mardi 4 février 2014

Mes petits bonheurs.

Quelques miettes de bonheur arrachées au temps.. Il faut apprendre à les reconnaître, les saisir, les savourer et surtout, les garder bien au chaud dans sa mémoire pour les moments difficiles.

Ceux dont je vais vous parler font partie de ceux ci, trop précieux pour les oublier, même si.. ce ne sont que des p'tits bonheurs!

Samedi soir, tout d'abord, un dîner chez une de mes filles qui vient d'emménager dans son nouvel appartement, très sympa, dans Paris, et à qui nous avons ramené.. son chat!
Retrouvailles familiales autour d'un excellent repas préparé par ma fille (rahaa.. son rôti Orloff..), mais également, d'un prodigieux dessert, acheté non loin de chez elle.. à La Pâtisserie de Cyril Lignac


Une pure merveille, le dessert Equinoxe: entremets vanille Bourbon, Caramel beurre salé, Spéculoos.
Croquant, fondant comme on aime, et d'une légèreté sans pareille, je vous le recommande!

Dimanche, une toile, "le vent se lève" de Hayao Miyazaki.

2 heures de bonheur, d'intelligence, de rêve, une sensibilité exacerbée..j'en suis sortie dans les nuages!
Je vous cite la critique de Jean-Philippe Tessé des Inrocks:
"Dans "Le vent se lève", l’alentour est toujours menaçant, gros de fracas (le séisme, la guerre) qui se matérialisent en visions cauchemardesques, et pourtant dans l’appui des rêves il y a une direction à prendre, dans le « tenter de vivre » il y a la promesse d’y parvenir, c’est-à-dire de réussir sa vie – avec et contre les vents."

Enfin, si je me poste pas très souvent en ce moment, c'est que je suis plongée dans le livre "Confiteor" de Jaume CABRE.
C'est un monument de 770 pages environ, qui nécessite du temps de cerveau disponible.
Je vous cite une critique parue dans le Monde, meilleure que toutes celles que je pourrais faire:

"Il est presque impossible de raconter l'histoire de Confiteor, énorme roman publié en cette rentrée par Actes Sud, ou d'en résumer la richesse, la profusion, sans en réduire la portée et l'élan. Qu'on sache qu'il s'agit, en (très) gros, de la tentative d'Adrià Ardèvol y Bosch, alors que sa mémoire se dérobe, de raconter son histoire et celle de sa famille, d'un violon d'exception, d'une médaille, et que, pour le faire, il ne brasse rien de moins que l'histoire de l'Europe, de l'Inquisition au franquisme, en passant par le nazisme."

Histoire du mal au travers les siècles, de la quête de la beauté, de la trahison, de l'amitié, de l'amour..
Le tout magistralement écrit et construit, ciselé, pour que le lecteur, enfin reconnu comme personne intelligente, se perde et se retrouve dans les méandres de ce roman universel.

Un très très grand moment de bonheur, et le sentiment, en tant que lectrice, d'être reconnue par l'auteur..

Zou, j'en suis à la page 607, le vent se lève, il faut tenter de vivre, j'y retourne!


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