Confitures, coulis et canicule.

 Je vais bientôt manifester: les conditions de travail en cuisine sont actuellement insoutenables!

Je réclame donc que la saison des tomates et des abricots soit officiellement décalée à l'automne, ou au printemps, voilà.

Cet été est particulièrement chaud, je ne suis pas la seule à m'en être aperçue.

Nous fermons portes et volets dans la journée pour tenter de garder - un peu- la pseudo fraîcheur de la nuit, la piscine, bien qu'affichant sa température de 31 degrés, nous semble fraîche.. vous dire que la seule idée d'allumer la cuisinière ou le four est une incongruité totale.

Et voilà que le marché regorge de fruits gorgés de soleil et de sucre, les abricots sont dodus, charnus et mûrs à point, la saison s'achève.. c'est le moment d'en faire des confitures pour l'hiver.

Pleine d'enthousiasme, dimanche matin je remplis mon panier de ces fruits, les prépare, sort ma grande casserole, le sucre.. commençant à suer un bon coup, je regarde le thermomètre dans ma cuisine: 39 degrés!

La seule idée de commencer la cuisson me liquéfie sur place.

Résultat: j' ai bien soigneusement macérer sucre et fruits dans ma bassine, et j'ai fait ma confiture à minuit passé.. en paréo.

J'ai donc attendu quelques jours pour m'attaquer au coulis de tomates.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, je décidai d'être prudente, et cette fois, me levai très tôt le matin pour le confectionner. 

Sauf que, sincèrement, faire du coulis de tomates avant son petit déjeuner.. ce n'est guère engageant, et on cuit avant que le soleil ne chauffe trop.

Je vais donc continuer à me gaver de salades en tout genre, melons et pastèque, avant de rallumer ma cuisinière.

Heureusement, il y se passe actuellement cet évènement dans la région:

 et nous en profitons allègrement, partant à la découverte de jeunes interprètes et compositeurs contemporains, que du bonheur!

La canicule qui nous tient cloîtrés en journée me permet de travailler comme jamais mon piano..

Finalement, la saison est sympa.