mardi 21 février 2012

Et maintenant... le pingouin!



Certains croiront que je me focalise dans le domaine animalier ces derniers temps.
Pas du tout!
Même si les températures hivernales m'ont déjà fait évoquer les pingouins, je vous assure que cette fois, comme pour "la taupe", il s'agit d'une oeuvre culturelle dont je vais vous parler.

Que je vous raconte: en ce moment, les ennuis matériels tombent: chauffe-eau en rade, livraisons perdues.. donc, samedi, je suis allée chez mon libraire préféré faire une provision de bouquins cosmopolites.

Pêle-mêle, j'ai pris en polars le dernier livre de Déon Meyer, sud africain, " à la trace" (700 pages), le dernier Mosby, anglais "les fleurs de l'ombre"(350 pages), et sur les conseils de mon libraire, "les contes du roi Vikram" de Nourjehan Viney, indienne, et "le pingouin" d'Andreï Kourkov, ukrainien.

Un petit bijou, en poche, absolument savoureux.. à dévorer de suite!

Je vous cite le résumé de l'éditeur:
"Victor Zolotarev a recueilli chez lui un pingouin que le zoo de Kiev, au bord de la faillite, n'avait plus les moyens de nourrir. Micha est comme tous les animaux grégaires: sans ses congénères, il est perdu, désorienté et plonge dans la neurasthénie. Dépressif, Victor l'est aussi. Journaliste au chômage, c'est à peine s'il a de quoi survivre. Et nourrir deux personnes n'est pas une mince affaire dans un pays déboulonné. Lorsqu'un patron de presse lui propose d'écrire des "petites croix", des nécrologies pour des personnalités pourtant encore en vie, Victor ne se pose aucune question et fonce. C'est un boulot tranquille et lucratif. Il rédige avec fougue des notices fleuries, jusqu'au jour où les "petites croix" se mettent à mourir, de plus en plus nombreuses.

S'agit-il de crimes commandés par la mafia ? De réglements de comptes politiques ? Malgré les ballets de limousines, les visites nocturnes dans son appartement, les enterrements somptueux où Micha parade, Victor reste le témoin passif d'un monde déboussolé et sans règles, où domine la loi du plus fort, métaphore de l'ex-Union soviétique."

Enfin, pour vous convaincre, une phrase:
"j'ai pas eu de chance avec les femmes. j'en ai eu marre, j'ai pris un pingouin et je me suis tout de suite senti mieux."

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