jeudi 20 juin 2013

La devinette du jour.

Pour se changer les idées en ces temps moroses, bien qu'arrosés, je vous propose la devinette suivante:
où ai-je passé la journée d'hier?

Pas d'idées?
Vous séchez? (j'ironise, là, je sais.. vous êtes trempés suite à la dernière averse)..

Je vais vous aider, en vous donnant quelques indices.

Rien?
Allez, encore un:

Raté! Non, je n'étais pas à Beaubourg.

D'autres indices?

Je sens que vous approchez.. je vous aide encore parce que je suis sympa aujourd'hui:

Mais NOOOON!! Ce n'était pas Eurodisney, même si j'avoue que parfois, on aurait pu se tromper.

Il y en a vraiment de rigolos, je le reconnais, mais non, ce n'était pas un parc d'attractions!


Bon, une dernière chance, les trucs qui font peur:

Vraiment peur:

Et sous l'orage, encore plus terrifiant:

Toujours pas peur? Alors visez un peu le plus gros mastodonte:

Bon, je crois que vous avez deviné..
Un dernier indice pour confirmer, un beau celui-là, et écolo, la classe, quoi:

Mais oui, bravo, vous avez deviné!!

J'étais bien au Salon du Bourget, où, entre deux orages tropicaux, j'ai pu assister à des évolutions bluffantes!

Alors maintenant, les conseils de Ciboulette si vous allez au salon du Bourget, ouvert au public dès demain et tout le week-end.
Equipement de base:
Crème solaire, chapeau, parapluie, lunettes de soleil, K-Way, short, chaussures légères qui ne craignent pas l'eau, sèchent vite et ne font pas gonfler les pieds à la chaleur..
Le look ne sera certes pas terrible, mais vous serez parés pour tous les changements météorologiques d'une journée de juin.

Par contre, je ne pense pas que ceci soit nécessaire, ne vous encombrez pas inutilement.

mardi 18 juin 2013

Un week-end absolument parfait!

Allez, j'ai pris un peu de temps, mais je vous fais le bilan de notre week-end "noces de perle".

Il fallait d'abord que je retrouve mes esprits (que d'émotions!), que je redescende de mon petit nuage, que je trie mes photos, que je range nos cadeaux.. Ca y est.

Donc, samedi, départ pour les Vosges, au Parc Hôtel de Wangenbourg, où nous avions passé notre soirée de mariage il y a 30 ans.

Première bonne nouvelle: le soleil était au rendez-vous. Ce n'était pas gagné d'avance.
Deuxième bonne nouvelle, l'hôtel avait gagné ses 3 étoiles, avec piscine, sauna, jacuzzi.. ce dont les jeunes ont profité.
Troisième bonne nouvelle, le jardin était magnifique!


Et enfin, une petite balade nous a amené jusqu'aux ruines d'un château, nous sommes montés au donjon pour profiter de la vue sur les Vosges..romantique à souhait, je ne vous dis que ça.

Voilà, le décor est planté. Une trentaine de personnes a pu faire le déplacement, autour du repas nous retrouvons la famille, d'anciens copains, et des invités qui n'étaient pas présents il y a 30 ans: nos jeunes.. qui nous ferons remarquer qu'ils auraient bien aimé être là il y a 30 ans si c'était aussi bien!

Des cadeaux.. des cadeaux.. des bouteilles de vin d'Alsace, bien sûr, une bouteille de Château Giscours (Margaux) de l'année de notre mariage, des CD de jazz, d'opéra, des bouquins sur l'année de naissance de chacun de nous 2, l'année de notre mariage,un livre de cuisine, bien sûr, avec un superbe plat alsacien et des tasses à café adorables, des photos encadrées, des discours et un livre d'or confectionné par mes jeunes, où chacun écrira un petit mot.. d'autres cadeaux vont arriver.. sans oublier les bouquets que j'avais déjà reçus à la maison!
Enfin, last but not least, le cadeau-surprise de mes enfants et de leur compagnon et compagne:
une invitation pour un dîner à .. la Tour d'Argent!

Voilà des années qu'à chaque évènement festif nous annonçons que nous allons le fêter dans ce restaurant.. ils ont retenu cette phrase devenue mythique, et nous offrent de la réaliser.
Pfouhouhou!!!
j'ai des enfants super, leur compagnon/ compagne itou!

