vendredi 22 février 2013

Quelques découvertes..

Je reconnais avoir été relativement silencieuse ces derniers temps, la faute à une bonne grosse bronchite (pourquoi d'ailleurs dit-on toujours "bonne"?) qui a commencé samedi dernier, premier jour de ciel bleu, et commence à se terminer aujourd'hui, alors qu' il fait à nouveau gris et que quelques flocons sont même tombés ce matin.
J'ai passé la semaine où il y avait du soleil en partie sous ma couette et j'ai séché tous mes cours.
Mais pour la peine, vous avez deux posts le même jour!


Entretemps, j'ai certes cherché ma fameuse terrine, mais, entre deux crises d'éternuements et quintes de toux,j'ai réussi à sortir pour m'aérer un peu et me changer les idées.

Je suis donc allée me réfugier dans un ciné, voir le film "Wadjda" film d'une réalisatrice d'Arabie saoudite!

Comme je ne saurais pas mieux dire, je vous cite une critique du Monde:
"Wadjda est une comédie teintée d'amertume, qui raconte le choc entre une petite fille rebelle, sur le point de devenir femme, et un ordre établi qui n'a pas prévu d'autre place pour elle que celle d'épouse et mère.

Si l'on en sort un peu étourdi, c'est qu'on vient d'être submergé par un flot d'informations, d'intuitions auquel on n'était pas préparé. Encore moins à ce que cette vision de la vie quotidienne d'une famille de Riyad se présente sous cette forme charmante, séduisante.

On découvre Wadjda à l'école dans un groupe de fillettes vêtues de longues robes noires, la tête découverte. Elles sont chaussées de souliers vernis, sauf Wadjda, qui est en baskets. Elle se heurte une première fois à l'institutrice. Sur le chemin entre l'école et la maison, son regard est attiré par une bicyclette, dont l'usage est interdit aux filles. Les efforts désespérés de la fillette pour en faire l'acquisition sont mis en scène avec un humour tranquille dans lequel on peut sans doute discerner une ironie rageuse.
Pour réunir l'argent nécessaire à l'achat du vélo, Wadjda décide ainsi de participer à un concours de récitation et de commentaire du Coran, qu'elle prépare avec un sérieux déconcertant.

Parallèlement, on découvre la vie quotidienne de la mère de l'enfant, qui affronte tant bien que mal l'annonce du second mariage de son époux. On voit aussi, en arrière-plan, une campagne électorale locale, la vie quotidienne des boutiquiers, des employés de la capitale saoudienne.".
Sincèrement, j'ai été enchantée par ce film d'une rare délicatesse et d'un réalisme saisissant.

Enfin, hier soir, un moment de pur bonheur.
Nous avions décidé, mes filles et moi de fêter entre nous l'enterrement de vie de jeune fille de mon aînée -qui s'est mariée le 30 juin dernier..
Pas pu le faire avant le mariage, elle est prof et était de correction de copies, d'oral et de jury de bac..
Avaient suivi les vacances.. puis le plus difficile: trouver une date qui convienne!
La date, c'était hier soir, le lieu, hammam-spa.. sublime dans Paris que je vous recommande (en plus, je vous l'assure, le hammam débouche le nez)!
Nous étions donc au..O'Kari..

Si on lit leur publicité on croit rêver:
"O’Kari est un hammam authentique qui allie la beauté d’un lieu à des techniques ancestrales remises au goût du jour pour des femmes urbaines et contemporaines. Ce hammam-spa à l’ambiance intemporelle, dont l’atmosphère puise sa richesse dans les thermes grecs, romains et orientaux est exclusivement réservé aux femmes et ne reçoit que sur rendez-vous.

Dans de magnifiques caves voûtées d’un hôtel particulier du XVIIIème siècle, à quelques pas du quartier Etienne Marcel et Montorgueil, O’Kari a créé un lieu de détente et de relaxation dans lequel les soins, le bien être et la beauté se rejoignent."

Et bien, sérieusement, pour une fois, le descriptif correspond à la réalité!
Un lieu magique, propre, où l'on se sent chouchouté, où l'on vous gomme, masse, shampooine sur des tables de pierre chaude..


On en ressort toute légère et pleine de bonne humeur.
Petit moment de chaleur et de douceur, très bon à prendre dans cet hiver qui n'en finit pas!


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