Les agendas de tout un chacun sont de plus en plus surchargés, mais nous arrivons toujours à trouver une date pour nous retrouver!

En 2014, nous innovons: après le brunch d'anniversaire de mon mari à l'abbaye des Vaux de Cernay, ma fille a proposé que nous allions tester un restaurant près de chez elle, mais pas n'importe lequel, attention les yeux et les papilles:
Le Chardenoux!
Késako Chardenoux? me direz-vous..
Le Chardenoux n'est autre que le bistrot du Chef Cyril Lignac.
"Inscrit aux Monuments Historiques, cet établissement a ouvert ses portes en 1908. La décoration d'époque a été conservée : bar en marqueterie de marbres, et comptoir en étain ciselé de l'après-guerre".

Et non seulement le restau en lui-même est beau, mais ce qu'on y déguste est franchement délicieux..pour une addition somme toute modeste puisque le menu est à 39€!
Visez un peu:
l'onglet de boeuf Black Angus, sauce Béarnaise, et une purée de pommes de terre vanillée.. (que vous ne voyez pas sur la photo)
,
ou ces brochettes de St Jacques:
Et ce baba au rhum!

Un vrai régal, un service très agréable dans un cadre historique..que demander de plus?
Un conseil, allez-y un soir, mais surtout, réservez!

vendredi 11 avril 2014

Les animaux sont de retour!


J'ai eu la chance de bénéficier hier après-midi d'une visite en avant-première de l'ancien zoo de Vincennes, devenu le parc zoologique de Paris.

J'en avais gardé un souvenir de ruines poussiéreuses et d'animaux tristes, et là, mazette, un vrai bonheur!
Tout est neuf, fleuri, boisé, des zones bien aménagées pour que chaque espèce retrouve son habitat naturel, une promenade très agréable dans un environnement printanier sous le soleil!

"Le parc est divisé en cinq vastes zones, la plaine africaine du Sahel, la Patagonie, Madagascar, la Guyane, mais aussi l'Europe. Une sphère tropicale envahie par une magnifique végétation luxuriante abrite une trentaine d'espèces d'oiseaux évoluant en liberté. Tout au long de la promenade du visiteur, une série de panneaux explicatifs lui indique quelle espèce est menacée et pourquoi".

Alors certes, il n'y a plus d'ours ni d'éléphants, les animaux sont encore un peu timides, certains se cachent un peu, d'autres ne sont pas encore arrivés (le puma, le rhino!!!) mais le rocher est toujours là et je reste sous le charme de ma visite.

J'avais bien évidemment pris mon appareil photo, ce qui me permets de vous présenter quelques-uns de ses résidents.
Les girafes, bien sûr,

Les singes, évidemment:
celui-ci étant mon préféré:


Un brave loup a l'air bien sympathique:

Le lion, toujours aussi paresseux en train de faire la sieste.. à tel point que le panneau ne spécifie pas sa dangerosité, mais celle de l'électrification de son enclos:

Un zèbre à deux têtes?:

Un fabuleux ara dans la volière:

Mon copain de sieste:

Bon, je l'avoue, il y aussi des bestioles un peu moches, comme celle-ci: le lamantin (je ne sais pas pourquoi, il m'a fait penser à mon voisin Ronchon 1er)

ou franchement mal fichues:

J'arrête là ma présentation, vous n'avez qu'à y aller finalement!
Par contre, évitez ce samedi, jour d'ouverture, et prévoyez de remplir votre bourse, l'entrée est à 22€, mais elle le vaut bien.

Dernier conseil, si, comme moi, vous partez avec votre appareil photo, gaffe au zoom, il réserve bien des surprises, surtout avec le soleil dans l'oeil et ces satanés animaux qui ne sont pas en peluche et bougent.
Exemple type, j'ai voulu prendre ce paresseux (pourtant, celui-là n'était guère remuant):


On le voit bien, mais j'ai voulu donner un autre coup de zoom.. :
J'ai bien réussi à photographier la grille derrière la bestiole!

Bon week-end!



mercredi 9 avril 2014

Consultation chez mon libraire.


Tout le monde connaît l'angoisse de la page blanche de l'écrivain.
Mais qui a jamais abordé celle du lecteur face à des montagnes de livres qui ne suscitent chez lui aucun désir??

J'ai subi ce syndrome il y a quelques temps, suite à la lecture du fabuleux roman "Confiteor" de Jaume Cabré.

Il est rare qu'un livre me fasse un tel effet, provoque ce sentiment que plus rien après ne pouvait être écrit qui le surpasse, et soit susceptible de produire une tel choc littéraire, un tel abandon une fois le livre clos.

Incapable de trouver un quelconque intérêt à ce qui sortait ces derniers temps, j'ai relu quelques polars, ou classiques, mais je restais sur ma faim.
Inscrite à un jury de lecteur, j'avais pourtant pris un des livres sélectionnés que j'ai fini laborieusement, le trouvant tellement inutile que je l'ai rendu.. il s'agissait pourtant d'un des auteurs que j'apprécie en temps normal, Arturo Perez-Reverte, "le tango de la vieille garde".
Soit le livre était nul, soit c'était moi qui allait mal.

Quand je n'ai plus rien à lire, je n'arrive pas à m'endormir, je déprime, je me sens vide.. bref, la cata!
Je suis donc allée en consultation chez un spécialiste lui expliquer mon cas.

Ouf, c'est un pro, un vrai, qui a su me comprendre et prescrire les remèdes adaptés à mon cas, j'ai nommé mon libraire!

Premier conseil: "le jour des corneilles" de Jean-François Beauchemin (québécois).
Une bonne claque pour sortir de mon marasme intellectuel, un style, une écriture, une histoire, du sens..je revivais.
Pour vous donner une idée, une critique de Martine Laval dans Télérama: « Le Jour des corneilles est un roman d’amour halluciné, un ovni littéraire incendiaire qui brûle les yeux, tourneboule les sens et la morale. Ici, l’horreur flirte avec la grâce. Ce roman-là est requiem et chant d’allégresse, un bouquet de fleurs du mal version XXIe siècle... »

Seconde prescription: "Pietra viva" de Léonor de Récondo (violoniste).
Le pitch? toujours tiré de Télérama " Une poussière étoilée tombe des mots de Léonor de Récondo, et la finesse de ces particules provient d'un geste sûr, comme envoûté. La pierre vivante, « pietra viva », dans laquelle cette romancière sculpte avec ferveur, est un épisode de la vie de Michel-Ange, au creux d'une carrière de marbre, à Carrare"
Avouez que lorsqu'on revient d'une escapade à Florence, ce livre tombe à point nommé!

Enfin, le meilleur antidote : "la lettre à Helga" de Bergsveinn BIRGISSON (islandais)!
Une pure merveille, une ode à la vie, à la passion, aux croisées des chemins que l'on doit prendre, cette lettre à Helga s'adresse à chacun de nous..
Un enchantement.

Me revoilà reboostée pour un tour de piste, en avant pour poursuivre mes rêves!