jeudi 8 janvier 2015

Je ne suis que stupeur.

Depuis qu'hier des hommes sont entrés dans la rédaction de Charlie Hebdo pour tuer des hommes et des femmes, je ne comprends pas, je ne suis qu'un bloc de stupeur.


Ils ont tué non seulement la vie, mais également l'envie de rire, de s'émerveiller..

Aujourd'hui, je ne veux plus rien voir, plus rien entendre, je ne peux plus rien  dire plus rien écrire.
Un epsilon de moi semble mort avec les victimes, ma naïveté sans doute.

Je suis Charlie, comme tous ceux qui se tiennent debout ensemble partout contre la barbarie.

Touchée, meurtrie, mais pas affaiblie.

Mon cri muet est fort avec celui des autres, car nous nous reconnaissons, nous nous soutenons face à ce crime et surtout, nous prouvons que nous n'avons pas peur!

Et pour faire un dernier pied de nez à ceux qui ont voulu  nous anéantir, bientôt nous pourrons rire à nouveau!

En attendant, laissez moi pour un temps refermer mon écran.



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