mardi 19 juin 2012

Le mystère du chapeau violet.

Ou: comment la lecture assidue de romans policiers vous permettra de sauver une capeline,(accessoire indispensable à toute tenue de cérémonie féminine fréquente en cette saison) et pas seulement à assassiner votre voisin ou mari ou..

J'avoue, je suis d'humeur frivole et badine aujourd'hui, mon propos sera futile et typiquement féminin, digne de cosmo ou gala, j'assume.

Allez,je vous raconte.



Laquelle d'entre nous n'a-t-elle pas un jour trouvé la robe de ses rêves, idéale pour la soirée- cérémonie- rendez-vous (à vous de choisir dans votre propre vécu), à ac-ces-soi-ri-ser pour lui donner un chic fou?

En plus, ayant été gavées de reportages sur le jubilé de la reine Elisabeth II, avouons-le, on pense faire un clin d'oeil rigolo à ses potes avec un bibi pas possible.

Vous remarquerez que la reine, elle, a toujours la tenue parfaite.

Alors,que vous, évidemment..la robe, OK, c'est la première chose achetée.
Le collier.. vous le retrouvez, le sac à main, c'est top, les chaussures.. pas trop le choix pour moi, ce sera ballerines vu l'état de mes chevilles.
Reste donc.. le chapeau.
Et les essayages dans les boutiques que l'on a trouvées, parce qu' on s'est soudain aperçue qu'on ne savait pas où en acheter.
Première fois que l'on y rentre, on réalise avec horreur que on a une trop petite tête, et surtout pas du tout une tête à chapeau.
Et ceux qui vous plairaient,ressemblent plus à vos bobs de vacances..ou sont de couleur hideuse.
On en vient à confier une mission de "témoin-chapeau" à quelqu'un de confiance pour avoir un avis objectif et pouvoir garantir que tout a vraiment été tenté.

Enfin, un jour par hasard, ça y est, le coup de foudre, vous l'avez trouvé, essayé, c'est LUI, il vous va,et c'est le dernier de la boutique!
Vous rentrez chez vous guillerette, sortez votre robe et là... catastrophe:
les couleurs ne vont pas du tout ensemble, elles jurent.. on fait cette tête-là:

(alors que Elisabeth, pour son cas, les couleurs vont bien ensemble!).

Et là, amis lecteurs de polars, relevez la tête: le souvenir d'un roman d'Agatha Christie vous revient en mémoire, dans ce cas précis "un meurtre est-il facile". Que s'y passe-t-il:
la petite bonne a empoisonné la vieille dame en remplaçant le sirop pour la toux par de la peinture à chapeau.



Donc, on peut rattraper la chose.. lorsqu'on ne craint aucun ridicule.

Première étape: appeler sa prof de peinture pour lui demander conseil: komenkonfé? (c'est bien la première fois qu'on lui pose cette question et ça la fait bien rigoler).

Deuxième étape: fourrer sa capeline et sa robe dans un sac, prendre le métro, en priant qu'un groupe de scouts ne rentre pas dans la rame.

Troisième étape: pousser la porte de Rougier et Plé, spécialiste de peintures et de travaux manuels pour artistes, déballer son sac et expliquer le problème au pauvre employé que vous avez réussi à sensibiliser à votre question.

Et là, c'est magique: il fait des tests de teinture.. ça ne tient pas, il appelle un de ses collègues, ça devient conciliabule collectif, et LA solution idéale est trouvée: une bombe de peinture acrylique à pschitter sur toute la surface de la chose.

Retour chez soi, papier journal partout, vous pschittez, ça pue dans tout l'appartement, MAIS.... ça maaaaaarche!

Merci Agatha Christie, amis lecteurs de polars, n'ayez plus honte de vos lectures, non, vous ne nourrissez pas de sombres desseins criminels: vous y cherchez des conseils domestiques!

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