A ce jour, donc, 4 agences sont concernées.
Non, nous n'avons pas voulu signer d'exclusivité avec aucune d'entre elles, malgré la menace de nous priver de leur "fantastique force de frappe"!
Je peux d'ores et déjà brosser un tableau, certes quelque peu caricatural, des personnes chargées de cette mission classique pour des professionnels: vendre un logement.
La première, une indépendante, serait "madame Speedy Gonzalez".
Pour le look, elle me fait penser à Florence Foresti.
Toujours à la bourre, elle court, parle très vite, nous fait des compte rendus, passe des coups de fil à tout bout de champ, voire nous appelle pour nous informer qu'elle n'a rien de neuf à nous dire.
Mais,elle publie en deux clics nos infos, elle nous amène des visites et c''est avec elle que nous avons failli vendre en 48h, respect donc.
Garder le contact à tout prix, tel doit être son mot d'ordre.
Deuxième type de personne, travaillant pour une agence: le nonchalant.
Il est charmant, ne nous contrarie en rien,et nous a amené une visite samedi dernier après que nous lui ayons signé un mandat le jeudi .
Nous attendons de savoir ce qu'il est sorti de cette visite, mais, patience, c'est ce qu'il nous a conseillé après notre appel pour avoir des nouvelles.
Ceci étant, il a publié consciencieusement en temps voulu, toutes les infos et photos (fournies par nous-mêmes), et répertorié en un clic notre baisse de prix.
Très discret, il peut attendre sans fondre les visiteurs dehors en plein soleil, quand je lui propose de rentrer se mettre au frais et s'hydrater.
Je le vois très bien dans le rôle de Jean Rochefort dans "un éléphant ça trompe énormément"..La classe et le tact en toute circonstance.
Troisième type: un indépendant cette fois, mais le débordé désorganisé chronique.
On aurait presque envie de l'aider et de faire le boulot à sa place pour le soulager.
Il a si peu de temps qu'il gère tout par.. courrier!
Tout seul dans sa petite agence remplie de clients, il note sur son calepin à la main ce qu'on lui dit, en transpirant tout ce qu'il peut.
Il me fait beaucoup penser à Bernard Blier avec son air de cocker triste..
Bon, à sa décharge, on ne lui a rendu son mandat signé qu'hier, puisqu'il fallait attendre de le recevoir par la poste.
Enfin, le quatrième et dernier: le malchanceux.
Deux jours après, ça y est, notre annonce sera publiée chez lui!
Entretemps, nous lui envoyons un mail pour lui signaler la baisse que nous envisageons, et là, prière de ne pas rire, il nous fait savoir qu'il n'arrive pas à ouvrir notre message...
Il est donc le seul à ne pas avoir répercuté la baisse de prix..
A qui me fait-il penser?
Mais à lui, bien sûr!
Bref, mon appartement est à vendre...