lundi 8 juin 2015

Ciboulette à la Villette.



Profitant des beaux jours et d'une réservation faite il y a quelques temps déjà,  malgré une trop courte nuit (un anniversaire d'ami fêté la veille jusqu'à 3h du matin), nous nous somme rendus hier après-midi dans le parc de la Villette  suivre une conférence sur l'architecture de la nouvelle Philharmonie de Paris.

La Villette, on connaissait son conservatoire,


La salle des expositions:


D'ailleurs, flûte, trop tard pour celle sur Bowie. Snif.

Nous étions donc curieux de voir cette nouvelle Philarmonie, conçue par Jean Nouvel et qui a fait couler autant d'encre.

Heureusement que nous avions un conférencier pour nous expliquer la chose.
Quand on peut mettre des idées et des concepts sur la chose, ça passe mieux.
Parce que sinon.. sans l'idée, je ne trouve pas d'autres termes que "mon dieu, que c'est laid"!
Béotienne que je suis.






Un grand machin tout gris, mais attention, avec des nuances de gris finement travaillées, pour symboliser le ciel de Paris, recouvert de dalles symbolisant un envol d'oiseaux ( les notes de musique?..)
Mais elle est où, la fameuse harmonie incluse dans le nom du bâtiment??


Et un gros machin encore en chantier écrabouillé au milieu:




Le tout voulant s'intégrer dans le paysage, entre le périphérique et le parc, donc bousculant au passage les constructions précédentes:




Constructions qui, pour le coup, paraissent s'enfoncer dans le sol suite au choc provoqué par l'atterrissage brutal du mastodonte dans le paysage.
Il est très difficile d'en prendre des photos, car naturellement on positionne son appareil pour les remettre droites..

Mais, vous pouvez le constater, ce n'est pas possible!

Heureusement que la nature est là pour remettre à sa place ce gigantesque machin, j'en veux pour preuve ce nid aperçu (si, si, on peut le voir) dans un arbre jouxtant le bâtiment:


Allez, une dernière vue de la chose vue du parc:


Bref, ce bijou architectural voulant symboliser notre époque chaotique, l'inscrire dans le ciel parisien (sa grisaille, son périf) lui offrant malgré tout une envolée d'oiseaux en guise d'espérance, m'a paru franchement cafardeux... et moche!
Heureusement qu'il faisait beau, qu'il y avait des feuilles aux arbres et des gamins jouant dans le parc en famille..Je n'ose pas imaginer l'impression que peut donner ce bâtiment un dimanche pluvieux de novembre..

Au retour, dans le métro, une petite scène surprenante, et une photo très floue prise avec l'accord des parents:


Une petite fille de 18 mois, très sage, jouant avec le smartphone des parents, dont elle faisait défiler les images avec application du bout de ses petits doigts...
La nouvelle génération en route!

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