mercredi 16 janvier 2013

Mes petites pépites hivernales.

Scoop: ça y est, c'est l'hiver, il fait froid.
Remarquez, en janvier, quoi de plus normal. Il faudrait sans doute expliquer les saisons aux journalistes de la télé.

Donc, par ces temps frisquets, il est dur de sortir.. et pourtant!

Une vraie bonne nouvelle: vu son succès, l'exposition Hopper au Grand Palais est prolongée, j'ai donc sauté sur l'occasion pour réserver des places le mardi 29 janvier, et si vous avez le temps, l'expo sera ouverte jour et nuit du 1er au 3 février. Vous pourrez donc réservez pour une visite à 2h du matin, minuit et demi..
J'avoue que j'avais laissé tomber cette visite: plus de coupe-file en vente,3 à 4h de queue.. bof.
Donc, là, Ciboulette est ravie.

Autre petite pépite: le film "Alceste à bicyclette" que je suis allée voir ce matin.


Je vous cite une critique:
"Une idée toute simple suffit parfois à réussir une comédie légère, jubilatoire et attachante. Un acteur adulé, Lambert Wilson, vient en chercher un autre, Fabrice Luchini, qui vit reclus depuis trois ans sur l’Ile de Ré, pour qu’il monte à Paris jouer Alceste dans « le Misanthrope ». Si ce tandem fonctionne à merveille, c’est qu’on se régale d’entendre les deux hommes se provoquant sur la langue de Molière et des dialogues modernes drôles et souvent féroces sur leur métier."
Je ne sais pas si cela fera de ce film un succès populaire, mais quel bonheur de voir ces deux acteurs se défier à coups d'intonations sur le texte, de diction, de phrasé, pendant que retentit dans leur vie quotidienne l'écho de leur personnage fictif.
Un petit bijou..

Autre découverte littéraire cette fois, toujours proposée par mon libraire, un livre paru en août 2011 de Diane Meur "les villes de la plaine"

je vous cite encore une critique: "Les Villes de la plaine est un roman antique, campé dans une civilisation imaginaire qui emprunte des traits à l’Egypte et à la Babylonie, mais aussi à l’Ancien Testament. Une civilisation du Livre, monothéiste avant l’heure, qui malgré son exotisme nous est bien plus proche qu’il n’y paraît. Asral, le personnage-clef du roman, est scribe : sa mission est de produire une copie neuve du « testament d’Anouher », ce héros mythique qui donna des lois à la ville de Sir.
Très vite il s’avise que la langue sacrée qu’il transcrit est vieillie, que ses mots ont changé de sens, et que par conséquent la vraie fidélité à l’esprit des lois consisterait à les reformuler, afin qu’elles soient à nouveau comprises telles qu’elles avaient été pensées quatre ou cinq siècles plus tôt. Il se lance dès lors, secrètement, dans la rédaction d’une deuxième « copie », qui est en fait une traduction. "
Se mêle à cette intrigue, des histoires d'amour, de guerre, ainsi qu'une réflexion sur le sens de la liberté et le désir qu'elle suscite-ou non- chez les peuples.
Clin d'oeil supplémentaire, nous suivons en même temps une équipe d'archéologues prussiens vers 1840 qui cherche également à interpréter les signes de la civilisation disparue.
Un pur délice je vous dis!

Enfin, et pour finir, un éclat de rire monumental avec la dernière chronique de Patrick Rambaud

"C'est la der ! Promis, juré, l'auteur avoue ce sixième volet des Chroniques du règne de Nicolas Ier, fresque drolatique autant qu'érudite, n'aura pas de suite.
Ce qui n'était qu'une courte satire devint un projet inédit, celui de retracer un règne dans la durée", résume-t-il - le règne d'un "Sautillant Monarque", d'une "Stupéfiante Majesté", entre autres appellations.Mais les débuts du règne de François IV sont aussi évoqués et sa marquise de Pompatweet n'est pas épargnée. C'est toujours aussi piquant, méchant, très informé. "J'écris pour que nous gardions les yeux ouverts", rappelle Patrick Rambaud. A juste titre."


Allez, je vous quitte pour d'autres découvertes!

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