Le lendemain, retour au temple où nous avions prononcé nos voeux, à Lingolsheim.
Là, surprise, le pasteur avait été visiblement briefé par mes beaux-parents, puisque nous pensions y aller incognito, mais, à la fin du sermon, le pasteur nous appelle pour nous dire quelques mots et nous donner sa bénédiction.
J'avoue que l'émotion était au rendez-vous, et que j'ai failli y aller de ma larme..
Je suis finalement une grande sensible, moi..

Midi, fantastique: nous avions réservé le déjeuner à la célèbre Maison Kammerzel, au coeur de Strasbourg et au pied de la cathédrale.
Je vous fais un cours sur ce restau "Construite pour un riche marchand en 1427, cette maison typique est une des merveilles architecturales de l'Alsace par la richesse des ornements de sa façade et des ses fresques intérieures, rénovées après la seconde guerre mondiale".

Pour vous donner une idée:









Au menu:
Carpaccio de Noix de St Jacques et tartare de légumes à l'huile d'olive,
Contre-filet rôti en basse température, fricassée de pleurotes, asperges vertes et gratin dauphinois:
Et en dessert: tartelette gianduja-citron, glace gianduja..

Le tout accompagné de Sylvaner et de Pinot noir..
Un régal!
Pour mémoire, le chef de ce restaurant n'est autre que Guy-Pierre Baumann, une célébrité dans le monde des chefs!

Comment conclure.. c'est le plus difficile..je n'ai pas du tout envie de conclure quoi que ce soit.. le souvenir de ces journées est tellement fort que je les revis encore, ne serait-ce qu'en vous les racontant.

D'ailleurs, c'est décidé,je ne concluerai rien du tout.
Nous avons renouvelé le bail avec mon mari pour 30 autres années, je savais déjà que j'avais une famille et des amis adorables et chaleureux,(un merci spécial à mon ami Carlos qui m'a permis d'enregistrer le cadeau pour mon mari) qui le sont et le seront toujours..alors..


mardi 11 juin 2013

Aujourd'hui, c'est noces de perle!

Et oui, pile aujourd'hui, ce 11 juin, cela fait 30 ans que nous nous sommes mariés!



Cela paraît un exploit pour bon nombre de personnes, mais pour moi.. c'était hier.. bon, allez, avant-hier!
30 années à vivre ensemble, je crois que nous allons renouveler le bail.

Donc, tout ce week-end, nous fêterons cet évènement, là même où nous nous sommes dit "oui", en Alsace.
Samedi soir, un hôtel.. avec piscine, dans les Vosges, dimanche matin, culte à l'église lieu de notre engagement, et le midi, même restau au pied de la cathédrale de Strasbourg chouette!


Reste plus qu'à croiser les doigts pour que la météo soit clémente..
Nous avons prévu des retrouvailles entre amis, famille, ceux qui peuvent venir en ce mois de juin toujours chargé, mais quelque chose de simple, pas de grande nouba, donc sympa.

Déjà reçu un superbe bouquet de la part de mes parents, et non, pas de celle des aiguilleurs du ciel qui n'étaient pas obligés de commencer leur grève en l'honneur de ce jour.


Bref, ,aujourd'hui,Ciboulette, contente!


Maintenant, un bref compte-rendu de notre sortie de vendredi soir à l'opéra Bastille pour aller voir et écouter "le crépuscule des dieux".

Pour l'écoute.. ce fut sublime, toujours aussi magistralement interprété par l'orchestre dirigé par Philippe JORDAN..
Pour la mise en scène, en revanche... la cata absolue dans toute sa splendeur, et d'ailleurs éreintée par la presse.
Certes, tout est crépusculaire dans ce dernier opéra, mais de là à rendre tous les personnages d'une médiocrité petit-bourgeoise, étriqués..trop, c'est trop! La Walkyrie en ménagère qui range sa vaisselle dans son buffet..
,
le méchant Hagen qui passera tout l'opéra sur un fauteuil roulant ???

