vendredi 4 octobre 2013

J'ai fini tous les bourbons!


Non, je ne suis pas devenue alcoolique, je viens juste de finir la saga du "bourbon kid!

Vous ne connaissez pas?
Le premier tome m'avait été offert par mon fiston pour mon anniversaire.
En déballant le cadeau, je découvre donc l'ouvrage "le livre sans nom", écrit par, "Anonyme"
Commentaire du dit fils: "j'ai lu la quatrième de couverture, ça a l'air complètement déjanté, j'ai pensé que ça te plairait". Après réflexion, j'ai décidé de prendre cela pour un compliment.
Je le reconnais, ce n'est pas de la grande littérature, mais ce sont 4 bouquins qu'on ne lâche pas:
- le livre sans nom
- l'oeil de la lune
- le cimetière du diable
- le livre de la mort

Ames sensibles s'abstenir, cette saga est un véritable jeu de massacre, mêlant vampires, loups-garou, morts-vivants, moines karatékas, ambiance western.. certains soupçonnant l'auteur d'être Quentin Tarantino lui-même..C'est survolté et jubilatoire!
Je cite une critique: "réjouissant jeu de massacre, bourré d'humour noir à la Tarantino. L'intrigue de ce polar cinéphile, à la lisière du fantastique, est aussi hilarante qu'addictive".
Une autre? "cette saga est un ovni littéraire où l'originalité le dispute à la parodie. Un univers burlesque, unique et fort"
Pour vous donner l'ambiance, voici le résumé du premier tome:

"Santa Mondega, une ville du sud des États-Unis proche de la frontière mexicaine, oubliée du reste du monde et connue des habitants pour être la ville la plus dangereuse du monde. Tout commence avec la venue d'un homme étrange encapuchonné au Tapioca, un bar local. L'étranger commande un bourbon et après une démonstration de l'hospitalité locale, le boit et... tout ce que l'on sait c'est que les seuls survivants furent l'étranger et Sanchez, patron du bar. Loin de là, deux moines, nommés Kyle et Peto, reçoivent une mission, ils doivent se rendre à Santa Mondega pour aller récupérer une pierre magique (« l'œil de la lune ») censée apporter invulnérabilité à celui qui la porte. Ailleurs, une jeune femme, Jessica, se réveille dans une maison et apprend qu'elle sort d'un coma de cinq ans après avoir été victime d'une tentative de meurtre tandis que l'inspecteur du paranormal Miles Jensen se rend à Santa Mondega pour mener son enquête."

Et ce n'est que le début...


Bon, depuis, je suis repartie dans un bouquin différent, puisqu'il s'agit du dernier livre de Valentine GOBY, celle qui avait écrit déjà "banquises" dont je vous avait parlé.
Là, il s'agit de "Kinderzimmer"

Comme j'ai trouvé une critique de Marine Landrot dans Télérama qui en parle mieux que je ne saurais le faire, je la cite:
"Voilà quelques années que Valentine Goby élargit patiemment sa cour de fidèles, et ce huitième roman consacre son écriture musicale, en cercles concentriques, ondoyant autour de personnages victimes d'un monde qui les dépasse.
Le thème de la maternité, omniprésent, palpite encore et toujours dans cette histoire de naissance en terre hostile. Une nouvelle fois, l'intrigue se passe pendant la Seconde Guerre mondiale, dont la romancière sonde toujours les entrailles comme une échographe... dans ce roman, elle prend le risque de l'innommable et de l'indicible, en s'aventurant encore plus loin, à Ravensbrück, aux côtés d'une déportée enceinte à son arrivée au camp, en 1944. Son fils naîtra sur place, et sera placé dans la Kinderzimmer, la « chambre des enfants », avec les autres nourrissons au même destin...
La langue de Valentine Goby s'en ressent, chaotique, organique, pleine d'effroi et d'espoir, atrocement belle. Et cette béance terrible : jamais le bébé n'est vraiment décrit, ni entendu. Souverain et absent, ni mort ni vivant, il respire entre les lettres du livre. C'est l'enfant des possibles détruit par l'impossible.".

Là aussi, âmes sensibles s'abstenir.. mais pas pour les mêmes raisons que Bourbon Kid, c'est bouleversant, vrai, et poignant. J'adore.

Heureusement que j'ai la pêche et qu'il y a du soleil!

Sinon, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais c'est l'automne..
Chute des feuilles dans les rues, certes, mais également dans ma boîte aux lettres:
impôts sur le revenu, impôts locaux, taxe d'habitation, provision pour charge de l'immeuble, factures électricité, gaz..
Je pensais que tout était tombé... j'avais oublié ma maladresse naturelle:
Une chaise sur mon pied sensible alors que je passais l'aspirateur.
Ca m'apprendra à vouloir faire ma ménagère.
Résultat, radio, chiro, bobo.. mais rien de cassé, fissuré ou autre, la chiro a tout remis en place!

Je vous soumets ce paradoxe pour votre week end: comment peut-on adorer des livres gore ou bouleversants et hurler à la mort quand on se fait un petit bobo!

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