lundi 18 juin 2018

Ciboulette au pays des merveilles: mode.

Chose promise, chose due.
Après un court intermède passé chez mes parents en Dordogne, me voilà de retour pour commenter mon voyage en Iran.

Je vous avais promis un article sur la mode, le voici.

Pour les hommes, rien de plus simple: un pantalon et un chemise (ou t.shirt) sont admis.
Mais attention, pas de short ni de bermuda, cravate déconseillée.
( ci-dessous, un vieux monsieur en train de danser et de chanter avec ses potes)


Le port de la barbe semble l'apanage des religieux.



 La majorité de la population masculine arbore la moustache.

Dans la jeunesse toutefois, le sentiment de révolte anti-système se manifeste par un visage totalement glabre, et des coiffures assez improbables collées à force dose de gel, du plus bel effet..
Visez ci-dessous un jeune homme posant pour une pub de vêtements de sport..


Passons maintenant au chapitre de la mode féminine..

C'est simple: à l'extérieur, il n'y en a pas vraiment,  et si nous sommes partis avec cette image-là en tête,  nous en avons croisé beaucoup:




Mais il ne faut pas croire que toutes les femmes sont vêtues de noir, certaines sont même d'une rare élégance, tout en respectant le code vestimentaire, qui n'interdit d'ailleurs ni maquillage, ni vernis à ongles.



Dans les souks, nous avons pu trouver des tenues d'intérieur, franchement... très démodées!


Et surprise,  dans les campagnes, on trouve ce type de tenue très coloré:


Maintenant, si nous avons pu nous déplacer avec nos étoles sur la tête et nos amples chemises colorées sans problème, la visite des mosquées s'est révélé très réglementée!

Pour entrer, tout d'abord, il nous a fallu passer par ce sas:



Où de charmantes dames à l'air un peu sévère vous engloutissent sous un drap nylon à capuche, pas noir, mais fleuri, et vous sortez de ce vestiaire en vous sentant transformée en sac à patates (un peu long, qui plus est, on se prend les pieds dedans).


Voici donc la photo tant attendue: celle du groupe visitant le mausolée de Fatima de Qom, sous la houlette d'un imam s'exprimant en un anglais parfait,pour  nous expliquer que cette deuxième ville sainte du chiisme était consacrée à  Fatima, soit à une femme, morte en 816, fille du 7ème imam, et soeur du 8ème, ouf!
Comme à Lourdes, les gens viennent à Qom en pèlerinage  car elle y accomplit de nombreux miracles et intercède pour vous dans vos prières auprès d'Allah.

Je reconnais que je ne m'attendais pas à entendre un imam me parler de Bernadette Soubirous en Iran!
Au passage, j'ai appris qu'il y a également des femmes imams dans la religion chiite..

Attention, si on ne porte pas une tenue correcte, ce gardien saura vous pointer de son plumeau (il n'a pas le droit de vous toucher) pour vous remettre dans le droit chemin!



J'avoue n'avoir trouvé qu'un avantage au fait de porter un machin sur la tête: celui de pouvoir jouer du piano incognito!
Si le piano de l'hôtel de Téhéran était cadenassé (ramadan oblige?)


J'ai pu, sans complexe, jouer sur celui d'Ispahan!



Question subsidiaire: extincteur, en farsi, ne serait-ce pas un nom féminin.. vu comme ce dernier est caché par des magnets, je m'interroge..



Enfin, éclat de rire général à la découverte de ces toilettes publiques à la signalétique bien genrée:




Et en bonus: un mail publicitaire reçu lors de notre séjour:



Maintenant, comme nous sommes encore dans notre trip iranien, nous sortons du ciné où nous sommes allés voir le film qui a obtenu la palme du meilleur scénario à Cannes cette année, j'ai nommé:




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