Quasiment plus de décor, et un massacre visuel lors de l'incendie final.. qui sera une projection type jeu vidéo sur une toile.. Il aurait fallu fermer les yeux et écouter seulement!
Dommage, parce que j'avais été bluffée par les précédentes mises en scène de cette tétralogie..
Je vous cite une critique de Caroline Alexander:

"Fascination musicale pour l’affligeante fin de parcours d’un Ring qui ne tourne pas rond:
Les poncifs les plus éculés.
Ce que l’on entend, faut-il le repréciser, s’inscrit donc à l’opposé de ce que l’on voit. Malgré une sobriété inattendue lors du prologue et du début du premier acte qui a fait croire à une sorte de Crépuscule de rédemption, les débordements extravagants et les poncifs les plus éculés ont rapidement repris le dessus. Les lumières du premier tableau avec les trois nornes en ombres chinoises sur un plateau tournant sont belles, même si on se demande quoi rime la silhouette d’une vieille femme encapuchonnée de noir qui promène un enfant cloué sur une chaise roulante. On comprendra au dernier acte qu’il s’agit d’Alberich, père et nounou supposée d’un Hagen handicapé moteur de naissance (? ??). En termes de détournement de sens abscons Krämer ne recule devant rien. Une seule belle idée reste à retenir de l’ensemble, celle de cette échelle céleste que grimpe échelon par échelon le manteau de Siegfried mort pour accéder au Walhalla.
"

Là, j'ai l'image, c'est effectivement beau:


"Bouffonneries de carnaval allemand:

Pour le reste, soit 5 heures et 45 minutes de spectacle, entractes compris, c’est au crépuscule d’une Allemagne plus beauf que petite bourgeoise qu’on assiste où la pauvre Brünnhilde, ex-Walkyrie humanisée par l’amour s’est muée en bobonne permanentée au cou serti d’un obligatoire trois rangs de perles. La suite plonge dans les bouffonneries des « Faschings », ces carnavals allemands tant prisés à Münich et à Cologne, guirlandes et oriflammes, brasseries où coule à flot la bière, où les serveuses virevoltent en tabliers de « Dirndl », ces paysannes du sud de l’Allemagne et de l’Autriche, où le chœur devenu armée rouge chaloupe enlacé en brandissant des petits drapeaux blancs piqué de noir… Vu la laideur, on n’en fera pas un inventaire à la Prévert.
"

Bon, vous m'aurez comprise, si j'ai adoré les premières journées de ce Ring wagnérien, le dernier m'a laissé sur ma faim!

Mais bientôt la fête de nos noces de perle...


Et pendant que je vous parlais, un autre bouquet vient d'arriver, cette fois, de mes beaux-parents, les deux familles sont toujours heureuses de notre union, autant que nous!


Précision importante toutefois, je ne veux pas de perle!!

jeudi 6 juin 2013

Mieux vaut patience et longueur de temps, que force ni que rage.

Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais fin mars de l'an dernier, j'avais du changer de chauffe-bains, (et non chauffe-eau!) suite à une panne.
Le dit-chauffe-bains se trouvait dans ma cuisine, et lorsque l'installateur était venu, celui qu'il avait mis à la place de l'ancien était beaucoup plus petit, on en voyait toute la tuyauterie ce qui était vraiment très moche.

Un vrai Beaubourg miniature.
Après de nombreux appels téléphoniques restés sans suite, une première visite d'un chauffagiste, qui se bornera à me dire qu'il existe bien des caches, puis, plus rien, mais cette année le nouveau chauffagiste passe pour l'entretien et s'écrie en voyant la chose: "mais qui vous a fait cela? c'est laid comme tout".
Et moi d'acquiescer en lui rappelant qu'il travaille dans la boîte qui m'a installé cette horreur.
Du coup, hop, il m'annonce qu'il va commander un cache et revenir me le poser, d'ailleurs à quand remonte le dernier ramonage du tuyau d'évacuation?
Bof... me souviens plus..

Donc, cette semaine, il est passé, s'est occupé de tout, et maintenant, j'ai un chauffe-bains normal!


Je reconnais volontiers que cette histoire n'est pas des plus passionnantes, mais pour moi, c'est une vraie victoire!
Un an d'appel et de relance en tout genre (qu'on ne me parle pas de la lenteur de l'administration) mais j'ai eu gain de cause, na!

Dimanche dernier, petit concert fort sympa dans le cadre de l'opération "kiosque en fête" à Courbevoie, où participait mon groupe préféré: "the Vince Mehl blues band".


