Hier, les cours de l'école du Louvre ont recommencé, j'ai donc repris le métro pour m'installer sagement avec mon cahier tout neuf dans l'amphi rénové de cette vénérable institution.
Grand moment, j'ai enfin senti mes neurones qui s'agitaient à nouveau.. ça me fait du bien.
Thème du cours suivi cette année:
Histoire de la mode et du costume: scandales et transgressions vestimentaires du XVIème à nos jours"
Je l'avoue, sujet grandiose, drôle et passionnant!
Comparer les talons de dames vénitiennes à ceux de Lady Gaga (aucune différence), déterminer ce qui choque, heurte, qui, quand et pourquoi.. vaste sujet, agrémenté de tableaux, photos..
Me sens mieux tout soudain.
Pour chatouiller mes neurones qui avaient vraiment besoin d'excitation après la méga bronchite que j'ai eue, mon libraire m'a également fourni le nécessaire, à savoir:
«Le destin de l'homme n'est pas facile. On vit, on meurt, puis on se change en démon.»
Je vous copie la 4ème de couverture (ne serait-ce que pour ne pas avoir à écrire le nom de l'auteur):
"Lire Andrus Kivirähk, c’est à chaque fois se donner la certitude que l’on va entrer dans un monde extraordinaire. L’Homme qui savait la langue des serpents (Prix de l'Imaginaire 2014 du roman étranger)
nous avait habitués à l’idée qu'il était possible d’épouser des ours,
d’avoir pour meilleur ami une vipère royale ou encore de voler dans les
airs à l’aide d’ossements humains. Les Groseilles de novembre démontre
un peu plus les talents de conteur de l’écrivain. Nous voilà cette
fois-ci immergés dans la vie quotidienne d’un village où tout pourrait
sembler normal et où, très vite, plus rien ne l’est. Les seigneurs sont
dupés par leurs serfs, des démons maraudent, des vaches magiques
paissent sur les rivages, le diable tient ses comptes et, partout,
chaque jour, les jeux de l’amour et du désir tirent les ficelles de la
vie. À la fois hilarant et cruel, farce moyenâgeuse et chronique
fantastique, Les Groseilles de novembre est considéré en Estonie comme le meilleur roman d’Andrus Kivirähk."
Je l'ai commencé.. un délicieux délire.. que du bonheur, un pur enchantement en ces temps tristouilles. faut dire que j'avais été enthousiasmée par son précédent bouquin..
Enfin, pour titiller mon odorat ayant retrouvé ses capacités, j'ai cuisiné ce matin des écorces d'agrumes confites.. un pur bonheur!
Etape séchage, avant enrobage de sucre...
Miam!
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