vendredi 24 janvier 2020

Temps pourri dans le Midi.

J'ai vraiment perdu l'habitude du temps tout gris!



Voilà que depuis dimanche nous subissons un ciel plombé, du vent, des averses.. pas de tempête, mais un temps très doux et très maussade qui incite à hiberner.




Bon, c'est l'hiver, le temps des soupes, des gratins, des compotes et des gros pulls, j'en profite pour me débarrasser des corvées que j'oublierai allègrement au printemps, à savoir les rendez-vous de contrôle chez le dermato, ophtalmo, dentiste et compagnie, sans oublier non plus la séance coiffeur!

Pour lutter contre la sinistrose, une bonne rando dans la gadoue mardi dernier, au pas de course pour éviter la pluie, mais fort sympathique pour s'aérer et papoter avec les copains.

Le Louvre ouvre un nouveau MOOC: "L'instant figé, quand l'art saisit le mouvement":

"Est-il possible de capturer, sur une toile ou dans un bloc de pierre, la beauté d’un geste ou la dynamique d’une action ? Par quels artifices créer l’illusion du mouvement, afin d’insuffler de la vie à une œuvre statique ?
Ces questions techniques, récurrentes dans l’histoire de l’art, font partie pour les artistes d’une recherche plus fondamentale : comment capturer et retranscrire dans leurs œuvres le désir, l’émotion, l’énergie vitale ou les pulsions mortifères, ces puissants ressorts de l’âme et du corps qui nous animent ?
Transports amoureux et combats mythiques, exploits sportifs et danses initiatiques : Ludovic Laugier, conservateur en charge de la sculpture grecque au Musée du Louvre, vous entraîne à travers les siècles et les salles du Louvre pour explorer les mille et un gestes qui, du plus épique au plus fugace, racontent l’homme."
Vous l'aurez deviné, je suis inscrite et vient de finir mon premier cours sur "la danse".


Un temps finalement favorable au travail du piano!



Je  redécouvre "Docteur Gradus ad Parnassum" de mon compositeur fétiche (et si difficile à se mettre dans les doigts),  Debussy, et prend le temps d'en analyser les finesses et les subtilités.

Et pour rester dans le domaine ursidé et garder une humeur joviale, en avant pour Baloo et son hymne: "il en faut peu pour être heureux"!


Un temps également pour aller au ciné, voir enfin le film "les Misérables", bouleversant, et programmer d'aller voir "la Llorona" , ce film fantastique guatémaltèque de  Jayro Bustamente..


Vous pensez bien que la lecture reste une de mes activités favorites en ce moment!

Quelques découvertes rayon polar: Lisa Gardner, auteure américaine de best-sellers tels que "la maison d'à côté", "lumière noire" bien ficelés et bien tordus comme je les aime.

Côté nordique, un petit nouveau: Ragnar Jonasson "de l'Islande en intraveineuse", dont vous aurez du mal à demander un de ses livres en librairie, tant les titres sont imprononçables: "Mörk", "Snjor", "Vik", " Sott"(sous-titre: huis-clos à Sigurfjördur). Pas révolutionnaire, mais très sympa.



Enfin, Adler  Olsen ( danois), vient de nous concocter " Victime 2117", la suite des Enquêtes du département V, un bouquin au top,  impossible à résumer. Juste vous dire qu'il parle des réfugiés syriens..



Chance, Pierre Lemaître, nous offre le dernier ouvrage de sa trilogie entamée avec "Au revoir, là-haut", suivie par "couleurs de l'incendie", avec :


Le pitch: "Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu'elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d'une période sans équivalent dans l'histoire où la France toute entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches... Et quelques hommes de bonne volonté.
Il fallait toute la verve et la générosité d'un chroniqueur hors pair des passions françaises pour saisir la grandeur et la décadence d'un peuple broyé par les circonstances.Secret de famille, grands personnages, puissance du récit, rebondissements, burlesque et tragique... Le talent de Pierre Lemaitre, prix Goncourt pour Au revoir là-haut, est ici à son sommet.".

Un bon gros roman populaire, des aventures, des personnages attachants.. top pour cet hiver pluvieux.

Dernier régal, "sur les chemins noirs", et "la panthère des neiges",  de Sylvain Tesson, que j'apprécie de plus en plus..


Dans ses livres, je redécouvre  le bonheur de prendre le temps, le temps déconnecté du mouvement, des écrans, de la vitesse, le temps de regarder autour de nous le visible et l'invisible, de s'ouvrir à la réalité du monde, à être à l'écoute de nos sensations, et surtout, sans prétention aucune, attentifs et respectueux de ce qui nous entoure.

Et çà, çà fait du bien!



samedi 18 janvier 2020

Escapade parisienne.

Nous avons eu une chance incroyable la semaine dernière lors de notre virée à Paris.

Tout d'abord, malgré la grève, nos trains aller et retour ont été maintenus.


Inouï, c'est bien le mot.
Soyons réalistes, on parle bien de la SNCF, le train retour affichait tout de même 25 minutes de retard. Mais, en cette période, il faut savoir être reconnaissant d'avoir déjà un train qui roule.



La météo, dans sa grande générosité, s'est montrée plus que clémente, et nous avons bénéficié d'un temps tout doux, pour nous, pauvres sudistes.

Enfin, nous avons pu nous déplacer dans Paris sans problème, si, si, je vous le jure!
Mes filles avaient leur super application pour ce faire, et en passant par des moyens de transport divers (bus, train, métro..) nous nous sommes rendus d'un point à un autre sans attente..magique, je vous dis.

Nous sommes donc partis le vendredi 10 au matin, pour nous rendre tout d'abord au Louvre, visiter l'exposition Léonard de Vinci pour laquelle nous avions nos places réservées depuis longtemps.
Chance, là encore, nous serions partis une semaine plus tard, le Louvre était fermé pour cause de grève.



