vendredi 26 juillet 2019

Sur le pont d'Avignon..il fait chaud!


Je sais, je n'ai pas le droit de me plaindre, cette semaine, le seul département qui n'était pas en alerte canicule était le mien.

Je signale toutefois que la température de ma piscine est de 31°, ce qui certes,vous donne une raison de me jalouser, mais également une idée de la température extérieure, ici il fait chaud, c'est l'été, c'est normal.




Mais revenons à Avignon..

Ayant reçu le week-end dernier la visite d'une de mes filles et de son compagnon, régisseur de théâtre actuellement à Avignon pour le festival, nous avons décidé mardi de prendre le train pour aller passer la journée avec eux et assister au spectacle en question.

Le train, c'est pratique, Avignon n'est qu'à 1h30, pas besoin de chercher une place pour se garer, et pour une fois, il faut le souligner, la SNCF a assuré.

Donc, Avignon, pendant le festival, c'est une ambiance toute particulière.
Si le palais des papes est bien là, toujours aussi élégant et majestueux,




la ville est comme prise d'un tourbillon de folie, avec ses affiches innombrables, débordantes de couleurs, d'images, collées un peu partout:



certaines faisant preuve d'une créativité certaine pour attirer le spectateur:



sans compter ses nombreux "tracteurs" au bagout sans pareil et au look improbable:




Des concerts improvisés par des artistes bourrés d'enthousiasme, si ce n'est (parfois) de talent:



Bref, une ambiance très sympa, sous un soleil de plomb (Avignon n'est pas dans l'Hérault!). 

Pour trouver un peu de fraîcheur, nous entrerons un moment dans le musée lapidaire, un musée improbable, mêlant statues romaines, égyptiennes et tableaux.. surprenants, visez un peu, j'ai craqué sur le lapin électrique (pour les fans, l'artiste a pour nom Aki Kuroda)




Mais, revenons à l'objet de notre visite, le spectacle que nous venions spécialement voir:




Monté par le collectif Quatre Ailes et proposé dans le cadre du "off" d'Avignon, "théâtre enfants et tout public", j'insiste sur le "tout public", il se tenait dans un cadre adorable, avec concert de cigales en folie,



Regardez les détails de la déco:



Venons-en au spectacle lui-même, qui affichait complet, et avait déjà récolté des critiques enthousiastes, que ce soit de la part de Télérama, du Monde ou d'autres:


Le Monde : En allant voir cette création du Collectif Quatre Ailes, non seulement vous apprendrez plein de choses sur les étoiles (filantes) et les météorites mais aussi vous passerez un très agréable moment en compagnie de Victor et Gabrielle, deux êtres émouvants en quête de leurs origines. Et peut-être qu’après avoir vu cette délicate et inventive réflexion autour de l’enfance, vous ne regarderez plus les étoiles comme avant. Cristina Marino
Le Parisien : « Certains regardent les étoiles », conte de façon insolite et très créative l’histoire mêlée de Victor, 28 ans, spécialiste des météorites travaillant au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris et de Gabrielle, petite fille de 12 ans, sourde et muette. Corinne Nèves
La Terrasse : cette nouvelle création du Collectif Quatre Ailes oscille entre vrais-faux discours scientifique basé sur des faits réels et film muet. Le tout formant une même galaxie dont le réalisme initial se teinte peu à peu de magie. Anaïs Heulin
Un pur moment de tendresse, d'émotion, tenu par un acteur tout en énergie retenue, émotion, drôlerie, et tendresse, j'ai nommé Damien Saugeon, que nous retrouverons en toute simplicité tenant le comptoir de "l'apéro-sirop" dans les jardins à la fin de sa prestation.

Un grand bravo au metteur en scène, Michaël Dusautoy pour avoir monté ce moment d'émerveillement, mêlant théatre et vidéo.. et un bravo tout spécial au régisseur, bien sûr!
En résumé, une très belle journée...mais j'attendrai un peu que les températures baissent avant de retourner à Avignon..

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