mardi 11 juin 2013

Aujourd'hui, c'est noces de perle!

Et oui, pile aujourd'hui, ce 11 juin, cela fait 30 ans que nous nous sommes mariés!



Cela paraît un exploit pour bon nombre de personnes, mais pour moi.. c'était hier.. bon, allez, avant-hier!
30 années à vivre ensemble, je crois que nous allons renouveler le bail.

Donc, tout ce week-end, nous fêterons cet évènement, là même où nous nous sommes dit "oui", en Alsace.
Samedi soir, un hôtel.. avec piscine, dans les Vosges, dimanche matin, culte à l'église lieu de notre engagement, et le midi, même restau au pied de la cathédrale de Strasbourg chouette!


Reste plus qu'à croiser les doigts pour que la météo soit clémente..
Nous avons prévu des retrouvailles entre amis, famille, ceux qui peuvent venir en ce mois de juin toujours chargé, mais quelque chose de simple, pas de grande nouba, donc sympa.

Déjà reçu un superbe bouquet de la part de mes parents, et non, pas de celle des aiguilleurs du ciel qui n'étaient pas obligés de commencer leur grève en l'honneur de ce jour.


Bref, ,aujourd'hui,Ciboulette, contente!


Maintenant, un bref compte-rendu de notre sortie de vendredi soir à l'opéra Bastille pour aller voir et écouter "le crépuscule des dieux".

Pour l'écoute.. ce fut sublime, toujours aussi magistralement interprété par l'orchestre dirigé par Philippe JORDAN..
Pour la mise en scène, en revanche... la cata absolue dans toute sa splendeur, et d'ailleurs éreintée par la presse.
Certes, tout est crépusculaire dans ce dernier opéra, mais de là à rendre tous les personnages d'une médiocrité petit-bourgeoise, étriqués..trop, c'est trop! La Walkyrie en ménagère qui range sa vaisselle dans son buffet..
,
le méchant Hagen qui passera tout l'opéra sur un fauteuil roulant ???

Quasiment plus de décor, et un massacre visuel lors de l'incendie final.. qui sera une projection type jeu vidéo sur une toile.. Il aurait fallu fermer les yeux et écouter seulement!
Dommage, parce que j'avais été bluffée par les précédentes mises en scène de cette tétralogie..
Je vous cite une critique de Caroline Alexander:

"Fascination musicale pour l’affligeante fin de parcours d’un Ring qui ne tourne pas rond:
Les poncifs les plus éculés.
Ce que l’on entend, faut-il le repréciser, s’inscrit donc à l’opposé de ce que l’on voit. Malgré une sobriété inattendue lors du prologue et du début du premier acte qui a fait croire à une sorte de Crépuscule de rédemption, les débordements extravagants et les poncifs les plus éculés ont rapidement repris le dessus. Les lumières du premier tableau avec les trois nornes en ombres chinoises sur un plateau tournant sont belles, même si on se demande quoi rime la silhouette d’une vieille femme encapuchonnée de noir qui promène un enfant cloué sur une chaise roulante. On comprendra au dernier acte qu’il s’agit d’Alberich, père et nounou supposée d’un Hagen handicapé moteur de naissance (? ??). En termes de détournement de sens abscons Krämer ne recule devant rien. Une seule belle idée reste à retenir de l’ensemble, celle de cette échelle céleste que grimpe échelon par échelon le manteau de Siegfried mort pour accéder au Walhalla.
"

Là, j'ai l'image, c'est effectivement beau:


"Bouffonneries de carnaval allemand:

Pour le reste, soit 5 heures et 45 minutes de spectacle, entractes compris, c’est au crépuscule d’une Allemagne plus beauf que petite bourgeoise qu’on assiste où la pauvre Brünnhilde, ex-Walkyrie humanisée par l’amour s’est muée en bobonne permanentée au cou serti d’un obligatoire trois rangs de perles. La suite plonge dans les bouffonneries des « Faschings », ces carnavals allemands tant prisés à Münich et à Cologne, guirlandes et oriflammes, brasseries où coule à flot la bière, où les serveuses virevoltent en tabliers de « Dirndl », ces paysannes du sud de l’Allemagne et de l’Autriche, où le chœur devenu armée rouge chaloupe enlacé en brandissant des petits drapeaux blancs piqué de noir… Vu la laideur, on n’en fera pas un inventaire à la Prévert.
"

Bon, vous m'aurez comprise, si j'ai adoré les premières journées de ce Ring wagnérien, le dernier m'a laissé sur ma faim!

Mais bientôt la fête de nos noces de perle...


Et pendant que je vous parlais, un autre bouquet vient d'arriver, cette fois, de mes beaux-parents, les deux familles sont toujours heureuses de notre union, autant que nous!


Précision importante toutefois, je ne veux pas de perle!!

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