Mes petits et grands plaisirs de la semaine

En cette fin de semaine un peu grise, je vous propose de savourer quelques uns des petits moments qui ont suscité chez moi de grands moments de bonheur.

Un bouquin tout d'abord, le Goncourt de cette année, "Au revoir, là-haut" de Pierre Lemaître.

Attention, une précaution s'impose avant de l'ouvrir: commencez -le un week-end, éteignez votre portable, préparez les paquets de chips, le kilo de pommes et quelques bouteilles d'eau (ou autre boisson), débranchez votre téléphone, vous n'arrêterez de lire qu'après l'avoir fini.
Dès la première ligne, ça y est, vous êtes pris par l'histoire et vous vous en voulez de tourner aussi frénétiquement les pages.. vous voulez connaître la suite!
On replonge dans le même plaisir que l'on avait enfant en lisant Alexandre Dumas, il s'agit là d'un vrai livre populaire, bourré de références historiques, bien construit, émouvant, drôle, une intrigue qui vous tient en haleine jusqu'au bout..
J'ai adoré!

Pour vous convaincre, je vous cite le résumé de Marion Cocquet:
"Novembre 1918. Édouard Péricourt est fils de la haute bourgeoisie industrielle. il est homosexuel, fantasque, veinard et dessinateur de génie. Albert Maillard est comptable, humble par profession et ne voit guère plus loin que les jupons de sa Cécile. Rien en commun, donc, si ce n'est la mitraille et la vie des tranchées, jusqu'à ce que leur chef de régiment, le lieutenant Pradelle, ne brise la vie de l'un et l'autre au cours du même assaut, à quelques jours de l'armistice. Dans une France où tout un commerce nauséabond prospère sur le traumatisme de la Grande Guerre et le culte des poilus, Édouard et Albert montent ensemble une arnaque scandaleuse, géniale et terriblement risquée".

Autre pur moment de bonheur hier soir, la première, au théâtre de Dix heures, du spectacle "à suivre",de ISABEAU DE R.

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Une heure à rire à chaudes larmes, je vous jure que ce devrait être remboursé par la sécu!
On en sort avec une pêche pas possible, les zygomatiques bien tonifiés et le moral requinqué.
Une seule séance, et on peut mettre ses anxiolytiques et autres remonte-moral à la poubelle.

Le pitch?
"Je ne sais pas si c'est moi ou quoi mais j'ai un peu de mal à m'adapter au 21ème siècle. Pas vous ?
De là à ce que je fasse partie de la tribu des 'vieux cons', il n'y a qu'un pas.
Venez juger par vous-même et en rire avec moi.
Les d'jeun's sont les bienvenus..."

Les critiques?
« Isabeau de R., femme d'enfer. » Figaroscope
« Humoriste de haut rang. » Direct Matin
« Avec elle, le rire rime avec élégance. » Pariscope
« Je te félicite, ma chérie; à aucun moment, tu n'as été vulgaire. » Sa mère.

Si vous voulez vous faire une idée du style de cette artiste, je vous conseille de chercher sur YouTube son sketch sur l'école..je vous mets le lien (vraiment, je me décarcasse pour vous!):http://www.dailymotion.com/video/xb29uf_isabeau-de-r-l-ecole_fun .

Vous l'aurez compris, ces petits moments grapillés en douce auront été mes petites perles de bonheur, et je vous les conseille pour le week end!