Allez, encore une pour le plaisir:


Autre sujet de réjouissance, mardi, troisième et dernière infiltration à mon pied gauche!
Comme je ne vois pas pourquoi vous n'en profiteriez pas, je me suis munie de mon appareil photo lors de celle-ci, pour que vous ayez une idée de ce que c'est:
En premier lieu, le médecin installe l'aiguille entre les deux nonossses, là où ça fait mal:


Puis, il visse la seringue contenant le produit avant d'appuyer dessus:


Et non, je n'ai pas voulu lui passer mon appareil pour qu'il immortalise la fabuleuse grimace que je faisais!


Ce qui m'attend demain?
Que du bonheur. Tout d'abord, troisième cours à l'école du Louvre sur...
"méso-Amériques et la civilisation aztèque".. un régal!


Et le soir.. "le crépuscule des dieux dernière journée de la tétralogie de Wagner, "Der ring des nibelungen" à l'Opéra Bastille...


Ciboulette, contente!

A bientôt!

lundi 3 juin 2013

Mon coup de gueule: que fait la ministre des droits des femmes???



Le soleil arrive pourtant, et me voilà ronchon dès ce lundi!


Que je vous explique le pourquoi de la chose.

En 2011, suite à la réforme des retraites votée sous notre précédent gouvernement, j'avais eu, en tant que fonctionnaire, mère de 3 enfants, à faire le choix suivant:
- prendre ma retraite au 1er juillet 2011, avec calcul de ma pension sur les trimestres cotisés valable jusqu'à cette date, donc plus avantageux,
- ou travailler 10 années de plus , avec le nouveau calcul mis en place en 2011, ce qui m'aurait valu de toucher une pension moindre, même avec 10 ans de travail de plus. J'aurais touché le régime plancher de la sécu.

Après de nombreuses cogitations, puisque mon boulot me plaisait,que je n'avais plus d'enfants à la maison et donc pouvais me défoncer au travail, la raison l'emporta, et je décidai de prendre ma retraite.
Travailler plus longtemps pour gagner moins ne me semblait pas un objectif enthousiasmant.
Nous avons d'ailleurs été très nombreuses à faire ce choix.

Depuis, j'avoue avoir découvert une nouvelle vie qui m'éclate, je fais ce que je veux, quand je veux, suis plus disponible pour les autres..

Par contre, effectivement ma rémunération a été divisée par 2 (soit environ le SMIC), puisque, si j'ai travaillé un nombre suffisant d'années, mon nombre de trimestres cotisés n'atteint pas le nombre demandé, et pour cause, j'ai pris un congé parental à la naissance du 3ème, ai travaillé à temps partiel pour aller chercher les enfants à l'école, les élever..
Jusque là, je ne me plaignais pas, c'était mon choix.

Mais, aujourd'hui, je sors de mes gonds!


Pourquoi?

Je viens de recevoir mon "bulletin de pension" du mois d'avril.
Et tout en bas, en tout petit, je découvre la phrase suivante:
"au regard de votre avis d'imposition 2012, vous êtes soumis à la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie. Celle-ci est prélevée sur votre pension à compter du 1er avril 2013 à hauteur de 0,30%.".

Les bras m'en tombent.
Je ne savais pas que le salaire de mon mari rentrait en compte dans le calcul de ma pension.
Je pensais bêtement que celle-ci dépendait des cotisations que j'avais versées pendant mes années de travail.

Donc, parce que mon mari travaille encore, qu'il gagne plus que moi, ce qui était déjà le cas lorsque je travaillais, mais n'avait jamais impacté ma feuille de paie, voilà que ma pension baisse..

A mon humble avis, je ne dois pas être la seule dans ce cas-là!
Combien de femmes avons-nous été à prendre un temps partiel pour élever les enfants, ou ne pas progresser aussi vite que les autres parce que notre souplesse en terme d'horaire (les réunions de service à 17h30, les conseils d'administration le mercredi..) était plus limitée, parce qu'il y avait également le travail domestique qui nous attendait le soir, (jamais reconnu celui-là)..???


Et vous pourrez me dire que les hommes peuvent aussi prendre un temps partiel pour élever leurs enfant, je n'en ai encore connu aucun..

En 2013, voir au niveau de l'Etat que l'on fait maintenant dépendre la pension des femmes du revenu de leur conjoint me dépasse!!
Je ronchonnais déjà contre la fameuse "journée de la femme", là, j'estimerai pour la prochaine que c'est se moquer de nous.

On progresse ou on régresse, les filles en ce moment?