Comme nous étions en avance, nous y sommes rendus à pied, en passant par l'Ile de la Cité constater où en était la rénovation de Notre-Dame (snif, c'est vraiment triste).

Ca y est, nous arrivons au Louvre. Mais pas seuls..


Certes, mes tableaux favoris étaient bien présents (il faut bien avouer que la sainte Anne réside en permanence au Louvre), mais trop de monde agglutiné devant les croquis pour les apprécier vraiment.
Anecdote rigolote: un vigile était spécialement affecté à l'un de ceux-ci pour interdire qu'on le photographie, à la demande de la Fondation Bill et Mélinda Gates à qui il appartenait.

Après avoir vainement cherché le célèbre "homme de Vitruve", un gardien nous a informé qu'il avait finalement bien été exposé, mais qu'il était déjà reparti en Italie..

Beaucoup de croquis, d'études, et le plus fascinant, la "réflectographie infrarouge" appliquée à certains tableaux, permettant de découvrir toutes les modifications apportées à l'artiste au fil de la confection de son oeuvre.


Et vous ne couperez pas à mon tableau préféré!



Le lendemain, après avoir été hébergé au Chesnay chez une de mes filles, départ pour la rue du Cherche-midi, fêter, en famille et amis, les presque 30 ans de mon fils, venu tout exprès de Bordeaux, au restaurant "Apéti".
Amis végans ou non, je ne peux que vous recommander ce resto, produits tout frais, savoureux, préparés sur place, et superbe décoration , végétale, bien sûr!


Le soir?
Pendaison de crémaillère chez ma seconde fille qui venait d'emménager elle aussi dans son nouvel appartement..
Comme toujours lorsqu'on se retrouve, fous-rire, jeux, et. bonne bouffe!

Le dimanche était le jour de notre départ, après être passés au Grand Palais visiter l'exposition "Le Gréco".


Cet artiste, mon mari et moi l'apprécions tout particulièrement.
L'énergie, l'élan, la vitalité qu'il déploie dans ses toiles nous bouleversent à chaque fois..



Couleur et mouvement nous empoignent et nous transportent vers le sublime.. à mon humble ressenti.

Un p'tit tour en sortant pour aller voir les fameuses "tulipes" de Jeff Koons non loin de là:


Original, peut-être, çà égaie le ciel parisien, mais bon, je ne me suis pas roulée par terre d'extase non plus, surtout en sortant du Gréco!

Depuis, nous voici rentrés chez nous, avons repris nos activités, la météo divague un peu, entre pluie et soleil, je suis un peu surprise de continuer à voir lézards et moustiques se balader tranquillement au mois de janvier, et je ne vous quitterai pas sans vous faire profiter du charme de notre dernière randonnée:







mercredi 15 janvier 2020

2020 démarre sur les chapeaux de (grande) roue!

Déjà le 15 janvier, le temps passe trop vite, j'ai encore tout juste le temps de vous faire partager:


Topo express.

- événements familiaux, un très triste, le décès de ma belle-mère, et un heureux, un mariage.

-  rencontres: de nombreuses et chaleureuses visites d'amis, d'enfants, sans oublier notre maintenant traditionnelle rencontre musicale familiale fin août.

 - voyages: (outre les visites à Strasbourg, Aix, Montignac, Anduze), notre grand tour au val d'Aoste, et le top au mois d'août, j'ai nommé: le festival de Bayreuth!

- santé: deux interventions chirurgicales de mécanique sous anesthésie générale de mon côté, j'estime avoir rempli mon quota pour un bon nombre d'années maintenant.

- maison: un sauvetage de palmier attaqué par les papillons, un plancher de cuisine inondée refait à neuf, des travaux de rénovation sur chaudière, volets, portail et.. sonnette, ouf, n'en jetez plus.

- investissement: achat d' un 2 pièces dans le quartier Antigone de Montpellier pour bénéficier d'un petit revenu locatif, c'est encore pour l'instant un peu aléatoire, au vu des difficultés que rencontre notre locataire à se rappeler qu'il doit régler son loyer mensuellement.

-surprises: participation à un stage de théâtre, et  un tableau d'Aurélie Salvaing, que nous aimons beaucoup, gagné à l'occasion d'une.. tombola!



Pour fêter comme il se doit le passage de 2019 à 2020, en guise d'apéritif festif, nous sommes allés au concert du Nouvel An au Corum de Montpellier, pour nous divertir avec des airs d'Offenbach, de Bernstein, de Paul Dukas (l'apprenti sorcier), Delibes, Piazzolla et bien d'autres encore, sans oublier, pour conclure, la trop fameuse "Marche de Radetzy".

L'orchestre s'était mis au goût du jour, et je ne résiste pas au plaisir de vous montrer les parures des contrebasses:


A la sortie du concert, petite balade sur la place de la Comédie où des groupes de joyeux musiciens s'en donnaient à plein coeur pour fêter la nouvelle année:


Un peu grisés par cette ambiance pleine d'entrain, nous avons décidé de monter sur la grande roue pour finir notre soirée, comme de grands enfants que nous sommes.



Vous aurez donc un aperçu vu d'en haut de cette fameuse place montpelliéraine!



En bonus, un aperçu du sapin-manège devant le théâtre:



Petit réveillon à deux, puis, nous sommes rentrés pour de bon en 2020, en reprenant nos randonnées, cours de piano, yoga.

Ne croyez pourtant pas que nous allions reprendre de façon plan-plan cette nouvelle année!

Dès le week-end du 11 janvier, nous sommes partis faire une virée parisienne riche en rencontres, expos et découvertes..

Ce sera l'objet de mon prochain post.