vendredi 5 mai 2017

Un bouquin, un musée, un ciné.

Et voilà mon trio pour la semaine qui vient de s'écouler.

Un bouquin, donc, pour commencer.
En prévision de mes déplacements en train la semaine dernière, j'avais emporté sur ma liseuse quelques polars sympas et faciles pour passer le temps.

Mais, à la première gare, m'arrêtant, comme d'habitude, dans un brave Relay, je tombe sur un poche de Patrick Rambaud qui m'avait totalement échappé à sa sortie, à savoir:


Patrick Rambaud, mais si, rappelez-vous, c'est lui qui avait chroniqué le "règne de Nicolas le petit", à savoir les 5 années du quinquennat de Nicolas Sarkozy à la manière de St Simon!
Il avait juré que ces chroniques l'avaient épuisé et qu'ils ne recommencerait plus ce genre d'exercice, et bien si, il a récidivé.
Bon, cette fois, il coupe le quinquennat de François Hollande en deux parties, il me reste à finir le deuxième tome:


Il faut l'avouer, si le style est toujours aussi jouissif, le trait cinglant et la caricature pertinente, le sujet qu'il traite finit par donner un vague sentiment de tristesse et de néant.. C'est vraiment juste cela que l'on retiendra de notre époque pas très gaie de petits comptables peu reluisants?
Donc, oui, on rit beaucoup en le lisant, mais honnêtement, on rit un peu jaune.

Pour avoir la pêche, je vous recommande, si vous passez dans le coin, d'aller visiter le musée Peugeot à Sochaux!


Pour rappel, nous étions partis assister à un mariage dans le coin vendredi dernier, et avions la matinée de samedi à occuper.
Je ne suis pas fan de voitures, mais je reconnais avoir été enchantée!
Les premières voitures en bois, le grand bi, les premières limousines somptueuses où l'on imagine aisément Gatsby au volant:


Les voitures vues dans bon nombre de film de gangsters:


Voire dans Tintin:



Plus surprenant, un exemplaire de la "papamobile" utilisée lors de la visite du pape en France, ou l'unique et superbe piano créé en collaboration avec Steinway!


Peugeot n'a donc pas fait que de moulins à café, sel ou poivre, et des voitures..
Finissons par quelques voitures étonnantes:



Voilà, c'est gai, coloré, bourré d'imagination, ouf, ce dont j'avais besoin.

Enfin, si comme moi, vous vous sentez un peu nauséeux dans cet entre-deux tours électoral, une bonne catharsis indispensable,  après avoir vu le débat de mercredi soir: un film intelligent, bien glauque et qui fiche la trouille, et non dénué d'une pointe d'humour:


Comment vous dire? Le film commence bien gentiment (après une courte introduction dont on ne comprendra le sens que bien plus tard), dans le style "devine qui vient dîner ce soir".
Bon, on se dit qu'on démarre tranquillement une histoire de couple mixte et de racisme feutré dans l'Amérique d'Obama, classique, on s'enfonce tranquillement dans son fauteuil.
Petit à petit, tout dérape, et on se sent happé dans un film de Polanski.. aux décors bien léchés, bruitages flippants (brr, le bruit de la petite cuillère qui tinte contre la soucoupe), personnages un peu trop sympas et inquiétants...une pincée de Franju (les yeux sans visage) avant de finir dans un final à la Tarentino, bien gore et saignant!

Ames sensibles s'abstenir, donc, mais pour les autres, lâchez vous, allez-y, cela vous permettra de tenir jusqu'à dimanche!

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