mardi 16 octobre 2012

Je suis perplexe.

Non, je ne parlerai pas du prix Nobel attribué à l'Europe, ni du le budget de l'Etat, ni du le match de foot France-Espagne de ce soir..

Je vous parlerai de ma perplexité à la lecture du roman de Patrick Deville, "Peste et choléra", que je viens de finir.

Ce livre fait partie des 10 derniers nominés pour le prix Goncourt.
Un style magistral, un délice de mots et de phrasés, une découverte fascinante d'Alexandre Yersin, jeune chercheur de l'équipe de Pasteur, qui a découvert de bacille de la peste au Japon, et qui eut une vie mouvementé: explorateur, médecin à bord de bateaux, planteur d'hévéa pour Michelin et de l'arbre à quinine en Indochine (s'il avait appelée autrement sa boisson et s'il avait déposé le brevet, il serait le vrai père du coca-cola), curieux de toutes les découvertes: photo, électricité..il sera considéré à sa mort comme un "bouddha vivant" en Indochine.
En perpétuel mouvement "ce n'est pas une vie que de ne pas bouger", ce personnage aura croisé nombre de personnages illustres, de Pasteur à Koch, de Lyautey à Calmette, de Doumer à Joyce..et ce roman nous reconstitue non seulement la vie d'un homme, mais aussi celle d'une époque qui court de 1863 à 1943...

Bref, un livre fascinant.

Sauf que j'ai découvert à sa lecture que la biographie romancée, aussi bien écrite soit-elle.. ce n'est pas mon truc.

J'ai donc appris quelque chose sur moi-même: le roman, oui, le roman biographique, non..
Dommage, car c'est vraiment un bouquin que je recommanderai tout de même.. allez comprendre!

Donc, pour le Goncourt, je vote sans complexe pour "le sermon sur la chute de Rome de Jérôme Ferrari, mon chouchou!

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