mardi 1 décembre 2015

Un bouquin, un ciné, un musée.

Il est plus que temps de revenir aux fondamentaux et de parler de choses essentielles, de celles qui nous poussent à réfléchir et à penser par nous-même.

Un bouquin pour commencer.
Le livre qu'on commence à lire frénétiquement, tant l'histoire est bien menée, puis qu'on savoure, ralentissant le rythme de lecture tant le style est superbe, et enfin dont on ne veut pas voir arriver la fin, quitter ses personnages, les pages se tournent alors de plus en plus lentement..




Certes, un roman à priori pas très gai.
Nous sommes à Détroit, capitale de l'industrie automobile, modèle de l' "américan way of life" au moment de l'effondrement du système boursier.
Le maire est poursuivi pour corruption et scandales divers,  la ville est surendettée, 
 les services publics ne sont plus assurés,  ni la distribution d'eau, ni l'éclairage public , les maisons ne valent plus rien et sont abandonnées, les policiers en nombre insuffisant ne peuvent faire face au pillage et à la délinquance, les entreprises ferment, les bâtiments se lézardent, les jeunes fuguent..et c'est l'hiver.
Mais, au milieu de ces ruines, la vie se réinvente peu à peu, avec ses personnages attachants: une serveuse au "sourire brillant", un jeune expatrié français nommé par sa multinationale pour superviser un projet automobile et qui se retrouvant seul, découvre que la vie vaut mieux qu'un plan de carrière, un policier qui continue à rechercher les gamins disparus malgré tout, dont Charlie, que recherche éperdument une grand-mère remplie d'amour..

J'ai trouvé la critique parfaite de ce bouquin:
"ce sont les ruines de notre propre civilisation que le roman invite à contempler, de la même manière que l'on déambule, fasciné, sur l'Acropole d'Athènes. « Que le dernier qui parte éteigne la lumière », plaisantaient les habitants de Detroit après « la Catastrophe ».Le roman pourtant ne finit pas dans l'obscurité. La vie, malgré tout, reprend ses droits. Le monde est à recommencer."
Je ne sais pas si vous aurez enviez de le lire, mais croyez-moi, il est superbe.

Plus divertissant, le dernier James Bond que j'ai vu la semaine dernière.


Un "bon vieux James Bond" qui renoue avec la tradition, mais surtout, avec un casting d'enfer.
 Outre Daniel Craig   (il y en a qui n'aiment pas, moi, si), Christoph Waltz en super méchant (le rôle qui lui sied parfaitement) , vous apprécierez également Léa Seydoux, Monica Bellucci ( on ne sait pas trop ce qu'elle fait dans le film, mais elle le fait bien, toujours aussi agréable à regarder) , et  Ralph Fiennes..
Tout ce petit monde est dirigé par Sam Mendes, avec les incontournables scènes d'action, sites touristiques et scénario tordu qu'on oublie très vite une fois le film terminé..
Un pur divertissement, ça fait du bien par les temps qui courent.

Enfin, je vous ai parlé d'un musée.
Moment idéal à Paris pour les visiter, il n'y a pas grand monde qui se presse pour s'y rendre.
En route pour le Musée de l'homme qui a réouvert ses portes le 17 octobre dernier,  après plus de 6 années de travaux de rénovation.




Je vous cite la plaquette de présentation   "L'espace central du Musée, c'est  la Galerie de l'Homme, un espace en 3 étages dont le but est de raconter "l'aventure humaine", en offrant des clefs de compréhension sur l'Humanité en répondant à 3 questions fondamentales : qui sommes-nous? d'où venons-nous et où allons-nous? Le parcours n'est pas seulement anthropologique, mais aussi ethnologique et mêle les sciences de la vie et les sciences humaines pour nous proposer une étude du corps et de la vie en société." 



Architecture repensée, pour nous proposer un lieu ouvert, lumineux..mais qui parait  parfois un  peu vide!

Les plus belles pièces de l'ancien musée sont en effet exposées maintenant au musée "des arts primitifs" du quai Branly..
Maintenant, on râle, on ronchonne, mais il faut bien avouer que plus grand monde n'allait visiter l'ancien musée, qui paraissait fouillis et poussiéreux..(ça avait son charme).

Par contre,la mise en scène des pièces est remarquable:  j'en veux pour preuve le "grand portant des bustes", de 19 mètres de long sur 11 mètres de haut, reliant le niveau 1 au niveau 2. Sur ce rail en aluminium sont juchés 91 bustes réalisés en plâtre et en bronze au cours du XIXe siècle, qui représentent la diversité humaine.



Notre monde actuel et ses enjeux ne sont pas oubliés: changement climatique, mondialisation, et protection des langues et cultures sont également abordés, j'en veux pour preuve ce magnifique bus sénégalais dans lequel on peut s'installer et voir défiler par les fenêtres les rues de Dakar!



Ca fait du bien de s'aérer la tête de temps en temps..

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